Différences entre les versions de « GTJura (été 2008) littéraire j2 »

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==Dimanche 13 juillet 2008, Les Alliés (975 m) - Pontarlier, 24 km, 7 h de marche ==
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== Lundi 14 juillet 2008, Pontarlier - Métabief (942 m), 24 km, 7h de marche ==
  
Première étape très humide, sur des sentiers glissants, à travers forêts et prairies.
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Dénivelés cumulés : 594 m ; point le plus haut de l’étape : 1003 m sur la route forestière de la crête de mont Crossat.
  
Dénivelés cumulés : ?? ; point le plus haut de l’étape : 1240 m où ??
 
  
=== Matinée ===
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=== Matinée, quatre heures de marche sous la pluie dans une relative douceur. Nous sommes en Juillet ! ===
  
Dès 6h 30, Dominique et Bernard toupinent déjà dans la cuisine. À 7h15, heure légale du petit déjeuner, la compagnie l’a déjà englouti ! Gâteau obligatoire et découverte du bon lait de vache, fraîchement trait.
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Moral au plus bas, au lever, en voyant tomber cette pluie drue et disparaître les sommets dans une brume dense et tenace. 14 juillet ou 14 novembre ?
  
Exclamations d’épouvante et mine catastrophée de Marie-Charlotte en ouvrant le congélateur : trois bouteilles de bière dont deux « Trois Monts », explosées !! « Oublier les cartes routières, ça passe mais péter les bières  dans le congél., c’est un crime » !!! Recherchons coupable. Une femme ! Ça va de soi ! Mais c’est Mimich, qui plaide coupable. Voulait bien faire mais mémoire a flanché !!
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Jean-Pierre Wojna et Catherine prennent le volant du Fiat.
  
Ce matin, Marie Charlotte et Marie Jo conduisent le camion. Traditionnelle photo de départ devant le gîte communal, puis Jean Luc cale son altimètre à la côte 1000 m. Nous démarrons de 975 m.  
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8h45 : Photo, puis une colonie de capes et de parapluie quitte le confort très apprécié de cette superbe auberge de Jeunesse de Pontarlier où nous n’avons pas croisé beaucoup de Jeunes !!! Traversée de la ville d’un pas rapide pour retrouver le sentier très glissant, sur l’arête qui surplombe la vallée. Il descend au pied du Fort Mahler que longent la route et le Doubs. Château de Joux vu d’en bas, impressionnant : rocher et forteresse semblent parfaitement inaccessibles. On longe le Doubs. Quelques marches et on accède au château par l’ancien chemin médiéval qui suit le promontoire dominant la cluse de Joux ; autrefois route de négoce entre la France et la Suisse.
  
8 h 15 : coup de « pouet pouet » de Bernard. Il commence à bruiner, les parapluies fleurissent et les capes se déploient. Descente vers la ferme des Bonjours avant d’attaquer la montée dans une forêt, sur un chemin très glissant. Jean-Luc se méfie de la forêt car on y perd facilement une ouaille. Une bonne heure de marche sur une piste forestière, avant l’incursion en Suisse. La pluie drue redouble. Nous atteignons le massif du '''Larmont''' Franco-Suisse, boudons le sommet du '''Grand Taureau '''(1323 m), trop mauvais temps, puis descente d’une prairie aux herbes hautes et trempées pour atteindre le lieu-dit « l’Abri », matérialisé par une imposante cabane en bois. Quelques tables et bancs invitent au pique-nique. Temps clément pendant le repas mais coqs et poulettes jurassiennes se refroidissent très vite.
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La '''forteresse de Joux''', bâtie il y a 10 siècles sur un éperon rocheux, impose fièrement sa silhouette massive, à l’architecture militaire, signée Vauban. Entourée de cinq enceintes fortifiées, elle abrita dans ses prisons des personnages célèbres tels Mirabeau et Toussaint-Louverture, héros et martyr de l’indépendance d’Haïti (1804). Coup d’œil rapide aux maquettes et aux panneaux retraçant l’évolution des fortifications, du Moyen-Âge jusqu’au 20 <sup>ème</sup> siècle. L’accès aux bâtiments est interdit.
  
