Modification de Pyrénées, de Troumouse et Gavarnie au Monte Perdido (été 2009) littéraire j6
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== Retour à Gavarnie par la Brèche de Roland == | == Retour à Gavarnie par la Brèche de Roland == | ||
==== Matinée ==== | ==== Matinée ==== | ||
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Quelle nuit, bercée par les bourrasques rageuses ! Vent en folie qui mugit, rugit, fait tournoyer, claquer tout ce qui est mal arrimé. Fenêtres obligatoirement closes. Vingt-sept haleines s’exhalent dans ce bocal qui devient vite irrespirable. « Véritable serre à orchidées » dira Alain. | Quelle nuit, bercée par les bourrasques rageuses ! Vent en folie qui mugit, rugit, fait tournoyer, claquer tout ce qui est mal arrimé. Fenêtres obligatoirement closes. Vingt-sept haleines s’exhalent dans ce bocal qui devient vite irrespirable. « Véritable serre à orchidées » dira Alain. | ||
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Départ simultané des deux groupes à 8 heures, vers l’incontournable doline à retraverser. Un groupe s’oriente plus à l’est l’autre plus à l’ouest, sans jamais se perdre de vue, se retrouvant pour l’ascension du névé et du pierrier instable qui mènent à la Brèche. | Départ simultané des deux groupes à 8 heures, vers l’incontournable doline à retraverser. Un groupe s’oriente plus à l’est l’autre plus à l’ouest, sans jamais se perdre de vue, se retrouvant pour l’ascension du névé et du pierrier instable qui mènent à la Brèche. | ||
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Pique-nique, accrochés aux rochers qui barrent l’ouverture de la Brèche. Quelques courants d’air imposent de s’abriter. Grand ciel bleu. La glace projetée sur les rochers leur donne des airs de sculptures contemporaines. Des [http://www.oiseaux.net/oiseaux/chocard.a.bec.jaune.html chocards] effrontés, genre de corneilles à bec jaune et pattes rouges, picoreraient bien nos sandwichs dans nos mains. Passage intense dans cette brèche. | Pique-nique, accrochés aux rochers qui barrent l’ouverture de la Brèche. Quelques courants d’air imposent de s’abriter. Grand ciel bleu. La glace projetée sur les rochers leur donne des airs de sculptures contemporaines. Des [http://www.oiseaux.net/oiseaux/chocard.a.bec.jaune.html chocards] effrontés, genre de corneilles à bec jaune et pattes rouges, picoreraient bien nos sandwichs dans nos mains. Passage intense dans cette brèche. | ||
==== Après-midi ==== | ==== Après-midi ==== | ||
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Brèche franchie, nous voici côté français, le refuge des Sarradets en contrebas. Dernier verrou vertical à descendre. De face ou de dos ? Les conseils précis de la technicienne Marie-Charlotte furent précieux une fois encore, les isards du groupe caracolant déjà au pied de ce mur, prêts à dégringoler le long névé qui plonge sur le refuge. Le défoulement ! Fi du talon bien enfoncé dans la neige et des muscles des cuisses qui geignent ! La glissade sur les fesses est bien plus rapide, plus émoustillante. Jean-Michel ouvre la voie et quelques uns osent le suivre. Grande rigolade. | Brèche franchie, nous voici côté français, le refuge des Sarradets en contrebas. Dernier verrou vertical à descendre. De face ou de dos ? Les conseils précis de la technicienne Marie-Charlotte furent précieux une fois encore, les isards du groupe caracolant déjà au pied de ce mur, prêts à dégringoler le long névé qui plonge sur le refuge. Le défoulement ! Fi du talon bien enfoncé dans la neige et des muscles des cuisses qui geignent ! La glissade sur les fesses est bien plus rapide, plus émoustillante. Jean-Michel ouvre la voie et quelques uns osent le suivre. Grande rigolade. | ||
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Dernier obstacle à franchir : la cascade. Le groupe de Jean-Luc démarre le premier et sautille allègrement de rocher en rocher jusqu’à la chute d’eau. L’enjeu : se mouiller le moins possible ! Pari gagné en s’aidant de la chaîne prévue. Quelques petits futés, entraînés par Jean-Michel, toujours lui, ont trouvé un passage « sec » ! Après ce dernier exploit, séance de bronzage sur les rochers, les yeux rivés sur l’autre groupe qui amorce le passage de la cascade. Combien dans l’eau, en passant sur ce pont de neige incertain ? Et, vlouf ! Sylvie disparaît. Fou rire général, sauf le chef, qui se voit déjà une ouaille manquante. Elle réapparaît, même pas mouillée ! | Dernier obstacle à franchir : la cascade. Le groupe de Jean-Luc démarre le premier et sautille allègrement de rocher en rocher jusqu’à la chute d’eau. L’enjeu : se mouiller le moins possible ! Pari gagné en s’aidant de la chaîne prévue. Quelques petits futés, entraînés par Jean-Michel, toujours lui, ont trouvé un passage « sec » ! Après ce dernier exploit, séance de bronzage sur les rochers, les yeux rivés sur l’autre groupe qui amorce le passage de la cascade. Combien dans l’eau, en passant sur ce pont de neige incertain ? Et, vlouf ! Sylvie disparaît. Fou rire général, sauf le chef, qui se voit déjà une ouaille manquante. Elle réapparaît, même pas mouillée ! | ||
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Pour ma part, je voudrais souligner, en toute simplicité, l’ambiance assez exceptionnelle que j’ai toujours rencontrée dans ces randonnées et en particulier l’esprit d’entraide, le soutien de tous apporté lors d’un moment de fatigue ou d’une blessure, l’encouragement et l’attention permanente de tous celles et ceux qui encadrent. Belle réussite du chef. | Pour ma part, je voudrais souligner, en toute simplicité, l’ambiance assez exceptionnelle que j’ai toujours rencontrée dans ces randonnées et en particulier l’esprit d’entraide, le soutien de tous apporté lors d’un moment de fatigue ou d’une blessure, l’encouragement et l’attention permanente de tous celles et ceux qui encadrent. Belle réussite du chef. | ||
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