Différences entre les versions de « Pays basque (été 2012)/littéraire/j4 »

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Le '''Baïgura''' est le sommet principal d’un petit massif isolé du Pays basque intérieur entre les provinces du Labourd et de la Basse-Navarre. C’est le point culminant au nord des bassins de la Nive et de la Bidouze. A ses côtés, au sud, se trouve l’Haltzamendi (818 m)
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''Le Baïgura est le sommet principal d’un petit massif isolé du Pays basque intérieur entre les provinces du Labourd et de la Basse-Navarre. C’est le point culminant au nord des bassins de la Nive et de la Bidouze. A ses côtés, au sud, se trouve l’Haltzamendi (818 m).''
 
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La base de loisir du Baïgura organise la pratique du parapente sur le versant nord du mont. Elle est située entre Hélette et Louhossoa.
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''La base de loisir du Baïgura organise la pratique du parapente sur le versant nord du mont. Elle est située entre Hélette et Louhossoa.''
 
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Un tracteur tirant une remorque aménagée peut monter les touristes au sommet. Aujourd’hui, il est resté aux abris, de même que les parapentes.
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''Un tracteur tirant une remorque aménagée peut monter les touristes au sommet. Aujourd’hui, il est resté aux abris, de même que les parapentes.''
 
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=== Matinée ===
  
'''Matinée :'''
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Nos randonneurs rassemblés sur le parking du gîte sont peu enthousiastes sous cette pluie qui semble de pas vouloir s’arrêter ; Patrice excelle dans les trouvailles de boutades pour remonter le moral : « Ce matin, j’entendais un journaliste affirmer que, d’après les statistiques, la marche accroît de 20 ans la longévité ». Fi de la pluie ! Quelques défections néanmoins, les genoux ayant sérieusement grincé les jours précédents, surtout dans les descentes.
  
Nos randonneurs rassemblés sur le parking du gîte sont peu enthousiastes sous cette pluie qui semble de pas vouloir s’arrêter ; Patrice excelle dans les trouvailles de boutades pour remonter le moral : « ce matin, j’entendais un journaliste affirmer que d’après les statistiques, la marche accroît de20 ans la longévité ». Fi de la pluie !!Quelques défections néanmoins, les genoux ayant sérieusement grincé les jours précédents, surtout dans les descentes.
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Avant d’arriver au parking de la ferme au doux nom basque ''Oyanetcheberria'', la route traverse toute une série de jolies bourgades, propres, encore endormies, disparaissant sous les énormes massifs d’hortensias bleus : Cambo,la ville-jardin et sa superbe station thermale art déco qui vaut le détour, Louhossoa, Hélette…
  
Avant d’arriver au parking de la ferme au doux nom basque, Oyanetcheberria, la route traverse toute une série de jolies bourgades, propres, encore endormies, disparaissant sous les énormes massifs d’hortensias bleus : Cambo,la ville-jardin et sa superbe station thermale Art déco qui vaut le détour, Louhossoa, Hélette…
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Vers 10 heures, le groupe se met en marche dans le plus grand silence, caravane de capes et de parapluies. Début de montée sur la route, puis arrivée dans un sous bois agréable, une hêtraie, très nombreuse dans cette région car les fruits nourrissaient autant les animaux sauvages que les domestiques. De nombreux ruisseaux dévalent. Nous les traversons, à gué, et nous arrivons sur une pente herbeuse envahie de chevaux. Nous continuons de grimper, dos courbés, jusqu’à la crête du massif. Une brève éclaircie permet de découvrir ce cirque dans lequel la lande serpente entre les falaises érodées et les croupes herbeuses. Les nuages s’agglutinent à nouveau et nous atteignons les émetteurs hertziens implantés au sommet du Baïgura. Le vent s’est levé. Il fait froid. Nous supportons les gants.
 
 
Vers 10 h, le groupe se met en marche dans le plus grand silence, caravane de capes et de parapluies. Début de montée sur la route, puis arrivée dans un sous bois agréable, une hêtraie, très nombreuse dans cette région car les fruits nourrissaient autant les animaux sauvages que les domestiques. De nombreux ruisseaux dévalent. Nous les traversons, à gué, et nous arrivons sur une pente herbeuse envahie de chevaux. Nous continuons de grimper, dos courbés, jusqu’à la crête du massif. Une brève éclaircie permet de découvrir ce cirque dans lequel la lande serpente entre les falaises érodées et les croupes herbeuses. Les nuages s’agglutinent à nouveau et nous atteignons les émetteurs hertziens implantés au sommet du Baïgura. Le vent s’est levé. Il fait froid. Nous supportons les gants.
 
  
 
Pique-nique ultra rapide, moitié assis, moitié debout, vaguement protégés du vent derrière un abri technique. La pluie nous épargne pendant le repas.
 