=== Après-midi et soirée ===
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Après cette petite demi-heure de pose culturelle, on plonge dans le brouillard. Jean-Luc annonce :
  
Sabine et Frédérique prennent le camion. Une erreur d’orientation du chef nous fait repasser devant le Fiat et la portière du chauffeur s’ouvre et un cri d’angoisse fuse : « où est le frein à main ? ».  
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« Descente glissante sur Frambourg, bâtons obligatoires. Éviter d’enfiler les mains dans les dragonnes ». La descente se passe bien, sans bleu ni bosse et on atteint Frambourg, ville qui s’étire dans la cluse. Traversée d’un ruisseau, puis d’une pâture parmi ses paisibles occupants, avant de pénétrer dans un bois et suivre le fil de la '''crête du mont Crossat''' jusqu’à son sommet, le long de sentiers escarpés couverts d’un tapis de feuilles mortes. La progression est lente. Le sentier devient une piste forestière qui évolue à 1003 m. On laisse le village de L’Oye-et-Pallet sur la droite. Pas le cœur à chercher le '''sapin président''' qui trône dans le secteur. Le soleil essaye de percer timidement la couche de nuages. Sabine est presque déçue ! « Ce n’est pas si désagréable de marcher sous la pluie » ose t-elle. Tollé des copines. A la sortie du bois, la piste devient une route qui traverse quelques hameaux aux solides maisons paysannes.  
  
Une pluie fine agace mais l’optimisme revient vite : le ciel se dégage, la pluie cesse ; on aperçoit même un timide rayon de soleil. Marche dans ce patchwork jurassien très vallonné où contrastent les immenses taches vert sombre des sapinières, des futaies d’épicéas et le vert clair des prairies. Les montbéliardes et des chevaux y paissent paisiblement.
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Soudain les lacs de Saint-Point et de Remoray s’étalent sous nos pieds. Le Doubs les traverse paisiblement avant d’aller se glisser dans la cluse de la Joux.  
  
Aller-retour au '''fort de Mahler''' (1032 m) qui découvre une vue imprenable sur le château de Joux planté sur son piton rocheux, la ville du Frambourg à ses pieds et le Doubs qui serpente paresseusement dans la cluse dominée par les montagnes du Laveron et du Larmont.
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Le '''lac de Saint-Point''' à 900 m d’altitude, est le plus important lac naturel du massif jurassien et le troisième de France. Les aménagements touristiques sont très discrets mais de notre GR, notre regard plonge sur Port-Titi, un adorable petit port où les cabanes en bois bariolées s’étagent entre eau et forêt. En amont, le '''lac de Remoray''' est une véritable réserve naturelle pour les oiseaux. On suit Saint-Point jusqu’au village de Chaon, puis, par un raccourci, on rejoint Montperreux.
  
Fort Mahler ou Fort du Larmont inférieur tient son nom du Général Jean-Pierre Mahler (1761-1808) et fut construit pour protéger le château de Joux et défendre la cluse (gorge transversale en opposition à combe.
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La halle nous attendait !! Pique-nique réconfortant sous les yeux de Danielle qui nous regarde manger : son repas est dans le camion, qui n’arrive pas ! Le chef réitère d’un ton agacé: « toujours conserver son repas avec soi » ! Gilbert ouvre « sa nappe », son parapluie renversé. Excellente idée !
  
Un chemin forestier très boueux puis un sentier étroit nous ramènent sur la falaise qui surplombe le Doubs et une piste caillouteuse nous conduit vers Pontarlier. Errance contrôlée dans la ville jusqu’à l’auberge de Jeunesse toute neuve et très bien équipée. Frédérique, réchauffée et Sabine nous attendent sur un banc en compagnie d’un aimable cycliste anglais. Invité à notre table, à côté de Frédérique, il partagea le menu bien apprécié : salade composée, gigolettes de lapin coquillettes, comté, salade de fruits. Révision sommaire de l’english language et beaucoup de rires pour terminer cette journée sans oublier la minute culturelle de Michel.
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=== Après-midi, 3h 15 de marche sans les arrêts, sans pluie, sur des pistes souvent boueuses ===
  
