Modification de Péronne (printemps 2014)/informations complémentaires
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− | + | == Programme du week-end des 14 et 15 juin 2014 ''Coquelicot et Étang'' == | |
− | == Programme du week-end ''Coquelicot et Étang'' | ||
=== Samedi 14 juin, Bataille de la Somme de 1916 === | === Samedi 14 juin, Bataille de la Somme de 1916 === | ||
− | + | 08:30 : rendez-vous au [[wp:Trou de mine de La Boisselle|Lochnagar Crater (Trou de mine de La Boisselle)]] du hameau de | |
− | : | + | LA BOISSELLE (long. 2.697500E lat. 50.015350N) pour un café/thé de mise en forme à partir de |
− | + | 8h30. Tour pédestre du cratère. | |
− | + | Ce trou de mine de 91m de diamètre et de 21m de profondeur (propriété d’un citoyen anglais) est | |
− | + | maintenant le seul accessible au public. C’est de là que le 1er juillet 1916 à 7h28 les troupes | |
− | : | + | britanniques s’élancent de leurs positions vers une mort imminente. |
− | + | 9h00 : départ en voiture pour le MEMORIAL TERRE-NEUVIEN | |
− | + | BEAUMONT-HAMEL.(long. 2.648048E lat. 50.073461N). | |
− | + | NEWFOUNDLAND = TERRE-NEUVE. Le 1er juillet 1916 à 9h, le Royal Newfoundland Regiment, à | |
− | + | peine sorti des tranchées est pris sous le feu des mitrailleuses allemandes ; 1⁄2 heure plus tard, | |
− | + | tous les officiers sont morts ou blessés. Il ne reste plus que 68 valides. | |
− | + | Le parc terre-neuvien s’étend sur 30ha. Voir l’impressionnant CARIBOU = insigne du Royal | |
− | : | + | Newfoundland Regiment, pointant en direction de l’ennemi. La table d’orientation vous donne une |
− | + | vue précise de la situation des forces en présence. Un seul arbre a échappé à la dévastation du | |
− | + | lieu : « L’ARBRE DU DANGER » dont nous voyons le squelette encore debout. | |
− | + | A l’extrémité du parc, faisant face au « Y RAVIN »,et à la tranchée allemande, le MONUMENT | |
− | + | ECOSSAIS . | |
− | + | Trois voitures partent à Longueval, les chauffeurs reviennent dans l’une à Thiepval | |
− | + | 10h15 : départ en voiture pour LA TOUR D’ULSTER | |
− | + | Elle commémore l’assaut de la 36e division d’ULSTER (= Irlande du Nord), le 1er juillet 1916 à | |
− | + | 7h30. Le soir, un homme sur quatre est tué, blessé ou fait prisonnier. | |
− | + | THIEPVAL MONUMENT FRANCO-BRITANNIQUE | |
− | + | Construit entre 1929 et 1932 ; 45m de haut ; plus de 10 millions de briques ; plaques de pierre | |
− | + | blanche de Portland ; comme tous les sites de mémoire britanniques, entretenu par la | |
− | + | Commonwealth War Graves Commission = CWGC. | |
− | + | C’est le plus grand mémorial de guerre britannique au monde. 72 205 noms de soldats | |
− | + | britanniques et sud-africains disparus sur la Somme entre juillet 1915 et mars 1918 (dont 12 000 le | |
− | + | 1 juillet 1916), non retrouvés ou non identifiés, sont gravés dans la pierre des piliers. | |
− | + | Les Allemands occupent les hauteurs et le village de Thiepval. Les troupes alliées sont restées en | |
− | + | contrebas, dans la vallée de la rivière ANCRE. Les 2 armées s’enterrent. La bataille de Verdun a | |
− | : vestige d’un des deux blockhaus-observatoires allemands dominant le champ de bataille. | + | démarré le 21 février 1916 et l’Etat Major décide de laisser la Somme aux Alliés pour concentrer |
− | + | les Français sur Verdun. Le 1er juillet à 7h20, 100 000 soldats britanniques inexpérimentés, | |
− | + | chargés de 30kg de paquetage, partent à l‘assaut, très vite fauchés par les automitrailleuses | |
− | + | allemandes. Au soir de ce funèbre jour, 60 000 britanniques sont hors de combat (20 000 tués et | |
− | + | 40 000 blessés ou prisonniers). Les pertes allemandes représentent environ 1/10e de ce nombre, | |
− | + | la moyenne d’âge des morts : 25 ans. | |
− | : | + | Ce premier jour de la Bataille de la Somme est un échec, « the bloodiest day of the British Army » |
− | + | (= le jour le plus sanglant de l’histoire de l’armée britannique). | |
− | + | Les voitures restent au parking ; prendre le pique-nique dans le sac | |
− | + | 11h00 : départ à pied pour le CALVAIRE BRETON d’ORVILLERS | |
