Différences entre les versions de « Pyrénées, de Cauterets au Vignemale (été 2009) littéraire j4 »

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{{Navigation CR|avant=Pyrénées, de Cauterets au Vignemale (été 2009) littéraire j3|après=Pyrénées, de Cauterets au Vignemale (été 2009) littéraire j5}}
 
{{Navigation CR|avant=Pyrénées, de Cauterets au Vignemale (été 2009) littéraire j3|après=Pyrénées, de Cauterets au Vignemale (été 2009) littéraire j5}}
  
== Le tour du massif de la Cardinquère et ses lacs ==
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== Plateau du Lisey et le Turon des Oules ==
1070 m de dénivelée ; longue journée de 9 heures avec les arrêts.
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Le col de Riou, initialement prévu, est abandonné pour cause de brouillard. Journée de semi détente.
  
==== Matinée ====
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[[Image:2009-Turon01.jpg|thumb|left|Les BenBistes décidés.]]
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==== Matinée et après-midi ====
  
Départ à 7 heures 20 du gîte pour aller garer les voitures au parking du Pont d'Espagne. Première journée où l'on découvre enfin les sommets qui entourent Cauterets. « Admirez la possibilité du soleil » ! raille Patrice. Les appareils photo crépitent, au cas où…
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* Départ du gîte à pieds à 8 heures de 23 BenBistes bien déterminés, malgré le brouillard qui ne décolle pas des sommets.
 
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* Descente de la rue Joffre jusqu'aux Thermes, et, après le fronton, la troupe s’engage dans la forêt du Lisey sur le GR 10. Montée agréable en sous-bois et en pente douce pendant 3 heures. Petit crochet au belvédère du Turon des Oules pour tenter d’admirer le beau panorama sur Cauterets niché dans le fond de la vallée. Arrivés sur le plateau du Lisey et courte pause pour un petit en-cas.  
Deux groupes se séparent, l'un emmené par Patrice pour la grande boucle et l'autre emmené par Jean-Luc pour le refuge Wallon. En fait il conduira ses ouailles pique-niquer au premier lac d'Embarrat.
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[[Image:2009-Turon02.jpg|thumb|right|Montée dans la forêt du Lisey.]]
 
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* Le groupe se scinde en deux. Le groupe des raisonnables ou des réalistes, sous la houlette de Jean-Luc, Patrice et Joëlle, longe le plateau du Lisey et entame la descente vers l'auberge d'Hortense. Pique-nique agréable sous un rayon de soleil dans une clairière, complété par un café chez Hortense dans la rue de la soif. Charmante terrasse avec vue plongeante sur Cauterets. A la grande surprise de tous et sous les railleries, le deuxième groupe surgit très rapidement. Que s'est-il donc passé pour les voir revenir si vite ?
Jusqu'au premier lac, les deux groupes se suivent selon leur rythme. Tout d'abord, le groupe emmené par Patrick :
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* Huit infatigables ou téméraires, Marie-Jo, Annie et Christian, Alain, Gilbert, Dominique G., Richard et Jacques décident de monter au col du Riou. Bardés de carte et de GPS, la navigation semblait évidente… sauf qu’il manquait les anti-brouillard. En coupant par les pâtures dans l'espoir de trouver un chemin, invisible dans la purée de pois, ils se sont lancés dans un exercice d'orientation au milieu des vaches, en ligne tels des tirailleurs à l’assaut, mais très vite pris au piège. Les éléments ont eu raison de leur ténacité et c’est penauds et un tantinet vexés qu’ils ont retrouvé les copains à l'auberge Hortense pour savourer, eux aussi, une longue détente sur la terrasse, hors brouillard.
* Traversée du Pont d'Espagne, admirant au passage la succession de superbes cascades à la confluence des gaves de Gaube et du Marcadau dans un chaos de rocs auréolés d'écume, se déversant dans une forêt de sapins et de pins sylvestres. Le vieux pont, d'une vingtaine de mètres, soutenus par une arche unique, construit en 1886, permettait aux bergers et aux colporteurs de rejoindre la frontière espagnole par un chemin muletier.
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[[Image:2009-Turon03.jpg|thumb|left|Cauterets de haut.]]
* Puis traversée d’un vaste espace pastoral où paissent tranquillement les vaches : le plateau du Clot qui conduit au chalet du Clot. Nous passons devant un rocher école planté dans cette immense prairie et observons l'atterrissage de l'hélicoptère, ravitailleur du refuge. Nous traversons le plan d'eau et débouchons très vite sur le long plateau de Cayan à 1632 m. Sur notre droite, nous découvrons nettement les grandes parois de la Cardinquère et une mignonne cascade qui descend des sommets. « Nous allons monter au dessus d'elle », annonce Patrice. Cris d'horreur !
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* Puis, petite heure de descente pour rentrer tranquillement au gîte Beau Soleil.
* Au bout du plateau de Cayan, nous laissons sur la gauche le sentier qui monte au refuge Wallon et franchissons le pont de Cayan à droite. Nous montons en lacets sur la rive gauche du torrent de l'Embarrat pour atteindre un beau belvédère qui surplombe le plateau de Cayan. De là, nous apercevons tout en bas, un ensemble de silhouettes: c'est le groupe de Jean-Luc qui réfléchit !
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* Celles et ceux restés au gîte se sont aussi bien occupés. Séance aux Thermes, courses en ville, compte-rendu, lecture et beaucoup de rire.  
* montée à travers les rochers, dans les pins, sur un vrai sentier de montagne. Deux salamandres égarées sur le chemin ont échappé aux chaussures. À chaque virage, le plateau de Cayan se découvre sous un angle différent. Au fond d'un cirque, nous franchissons un petit col et arrivons au premier lac d'Embarrat à 2078 m. La montée est assez abrupte. Nous atteignons très vite le lac supérieur. Et encore une croupe derrière laquelle se dissimule un lac minuscule au fond d'une combe. Devant nous, un immense cirque et le chemin qui serpente sur le flanc d'un sommet vers un col. Voilà enfin le lac du Pourtet à 2420 m adossé au pic Soum de Bassian, et aux aiguilles du Pic d'Arrouy. Le soleil nous a accompagné tout le long du chemin permettant d'admirer les cimes, les névés, la flore variée et éclatante. En revanche, peu d'animaux en vue.
 