Autre minute culturelle : « la '''fée verte'''» de Pontarlier : l’absinthe, titrant de 65° à 72° d’alcool d’où ses effets dévastateurs. Mais si elle contribua à tuer Verlaine, elle fit progresser de façon inattendue la géologie et l’hydrologie. En 1901, pour éviter une explosion de l’usine « Pernod », en proie à un incendie, il fallut vider les cuves dans le Doubs. Deux jours plus tard la source de la Loue se colorait en vert, prouvant que cette rivière est une résurgence du Doubs, ce qu’on ignorait.  
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Dénivelés cumulés : ??? ; point le plus haut : 1075 m dans la prairie de Jeanne.
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Départ dans le chemin du Chablet. Descente acrobatique dans une futaie jusqu’à la Source Bleue dont on ne connaît pas vraiment l’origine. Est-ce une résurgence ? Son calme impressionne autant que la masse de calcaire qui la surplombe. Son bleu turquoise contraste avec le noir du gouffre dont elle émerge.
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On suit la rivière qu’on enjambe sur un petit pont de fer. Il faut improviser un sentier non tracé et en accepter les aléas. Pendant que le chef cherche, ses lucifériennes peuvent herboriser et se gaver des fraises des bois qui abondent sur les bas-côtés. On regagne la route en traversant une prairie aux chevaux en mal de caresses.
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Quelques dizaines de mètres jusqu’au hameau de Vezenay. Les renseignements d’un chauffeur permettent de retrouver le chemin qui nous ramène sur le GR. De montées - on passe à 1075 m dans le champ de la Jeanne- en descentes, de raccourcis en « rallongis », on atteint les Granges de Malbuisson, puis le village du Touillon avec ses '''cheminées à tuyé''', très évasées à la base, dans lesquelles sont suspendus jambons et saucisses à fumer.
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Au Touillon, divertissement chez un hôte polonais : attirés d’abord par des jardinières peintes en trompe l’œil, puis par une étrange sculpture trônant au fond de la cour, notre présence déclenche la ire du chien et attire son maître. Après les salutations, il nous invite à admirer cet ingénieux assemblage de pièces métalliques qui reconstitue un énorme coq ; travail du beau-père. L’accent de notre hôte intrigue et l’entrevue se termine par une conversation en polonais avec Michel et Frédérique.  
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Après cet intermède très sympathique, on serpente jusqu’à une voie ferrée qu’on longe. Le clocher de Métabief semble bien loin. Les Dalton de BenB se déchaînent, imaginent l’attaque du train qui se propulse, crachant un polluant nuage de fumées noires. Quart d’heure de détente et de rire avant les derniers kilomètres.
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Enfin, on atteint le gîte chez Cousin, situé au milieu du village. Enorme bâtisse, bien équipée, grandes chambres. Les Hettmann sont désignés d’office à la chambre royale ; Les Grevet et les Joly partagent un appartement intérieur !
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=== Soirée ===
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Gilbert offre l’apéritif : un Apremont, vin blanc de Savoie. Menu préparé par ces dames de {{BenB}}. Saucisses et spaghettis, Apremont et autres ont largement excité des marcheurs soit-disant fourbus ! Cascades de rires et d’exclamations. Michel a beaucoup de peine à, placer sa minute culturelle : « Elle sera très brève car dans le guide vert, il n’y a rien sur Métabief ».
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Promenade digestive pour les volontaires et à 22 h les loupiotes sont éteintes.
  
 
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Version actuelle datée du 2 octobre 2008 à 22:28



Lundi 14 juillet 2008, Pontarlier - Métabief (942 m), 24 km, 7h de marche[ ]

Dénivelés cumulés : 594 m ; point le plus haut de l’étape : 1003 m sur la route forestière de la crête de mont Crossat.


Matinée, quatre heures de marche sous la pluie dans une relative douceur. Nous sommes en Juillet ![ ]

Moral au plus bas, au lever, en voyant tomber cette pluie drue et disparaître les sommets dans une brume dense et tenace. 14 juillet ou 14 novembre ?

Jean-Pierre Wojna et Catherine prennent le volant du Fiat.

8h45 : Photo, puis une colonie de capes et de parapluie quitte le confort très apprécié de cette superbe auberge de Jeunesse de Pontarlier où nous n’avons pas croisé beaucoup de Jeunes !!! Traversée de la ville d’un pas rapide pour retrouver le sentier très glissant, sur l’arête qui surplombe la vallée. Il descend au pied du Fort Mahler que longent la route et le Doubs. Château de Joux vu d’en bas, impressionnant : rocher et forteresse semblent parfaitement inaccessibles. On longe le Doubs. Quelques marches et on accède au château par l’ancien chemin médiéval qui suit le promontoire dominant la cluse de Joux ; autrefois route de négoce entre la France et la Suisse.

La forteresse de Joux, bâtie il y a 10 siècles sur un éperon rocheux, impose fièrement sa silhouette massive, à l’architecture militaire, signée Vauban. Entourée de cinq enceintes fortifiées, elle abrita dans ses prisons des personnages célèbres tels Mirabeau et Toussaint-Louverture, héros et martyr de l’indépendance d’Haïti (1804). Coup d’œil rapide aux maquettes et aux panneaux retraçant l’évolution des fortifications, du Moyen-Âge jusqu’au 20 ème siècle. L’accès aux bâtiments est interdit.

