Périgord noir (automne 2016)/littéraire/j0
Mardi 25 octobre
La Chapelle-Aubareil et son territoire aux gisements préhistoriques
Matinée Météo mi-figue mi–raisin. Vers 9h 15, les voitures se garent au cœur du village. Le groupe au complet est en forme et la marche est menée rondement par champs, forêts et vallons, sentiers ou pistes parfois goudronnées. La perspective d’une averse Nous randonnons à l’Est de la Chapelle-Aubareil, descendons un peu jusqu’au village de Molière et remontons jusqu’à La Sagne, croisant d’autres bourgs tels « Les Bruges, La Selve. Le pique-nique, apporté par Cyril nous attend à La Sagne. L’apéritif est à base de fruits rouges. Nous aurons ainsi pu découvrir et goûter la grande variété des apéritifs régionaux. Ce déjeuner est très animé. Peut-être est-ce la vue de ce ciel qui s’assombrit terriblement qui électrise les randonneurs !
Après-midi Nous reprenons la piste forestière qui traverse les champs et descend vers l’étang du Turançonais que nous longeons, les berges bordées d’arbres. Un escadron de foulques, selon les connaisseurs, s’ébat dans ce calme divin. Nous doublons le Moulin de Madame, plus loin passons devant de manoir de l’Air et remontons sur La Chapelle. Évidemment, la pluie s’est réveillée quand nous avons levé le camp du pique-nique, pas violente mais agaçante avec ces arbres qui s’égouttent sur nos têtes. À 15h nous retrouvons les voitures. Un très dernier rayon de soleil rasant illumine les belles façades de pierre des maisons. Le bourg est dominé par une tour, vestige d’un château médiéval vraisemblablement démantelé pour bâtir les maisons: en témoignent les chaînages d’angle, linteaux et jambages en pierre de taille, meurtrières, bretèches, fenêtres à meneaux …Par ailleurs, des outils en silex retrouvés attestent de l’occupation de ce territoire dès la préhistoire et des pièces de monnaie romaine datées de 69 à 269 après J-C, à la Sagne, témoignent de l’époque Gallo-romaine. Sur la route de retour vers les gîtes, nous jetons un coup d’œil au très beau village médiéval de Saint Geniès : le donjon en ruines du vieux château du XIIe s. qui se dresse en bordure du village et le Château bâti au XVIe siècle, en forme de U, son toit couvert de lauzes. Au XVIIe siècle, une tour carrée contenant un escalier à vis est ajoutée. Nous entrons dans l’église Notre-Dame de l’Assomption également couverte de lauzes, datant des XIIe et XVe siècles. Austère, elle donne l’impression d’une église fortifiée. Dommage que le soleil soit absent !
Soirée, animée : Adoubement d’Edwige Après un dîner de fête, typiquement périgourdin -salade verte aux lardons suivie de magrets cuits à point accompagnés de pommes de terre sarladaises fondantes puis le fromage et la tarte aux noix pour terminer- nous descendons dans la salle de réunions. Cérémonie traditionnelle à laquelle aucun nouvel adhérent n’échappe, « Tonton » Daniel aux commandes. Ce soir, Edwige est sur le grill, une très sympathique toulousaine qui apparemment, n’avait jamais entendu le moindre mot du langage des Hauts de France ! Mais pour être un « parfait » marcheur de BenB, il y a un minimum à connaître d’où l’épreuve de thème et de version. Avec l’humour bien connu de Daniel et son imagination, Edwige déconcertée voire un peu abasourdie joue le jeu avec bonne humeur. Le rire accompagna largement cette soirée. Un vrai casse-noix récompensa ses efforts pour tenter de casser une noix entre deux cailloux, facétie de BenB. Suivirent les remerciements et les cadeaux - à Dominique « séjour réussi grâce à son implication. Tous très heureux » - à Patrice qui a discrètement mais efficacement apporté sa contribution, toujours soutenu par Maïté Dominique remercie ses aides de camps et tout le groupe : « ce fut un grand plaisir de préparer ce séjour. J’aime reconnaître, organiser, marcher. Merci pour votre bonne humeur, votre allant à découvrir cette magnifique région très riche ». À l’année prochaine, même lieu !