Pique-nique ultra rapide, moitié assis, moitié debout, vaguement protégés du vent derrière un abri technique. La pluie nous épargne pendant le repas.
  
 
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=== Après-midi, le sentier découverte ! ===
'''Après-midi : le sentier découverte !'''
 
  
 
La descente aurait dû être fabuleuse, le long de ce sentier découverte, jalonné de panneaux explicatifs sur la faune et la flore de la région. Nous avons pris le temps de les lire sans bénéficier de la vue. Néanmoins, le panorama ouatiné s’est ouvert brièvement pour permettre un coup d’œil furtif sur la série de petits villages qui logent dans la vallée dont Ossès, Hélette… Qu’on sache au moins que ce paysage est sublime !
 
La descente aurait dû être fabuleuse, le long de ce sentier découverte, jalonné de panneaux explicatifs sur la faune et la flore de la région. Nous avons pris le temps de les lire sans bénéficier de la vue. Néanmoins, le panorama ouatiné s’est ouvert brièvement pour permettre un coup d’œil furtif sur la série de petits villages qui logent dans la vallée dont Ossès, Hélette… Qu’on sache au moins que ce paysage est sublime !
  
Nous suivons le sentier à flanc de croupe couverte de la « fougère aigle » très répandue au pays basque car elle profite du climat purement atlantique. Haute, les pottoks aiment s’y cacher.
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Nous suivons le sentier à flanc de croupe couverte de la ''fougère aigle'' très répandue au pays basque car elle profite du climat purement atlantique. Haute, les pottoks aiment s’y cacher.
  
A 15h45, nous retrouvons les voitures, contents de nous mettre à l’abri, d’avoir pris un bon bol d’air mais aussi désolés de n’avoir pas pu profiter des paysages.
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À 15 heures 45, nous retrouvons les voitures, contents de nous mettre à l’abri, d’avoir pris un bon bol d’air mais aussi désolés de n’avoir pas pu profiter des paysages.
  
Comme tous les jours, au retour de la randonnée, les trois juniors se précipitent à la piscine et aujourd’hui, les tiques ont attaqué. Papy Jean-Luc se transforme en extracteur de tiques ; intervention indispensable car ces vilaines bêtes peuvent être à l’origine d’une maladie grave. Super Papy !!
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Comme tous les jours, au retour de la randonnée, les trois juniors se précipitent à la piscine et aujourd’hui, les tiques ont attaqué. Papy Jean-Luc se transforme en extracteur de tiques ; intervention indispensable car ces vilaines bêtes peuvent être à l’origine d’une maladie grave. Super Papy !
  
 
Pendant ce temps, les copines ont circulé dans le secteur et fait un peu de shopping.
 
Pendant ce temps, les copines ont circulé dans le secteur et fait un peu de shopping.
  
19h30 : le cuisinier continue de nous faire goûter les spécialités basques. Ce soir, tarte fine à la tomate, l’axoa et ses pommes de terre sautées, le fromage de brebis à la gelée de pomme et au piment d’Espelette.
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19 heures 30, le cuisinier continue de nous faire goûter les spécialités basques. Ce soir, tarte fine à la tomate, l’axoa et ses pommes de terre sautées, le fromage de brebis à la gelée de pomme et au piment d’Espelette.
 
 
Comme tous les soirs, Patrice présente la sortie du lendemain, nous affirmant qu’il fera très beau ! Effectivement, vers 21h30, l’horizon se dégage donc tous les espoirs sont permis.
 
 
 
 
 
 
 
  
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Comme tous les soirs, Patrice présente la sortie du lendemain, nous affirmant qu’il fera très beau ! Effectivement, vers 21 heures 30, l’horizon se dégage donc tous les espoirs sont permis.
  
 
== Le parcours ==
 
== Le parcours ==
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* Longueur de l'itinéraire : 17 km  
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* Longueur de l'itinéraire : 13 km  
* Dénivelée positive cumulée : 550 m
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* Dénivelée positive cumulée : 750 m
* Dénivelée négative cumulée : 550 m
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* Dénivelée négative cumulée : 750 m
* Altitude maxi : 550 m
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* Altitude maxi : 780 m
* Altitude mini : 0 m
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* Altitude mini : 60 m
* Altitude moyenne : 260 m
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* Altitude moyenne : 450 m
| width="70%" | <VisuGPX index="1343208743&ign" large="1" style="margin:10px; float:right;">Le Jaizkibel</VisuGPX>
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== Le tracé ==
 
<VisuGPX index="1343208743" large="1" style="margin:0px;float:left" >Hondarribia et le Cabo Higuer</VisuGPX>
 
 
 
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Version actuelle datée du 22 mars 2013 à 18:05

Mercredi 11 juillet, le Baïgura (897 m) en boucle depuis la ferme Oyanetcheberria[ ]

Le Baïgura est le sommet principal d’un petit massif isolé du Pays basque intérieur entre les provinces du Labourd et de la Basse-Navarre. C’est le point culminant au nord des bassins de la Nive et de la Bidouze. A ses côtés, au sud, se trouve l’Haltzamendi (818 m).

