Au pied du Mont Ventoux (automne 2008) littéraire j5

De Entre Amis
Révision datée du 12 avril 2009 à 05:50 par Jluc (discussion | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher

Accueil > Ventoux > Compte rendu




Vendredi 31 octobre 2008[ ]

Au départ de la combe de Crunier

Matinée : la Combe de Curnier ; 2 heures de marche ; 4,5 km ; 270 m de dénivelée[ ]

À 8 heures 45, les voitures se garent au parking des Colombets à 452 m d’altitude, situé au pied d’une croupe en forme de cirque, aux parois verticales et blanchâtres. Jean-Luc, polyvalent, assure l’alignement des nombreuses voitures. Jamais de désordre ! Quelques trouées bleues colorent un ciel encore bien menaçant.

Il faut se faire mince !

La Combe de Curnier est la plus étroite du Ventoux. On monte un sentier caillouteux qui s’engouffre dans un magnifique canyon ombragé, avec ses nombreux abris sous roches occupés aux époques préhistoriques. Les parois se resserrent assez pour nous obliger à passer de profil sur quelques mètres. Les voix résonnent. Nous marchons dans le lit d’un ruisseau formé par toutes les eaux de ruissellement. A peine le temps de s’attarder pour admirer les superbes salamandres jeunes et noires qui posent sur les rochers mais disparaissent au moindre bruit. Chacun se concentre pour tenir l’équilibre sur les pierres glissantes et éviter le bain de pied. Joëlle nous pourchasse « Avancez ! Si l’eau monte ! »

Salamandre

Les deux groupes, qui s’emboîtent sans cesse, émergent sur un chemin aérien, qui domine la vallée de Bédouin et nous ramène, toujours dans les cailloux, au parking des Colombets. Il n’est que 10 heures 30 !

Jean-Luc propose un retour à pied pour ceux qui le souhaitent. Infatigables ces BenBistes !

Le long des vignes flamboyantes qui offrent aux gourmands leurs raisins oubliés, nous rejoignons Bédouin, son allée de platanes et sa fontaine et le centre où nous attend le déjeuner. Précisons que la météo de ce jour devait être exécrable donc, par précaution, le chef a proposé une rando courte et requis un déjeuner au chaud. Et ce matin, il n’est pas tombé une goutte d’eau !

Après-midi : Divertissements très sérieux[ ]

Le théâtre présenté par Marie et joué par les cousins cousines. Quel souvenir ! Les voilà, transformés en Maître, esclave et belle Dame grâce à l’imagination de Joëlle et Mimiche et à l’habileté de Marie-Charlotte et Chantal, qui nous présentent une saynète romaine digne de Vaison. L’émotion est grande. Nos artistes sont vivement félicités.

Valentin, Chloé, Marine, Gautier, Quentin et Marie.
Carole, Mathilde, Lydie, Marie-Claire et Richard.
Mimi et madame Mère.

L’intronisation des nouveaux, nombreux cette année encore : Lydie, Marie-Claire, Mathilde et Carole sans oublier madame Mère qui a eu droit à une cérémonie particulière. Tonton Daniel et Richard sont toujours aussi savoureux. Jacques ne fut point appelé. Il fait déjà parti des nôtres !

Marie-José et Isabelle.

Marie-José à l’accordéon diatonique et Isabelle à la flûte traversière régalent l’assemblée d’un duo bien agréable. Voyez les visages épanouis !

20081031-Ventoux08.jpg


Les remerciements, présentés doctement par Ghislaine à notre encadrement, toujours efficace et sympathique. Jean-Luc bien sûr, Grand chef qui a su s’entourer d’une relève précieuse et dynamique composée de Joëlle, Patrice, Martine, Patrick et Richard qui a largement contribué à la préparation de ce séjour. Incident révélateur : Ghislaine échappe les divines bouteilles qui roulent sans hésitation vers leur destinataire, le Chef !

Pour terminer l’après-midi en beauté, sous la pluie, Jean-Luc propose une visite dégustation et achat possible à la cave coopérative de Bédouin. Très faible absentéisme !

Soirée[ ]

Présentation du film Une vérité qui dérange de Davis Guggenheim dans lequel Al Gore veut démontrer les effets dramatiques du réchauffement climatique sur la planète.