Tour des Écrins (été 2013)/littéraire/j1
Dimanche 14 juillet, de Huez (1560 m) à Besse (1550 m)[ ]
Rude journée de mise en jambes
Matinée, de Huez (1560 m) aux villages de Clavans-le-Haut et Clavans-le-Bas (1365 m)[ ]
Devant monter du Bourg d’Oisans à Huez en bus navette à 8 heures 30, le lever à 6 heures 30 s’impose. Soleil radieux pour cette première journée. Le responsable du gîte nous amène aimablement à la gare routière, en deux fournées.
La navette suit la vallée de Ferrand, une des six vallées de l’Oisans, très encaissée, aux plissements rocheux impressionnants. Déploiement extraordinaire de camping cars plantés en équilibre le long de la route qui monte à Alpes d’Huez, occupant le moindre virage ou anfractuosité. Beaucoup de belges et de hollandais sont déjà présents en attente du passage du Tour de France.
Le soleil cogne dès le matin. Les passages dans les sous-bois apportent une légère fraîcheur très appréciée. Les montées, dont celle au col de Sarenne (2000 m), franchi en fin de matinée et où Monique nous quitte, et la grande descente dans la caillasse vers les villages de Clavans sont particulièrement abruptes. Curieusement Clavans-le-Haut est plus bas que Clavans-le-Bas qui nous accueille pour le pique-nique et le café.
Après-midi, de Clavans-le-Bas (1365 m) à Besse (1550 m)[ ]
Nous avons tenu un bon rythme et atteignons le gîte de Besse, Le Sarret, à 16 heures 30. La route qui traverse le village est encore en pierres et en terre herbeuse. Les vieilles maisons de pierres et de bois de Besse et des villages de Clavans, joliment restaurées et fleuries, se serrent les unes contre les autres comme dans tous les villages de montagne.
Douche, repos, discussions tranquilles en attendant le dîner. Spectacle splendide et gratuit des torrents qui dévalent de la montagne à grande vitesse, habillés d’écume blanche.
De Huez à Besse[ ]
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