La base de loisir du Baïgura organise la pratique du parapente sur le versant nord du mont. Elle est située entre Hélette et Louhossoa.

Un tracteur tirant une remorque aménagée peut monter les touristes au sommet. Aujourd’hui, il est resté aux abris, de même que les parapentes.

Matinée[ ]

Nos randonneurs rassemblés sur le parking du gîte sont peu enthousiastes sous cette pluie qui semble de pas vouloir s’arrêter ; Patrice excelle dans les trouvailles de boutades pour remonter le moral : « Ce matin, j’entendais un journaliste affirmer que, d’après les statistiques, la marche accroît de 20 ans la longévité ». Fi de la pluie ! Quelques défections néanmoins, les genoux ayant sérieusement grincé les jours précédents, surtout dans les descentes.

Avant d’arriver au parking de la ferme au doux nom basque Oyanetcheberria, la route traverse toute une série de jolies bourgades, propres, encore endormies, disparaissant sous les énormes massifs d’hortensias bleus : Cambo,la ville-jardin et sa superbe station thermale art déco qui vaut le détour, Louhossoa, Hélette…

Vers 10 heures, le groupe se met en marche dans le plus grand silence, caravane de capes et de parapluies. Début de montée sur la route, puis arrivée dans un sous bois agréable, une hêtraie, très nombreuse dans cette région car les fruits nourrissaient autant les animaux sauvages que les domestiques. De nombreux ruisseaux dévalent. Nous les traversons, à gué, et nous arrivons sur une pente herbeuse envahie de chevaux. Nous continuons de grimper, dos courbés, jusqu’à la crête du massif. Une brève éclaircie permet de découvrir ce cirque dans lequel la lande serpente entre les falaises érodées et les croupes herbeuses. Les nuages s’agglutinent à nouveau et nous atteignons les émetteurs hertziens implantés au sommet du Baïgura. Le vent s’est levé. Il fait froid. Nous supportons les gants.

Pique-nique ultra rapide, moitié assis, moitié debout, vaguement protégés du vent derrière un abri technique. La pluie nous épargne pendant le repas.

Après-midi, le sentier découverte ![ ]

La descente aurait dû être fabuleuse, le long de ce sentier découverte, jalonné de panneaux explicatifs sur la faune et la flore de la région. Nous avons pris le temps de les lire sans bénéficier de la vue. Néanmoins, le panorama ouatiné s’est ouvert brièvement pour permettre un coup d’œil furtif sur la série de petits villages qui logent dans la vallée dont Ossès, Hélette… Qu’on sache au moins que ce paysage est sublime !

Nous suivons le sentier à flanc de croupe couverte de la fougère aigle très répandue au pays basque car elle profite du climat purement atlantique. Haute, les pottoks aiment s’y cacher.

À 15 heures 45, nous retrouvons les voitures, contents de nous mettre à l’abri, d’avoir pris un bon bol d’air mais aussi désolés de n’avoir pas pu profiter des paysages.

Comme tous les jours, au retour de la randonnée, les trois juniors se précipitent à la piscine et aujourd’hui, les tiques ont attaqué. Papy Jean-Luc se transforme en extracteur de tiques ; intervention indispensable car ces vilaines bêtes peuvent être à l’origine d’une maladie grave. Super Papy !

Pendant ce temps, les copines ont circulé dans le secteur et fait un peu de shopping.

19 heures 30, le cuisinier continue de nous faire goûter les spécialités basques. Ce soir, tarte fine à la tomate, l’axoa et ses pommes de terre sautées, le fromage de brebis à la gelée de pomme et au piment d’Espelette.

Comme tous les soirs, Patrice présente la sortie du lendemain, nous affirmant qu’il fera très beau ! Effectivement, vers 21 heures 30, l’horizon se dégage donc tous les espoirs sont permis.

Le parcours[ ]

Temps total : à peine 6 heures arrêts compris ; ils ne furent pas nombreux.
Météo : pluie toute la journée ; horizon complètement bouché ; superbe panorama sur la côte, occulté.

  • Longueur de l'itinéraire : 13 km
  • Dénivelée positive cumulée : 750 m
  • Dénivelée négative cumulée : 750 m
  • Altitude maxi : 780 m
  • Altitude mini : 60 m
  • Altitude moyenne : 450 m