* pique-nique sur les rives du lac, dérangeant deux pêcheurs. Jacques repère les énormes truites qui le nargue et Christian bombarde sa femme de boules de neige. Les nuages arrivent s'effilochent dans les aiguilles. Le vent se lève et la température chute.
 
 
 
Pendant ce temps, le groupe de Jean-Luc a traversé le plateau de Clot jusqu'au chalet refuge et a assisté aux manœuvres de l'hélicoptère. Il a continué jusqu'au pont de Cayan. Il est tôt. Le chef propose donc une alternative : soit monter au refuge Wallon, comme prévu, soit monter au premier lac d'Embarrat, même temps de marche mais un peu plus de dénivelé. D'un commun accord, la petite troupe suit à un rythme lent et régulier et gagne le lac d'Embarrat sans embarras. Pique-nique tranquille au soleil, puis descente un peu acrobatique par le même chemin. Cet exploit mérite bien un pot que Pierre offre au chalet-refuge du Clot. Tout le monde rentre, ravi.
 
 
 
==== Après-midi ====
 
 
 
* Descente dans la caillasse, en aplomb du lac, juste au dessus du névé. Nous admirons une dernière fois cette combe superbe encore bien ensoleillée. Au détour d'un lacet, à 2309 m, nous découvrons le lac Nère qui signifie noir en occitan. En effet, le reflet de la roche lui donne cette couleur très sombre. Maïté fait remarquer que ce lac baigne dans le silence contrairement aux autres, bruyamment alimentés par les torrents environnants. Descente à découvert dans les rochers. Nous perdons de l'altitude pour atteindre le refuge Wallon à 1865 m. Une petite chapelle émerge d'entre les pins, certains bien inclinés sous la poussée de la neige.
 
* Une bonne boisson, bue au soleil, requinque. Le refuge est situé au carrefour de trois vallons montants, celui qui conduit au lac d'Arratille, celui qui conduit au col de la Fache et un autre qui remonte vers le col de Cambalès. L'environnement pastoral paisible décontracte.  
 
* Longue et lente descente jusqu’au plateau de Cayan, en suivant le gave du Marcadau, à travers les rochers et les bois. Puis c'est l'interminable traversée du plateau de Cayan jusqu'au Pont d'Espagne et vers 17 heures nous retrouvons les voitures, harassés mais grandement satisfaits.  
 
  
 
==== Soirée ====
 
==== Soirée ====
  
La présentation du programme du lendemain soulève beaucoup de questionnement et d'agitation. Finalement, décision est prise pour une randonnée facile permettant un repos bien mérité avant d'attaquer une course plus corsée vendredi.
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* Patrice présente le programme du Cabaliros et propose aussi quelques possibilités plus light pour ceux qui le souhaitent.
 
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* Avant son départ, Jean-Luc remercie Maité et Patrice pour la remarquable organisation de ce séjour qui n'aurait pas eu lieu sans cette encontre fortuite de Patrice et Gilbert chez Dominique, frère de Patrice.  
La chambrée Chabarou, Bernard et Jean-Luc, offre l'apéritif, un bon petit rosé.  
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* Les trois copines Ghislaine, Jacqueline et Renée-Claude offrent l'apéritif, le jurançon fruité, déjà bien apprécié. La température monte ! Pas de minute culturelle mais une petite anecdote racontée par Patrice sur les rivalités entre basques et béarnais et surtout la chanson des Montagnards en l'honneur de Maïté.  
 