Après cette petite demi-heure de pose culturelle, on plonge dans le brouillard. Jean-Luc annonce :

« Descente glissante sur Frambourg, bâtons obligatoires. Éviter d’enfiler les mains dans les dragonnes ». La descente se passe bien, sans bleu ni bosse et on atteint Frambourg, ville qui s’étire dans la cluse. Traversée d’un ruisseau, puis d’une pâture parmi ses paisibles occupants, avant de pénétrer dans un bois et suivre le fil de la crête du mont Crossat jusqu’à son sommet, le long de sentiers escarpés couverts d’un tapis de feuilles mortes. La progression est lente. Le sentier devient une piste forestière qui évolue à 1003 m. On laisse le village de L’Oye-et-Pallet sur la droite. Pas le cœur à chercher le sapin président qui trône dans le secteur. Le soleil essaye de percer timidement la couche de nuages. Sabine est presque déçue ! « Ce n’est pas si désagréable de marcher sous la pluie » ose t-elle. Tollé des copines. A la sortie du bois, la piste devient une route qui traverse quelques hameaux aux solides maisons paysannes.

Soudain les lacs de Saint-Point et de Remoray s’étalent sous nos pieds. Le Doubs les traverse paisiblement avant d’aller se glisser dans la cluse de la Joux.

Le lac de Saint-Point à 900 m d’altitude, est le plus important lac naturel du massif jurassien et le troisième de France. Les aménagements touristiques sont très discrets mais de notre GR, notre regard plonge sur Port-Titi, un adorable petit port où les cabanes en bois bariolées s’étagent entre eau et forêt. En amont, le lac de Remoray est une véritable réserve naturelle pour les oiseaux. On suit Saint-Point jusqu’au village de Chaon, puis, par un raccourci, on rejoint Montperreux.

La halle nous attendait !! Pique-nique réconfortant sous les yeux de Danielle qui nous regarde manger : son repas est dans le camion, qui n’arrive pas ! Le chef réitère d’un ton agacé: « toujours conserver son repas avec soi » ! Gilbert ouvre « sa nappe », son parapluie renversé. Excellente idée !

Après-midi, 3h 15 de marche sans les arrêts, sans pluie, sur des pistes souvent boueuses[ ]

Dénivelés cumulés : ??? ; point le plus haut : 1075 m dans la prairie de Jeanne.

Départ dans le chemin du Chablet. Descente acrobatique dans une futaie jusqu’à la Source Bleue dont on ne connaît pas vraiment l’origine. Est-ce une résurgence ? Son calme impressionne autant que la masse de calcaire qui la surplombe. Son bleu turquoise contraste avec le noir du gouffre dont elle émerge.

On suit la rivière qu’on enjambe sur un petit pont de fer. Il faut improviser un sentier non tracé et en accepter les aléas. Pendant que le chef cherche, ses lucifériennes peuvent herboriser et se gaver des fraises des bois qui abondent sur les bas-côtés. On regagne la route en traversant une prairie aux chevaux en mal de caresses.

Quelques dizaines de mètres jusqu’au hameau de Vezenay. Les renseignements d’un chauffeur permettent de retrouver le chemin qui nous ramène sur le GR. De montées - on passe à 1075 m dans le champ de la Jeanne- en descentes, de raccourcis en « rallongis », on atteint les Granges de Malbuisson, puis le village du Touillon avec ses cheminées à tuyé, très évasées à la base, dans lesquelles sont suspendus jambons et saucisses à fumer.

Au Touillon, divertissement chez un hôte polonais : attirés d’abord par des jardinières peintes en trompe l’œil, puis par une étrange sculpture trônant au fond de la cour, notre présence déclenche la ire du chien et attire son maître. Après les salutations, il nous invite à admirer cet ingénieux assemblage de pièces métalliques qui reconstitue un énorme coq ; travail du beau-père. L’accent de notre hôte intrigue et l’entrevue se termine par une conversation en polonais avec Michel et Frédérique.

Après cet intermède très sympathique, on serpente jusqu’à une voie ferrée qu’on longe. Le clocher de Métabief semble bien loin. Les Dalton de BenB se déchaînent, imaginent l’attaque du train qui se propulse, crachant un polluant nuage de fumées noires. Quart d’heure de détente et de rire avant les derniers kilomètres.

Enfin, on atteint le gîte chez Cousin, situé au milieu du village. Enorme bâtisse, bien équipée, grandes chambres. Les Hettmann sont désignés d’office à la chambre royale ; Les Grevet et les Joly partagent un appartement intérieur !

Soirée[ ]

Gilbert offre l’apéritif : un Apremont, vin blanc de Savoie. Menu préparé par ces dames de Bassée en Balade. Saucisses et spaghettis, Apremont et autres ont largement excité des marcheurs soit-disant fourbus ! Cascades de rires et d’exclamations. Michel a beaucoup de peine à, placer sa minute culturelle : « Elle sera très brève car dans le guide vert, il n’y a rien sur Métabief ».

Promenade digestive pour les volontaires et à 22 h les loupiotes sont éteintes.