Cracovie et Tatras (été 2010) littéraire j5

De Entre Amis
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Mardi 13 juillet, orage sur le Grzes[ ]

Départ à 8 heures pour la Dolina Chochołowska, la vallée que Jean-Paul II aimait tant et dont un chemin rappelle ses balades. Embouteillage à Zakopane, cette ville qui ne comptait que quelques maisons au milieu du XIXe siècle. Le car nous laisse au parking et un train de voitures emmenées par un tracteur nous évite quatre kilomètres à pied. Montée pédestre vers le refuge Schronisko na Chochołowskiej Polanie qui culmine à 1146 m. Cette vallée est parsemée de grottes qui font le bonheur des spéléologues et de l'eau qui rejaillit. Paweł nous montre une résurgence qui débite plusieurs milliers de litres à la seconde au printemps. Bientôt la vallée s'élargit et le refuge est atteint. Chantal, Marie-Madeleine et Dominique décident de passer le reste de la journée autour du refuge.

Le reste de de la troupe suit Paweł pour monter au Grzes 1653 m. Chemin facile dans la forêt de sapins, dans la chaleur et sous les nuages maintenant. Premier coup de tonnerre, suivi de bien d'autres et de la pluie qui tombe drue. Veste, parapluie, protection ; la pluie redouble de violence, le tonnerre gronde, la foudre tombe à une centaine de mètres de nous ; il y a très peu d'écart entre l'éclair et l'énorme coup de tonnerre qui résonne dans la vallée.

La pluie diminue, nous redescendons, Paweł regarde le ciel, détecte un peu de bleu et décide de remonter. Bien lui en a pris car le ciel se débarrasse de ses nuages. Nous montons, séchons sur place, profitons d'un replat pour manger un morceau et continuer de sécher. Nous repartons et atteignons le sommet à la frontière de la Slovaquie et de la Pologne. Malheureusement, l'orage menace encore et Paweł décide d'écourter la balade qui devait se poursuivre sur une arête.

Retour au refuge. Nous cherchons nos trois absents, les attendons un peu. Pas de réponse au téléphone. Je décide de faire un bout du chemin papal. Ils ne sont toujours pas là. Nous décidons qu'ils doivent avoir commencé la descente. Marche, petit train, parking : les trois n'y sont pas ! Téléphone, Dominique répond qu'il nous attend au refuge. Ils auront la chance d'effectuer la descente en calèche pendant le reste du groupe visite une fromagerie !

Retour, repas et ses pommes de terre à l'eau parsemée d'aneth, visite au restaurant pour établir un menu, excellente nuit !