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Vu la météo, la randonnée prévue « aux cols en dentelles » de Montmirail a été compromise mais sous l'impulsion de Richard qui ne se décourage jamais, nous voilà tous en voiture pour aller admirer cette véritable sculpture naturelle s’élevant à 755 mètres. Après quelques dérapages (route plutôt destinée aux 4/4) nous nous sommes arrêtés et ceux qui l’ont voulu, ont pu, à pied, au bout d’un km environ, arriver au col du Cayron (400 m d’altitude) et accéder par un chemin en escaliers à un magnifique point de vue sous une pluie et un vent dignes de la mer du Nord, mais c’était BEAU !
 
Vu la météo, la randonnée prévue « aux cols en dentelles » de Montmirail a été compromise mais sous l'impulsion de Richard qui ne se décourage jamais, nous voilà tous en voiture pour aller admirer cette véritable sculpture naturelle s’élevant à 755 mètres. Après quelques dérapages (route plutôt destinée aux 4/4) nous nous sommes arrêtés et ceux qui l’ont voulu, ont pu, à pied, au bout d’un km environ, arriver au col du Cayron (400 m d’altitude) et accéder par un chemin en escaliers à un magnifique point de vue sous une pluie et un vent dignes de la mer du Nord, mais c’était BEAU !
  
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Version actuelle datée du 15 novembre 2008 à 23:12

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Jeudi 30 octobre 2008[ ]

Montée sur le plateau

Matin, la Chapelle Saint-Sidoine, distance 9 km, dénivelé 390 m[ ]

Départ du village de Beaumont-du-Ventoux. Nous avons traversé un hameau et avons continué pendant 35 minutes sur un chemin qui grimpait dans la colline avec 300 mètres de dénivelé : dur, dur la montée… (même les plus bavards se taisaient !) et la pause au niveau d’une ferme en ruine, entourée de grands chênes, n’a pas été inutile. C’est là que sur la toiture, nous avons vu la première neige.

Neige au Ventoux

La randonnée s’est poursuivie par un sentier boisé de toute beauté : les arbres et buissons étaient tout blancs, c’était Noël avant l’heure et bien sûr, au bout d’un moment, au niveau d’un plateau, grands et petits n’ont pas résisté à la bataille de boules de neige (deuxième pause). Nous avons ensuite emprunté un autre grand chemin qui nous a mené à la chapelle Saint Sidoine perchée sur un piton rocheux à 749 mètres. D’origine médiévale, elle aurait été construite pour la première fois au XIVe siècle et cet endroit est un ancien lieu de pèlerinage où l’on montait traditionnellement pour demander la pluie. La chapelle a été restaurée une fois en 1825 (comme l’indique une inscription gravée sur le linteau) et une autre fois en 1986.

La chapelle Saint-Sidoine

Pour les amateurs d’histoire, Saint Sidoine Apollinaire, né à Lyon (env. 430-489), fut préfet de Rome et évêque de Clermont. Il fut de passage en Provence, défendit l’Auvergne contre les Wisigoths ; on dit que ceux-ci le capturèrent et lui menèrent la vie dure…


Après une pause photos, nous sommes redescendus par un chemin raide et instable. Didier en a même perdu une semelle de chaussure et a du se transformer en cordonnier. Merci Marie-Charlotte d’avoir dans son sac un gros élastique caoutchouc…

La descente (fini la jolie neige et bonjour la pluie !) nous a menés sur la route départementale, au niveau d’un pont et de la Chapelle Sainte Marguerite, également d’origine médiévale, découverte en 1951 avec des débris funéraires romains et un hôtel paléo-chrétien.


Il est temps de faire la pause déjeuner et nous retournons à Beaumont, aux voitures, pour pique-niquer sous la pluie. Nous devions faire pitié car une habitante s’est gentiment proposée de nous faire du café et heureusement que Marie-Paule était là aussi pour nous offrir son excellent génépi.

Les dentelles de Montmirail

Après-midi, visite aux Dentelles de Montmirail[ ]

Vu la météo, la randonnée prévue « aux cols en dentelles » de Montmirail a été compromise mais sous l'impulsion de Richard qui ne se décourage jamais, nous voilà tous en voiture pour aller admirer cette véritable sculpture naturelle s’élevant à 755 mètres. Après quelques dérapages (route plutôt destinée aux 4/4) nous nous sommes arrêtés et ceux qui l’ont voulu, ont pu, à pied, au bout d’un km environ, arriver au col du Cayron (400 m d’altitude) et accéder par un chemin en escaliers à un magnifique point de vue sous une pluie et un vent dignes de la mer du Nord, mais c’était BEAU !