 
Michel présente ensuite la minute culturelle : Cauterets, la cité des ''Frétayrés''. Dès le XVI{{sup|e}} siècle, la station détenait l'exclusivité des soins par frottements, massage à l'eau thermale que prodiguaient les ''frétayrés'' ou frotteurs, recrutés parmi les bergers. Ces pionniers de la kinésithérapie, soignaient avec un zèle qui les portait « aux frictions en tous genres ». L'eau de Cauterets favorisait les grossesses, disait-on et les ''frétayrés'' aidèrent sans doute à asseoir cette réputation. Lorsque la reine Hortense, femme de Louis Bonaparte, roi de Hollande, mis au monde le futur Napoléon III, un peu moins de neuf mois après son passage à Cauterets, on se posa quelques questions !
 
  
Dans la bonne humeur habituelle, nous retrouvons le restaurant : excellente soupe, melon et poule au pot d’Henri IV suivis d'un moelleux au chocolat maison, succulent, et d'une crème anglaise.
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Ce soir, au dîner, la garbure.
  
 
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Version actuelle datée du 19 septembre 2009 à 18:16

Accueil > Pyrénées, de Cauterets au Vignemale > Compte rendu




Plateau du Lisey et le Turon des Oules[ ]

Le col de Riou, initialement prévu, est abandonné pour cause de brouillard. Journée de semi détente.

Les BenBistes décidés.

Matinée et après-midi[ ]

  • Départ du gîte à pieds à 8 heures de 23 BenBistes bien déterminés, malgré le brouillard qui ne décolle pas des sommets.
  • Descente de la rue Joffre jusqu'aux Thermes, et, après le fronton, la troupe s’engage dans la forêt du Lisey sur le GR 10. Montée agréable en sous-bois et en pente douce pendant 3 heures. Petit crochet au belvédère du Turon des Oules pour tenter d’admirer le beau panorama sur Cauterets niché dans le fond de la vallée. Arrivés sur le plateau du Lisey et courte pause pour un petit en-cas.
Montée dans la forêt du Lisey.
  • Le groupe se scinde en deux. Le groupe des raisonnables ou des réalistes, sous la houlette de Jean-Luc, Patrice et Joëlle, longe le plateau du Lisey et entame la descente vers l'auberge d'Hortense. Pique-nique agréable sous un rayon de soleil dans une clairière, complété par un café chez Hortense dans la rue de la soif. Charmante terrasse avec vue plongeante sur Cauterets. A la grande surprise de tous et sous les railleries, le deuxième groupe surgit très rapidement. Que s'est-il donc passé pour les voir revenir si vite ?
  • Huit infatigables ou téméraires, Marie-Jo, Annie et Christian, Alain, Gilbert, Dominique G., Richard et Jacques décident de monter au col du Riou. Bardés de carte et de GPS, la navigation semblait évidente… sauf qu’il manquait les anti-brouillard. En coupant par les pâtures dans l'espoir de trouver un chemin, invisible dans la purée de pois, ils se sont lancés dans un exercice d'orientation au milieu des vaches, en ligne tels des tirailleurs à l’assaut, mais très vite pris au piège. Les éléments ont eu raison de leur ténacité et c’est penauds et un tantinet vexés qu’ils ont retrouvé les copains à l'auberge Hortense pour savourer, eux aussi, une longue détente sur la terrasse, hors brouillard.
Cauterets de haut.
  • Puis, petite heure de descente pour rentrer tranquillement au gîte Beau Soleil.
  • Celles et ceux restés au gîte se sont aussi bien occupés. Séance aux Thermes, courses en ville, compte-rendu, lecture et beaucoup de rire.

Soirée[ ]

  • Patrice présente le programme du Cabaliros et propose aussi quelques possibilités plus light pour ceux qui le souhaitent.
  • Avant son départ, Jean-Luc remercie Maité et Patrice pour la remarquable organisation de ce séjour qui n'aurait pas eu lieu sans cette encontre fortuite de Patrice et Gilbert chez Dominique, frère de Patrice.
  • Les trois copines Ghislaine, Jacqueline et Renée-Claude offrent l'apéritif, le jurançon fruité, déjà bien apprécié. La température monte ! Pas de minute culturelle mais une petite anecdote racontée par Patrice sur les rivalités entre basques et béarnais et surtout la chanson des Montagnards en l'honneur de Maïté.

Ce soir, au dîner, la garbure.