− | : | + | « Je n’abandonne pas mes Bretons » |
− | + | POZIERES CIMETIERE DES COLONNES | |
− | + | 2 700 hommes enterrés, 14 000 noms de soldats sans sépulture connue gravés sur les murs. | |
− | + | LE GIBRALTAR : vestige d’un des deux blockhaus-observatoires allemands dominant le champ | |
− | + | de bataille. | |
− | + | LE MONUMENT AUX TANKS qui rappelle que c’est ici le 15 septembre 1916 que les chars | |
− | + | apparurent pour la 1ère fois sur un champ de bataille. | |
− | + | LE MONUMENT A LA 1ère DIVISION AUSTRALIENNE : ce sont les Australiens qui reprennent | |
− | + | Pozières (en fait, le village est complètement détruit) et qui sont relevés, épuisés par d’incessantes | |
− | + | contre-attaques d’artillerie, par les Canadiens venant de la FERME DU MOUQUET le 5 | |
− | + | septembre. | |
− | + | Un souvenir touchant de cet affrontement : un capitaine australien reçoit des mains d’un officier | |
− | + | allemand mourant, un paquet de lettres destinées à sa famille. | |
− | + | L’Australie donnera le nom de « Pozières » à l’un de ses villages | |
− | + | BAZENTIN : village natal de LAMARCK | |
− | + | Naturaliste célèbre qui invente le mot « biologie » et dont nous voyons la statue. | |
− | + | LONGUEVAL CIMETIERE DE CATERPILLAR VALLEY | |
− | + | Il abrite le mémorial des disparus néo-zélandais de la Bataille de la Somme de 1916 ; sur les | |
− | + | panneaux de pierre de Portland, 1205 noms de soldats néo-zélandais, dont quelques Maoris, qui | |
− | + | n’ont pas de sépulture connue (penser à la Carrière Wellington d’Arras dont les mineurs néo- | |
− | + | zélandais ont creusé les casernes souterraines) | |
− | + | MEMORIAL NEO-ZELANDAIS érigé à l’endroit que s’est fixé comme objectif, la New Zealand | |
− | + | Division et d’où elle lance son attaque victorieuse le 15 septembre 1916. | |
− | + | LE BOIS DELVILLE (baptisé « DEVIL » = du démon, par les Britanniques), symbolise le courage | |
− | + | et le sacrifice sud-africain. Le15 juillet 1916, la Brigade comprenant 121 officiers et 3 032 hommes | |
− | + | de rang, reçoit la mission de prendre et tenir le bois « à tout prix ». Durant 5 nuits et 6 jours, les | |
− | + | Sud-Africains luttent jusqu’au corps à corps pour conserver ce site. A la relève, le 20 juillet, | |
− | + | seulement 142 hommes sortent de ce qu’il reste du bois. Ce bois, replanté et réaménagé | |
− | + | demeurera la sépulture de ceux qui y sont morts et accueille maintenant le très beau MEMORIAL | |
− | + | SUD-AFRICAIN , dôme surmonté d’une statue en bronze de Castor et Pollux menant un cheval de | |
− | + | combat et s’étreignant les mains en signe d’amitié. Cette œuvre symbolise l’union de tous les | |
− | + | peuples d’Afrique du Sud dans leur détermination à défendre leurs idéaux communs. Ce mémorial | |
− | + | est dédié à tous les Sud-Africains tombés au cours des divers conflits du 20e siècle, en Afrique, en | |
− | + | Europe et au Proche-Orient ; dédicaces en anglais et afrikaans. | |
− | + | MUSEE SUD-AFRICAIN, inauguré en 1986 par le président d’Afrique du Sud. Il commémore les | |
− | + | 25 000 volontaires sud-africains, hommes et femmes de toutes races et de toutes religions, | |
− | + | tombés au cours des 2 guerres mondiales et durant la Guerre de Corée. | |
− | + | Voir les magnifiques bas-reliefs en bronze qui évoquent ces conflits et pour le thème de notre w.e. | |
− | : petit-déjeuner. Prendre le pique-nique. | + | celui intitulé « LE SIXIEME JOUR » qui illustre la sortie des survivants de ce carnage. |
− | + | Détail amusant : un walibi venu d’Afrique du Sud était la mascotte du 4ème régiment d’infanterie | |
− | + | sud-africain. Il accompagne son régiment de 1915 à 1918. | |
− | : départ pour | + | Avec les voitures laissées à cet endroit le matin, les chauffeurs vont rechercher les autres |
− | + | véhicules et nous partons tous en voiture pour la fin du circuit qui nous amène à : | |
− | + | 17h30 : RANCOURT | |
− | + | Il faut prendre ce village situé sur la route Péronne-Bapaume, afin de rompre la voie de | |
− | + | communication des Allemands. Telle est la mission confiée au 32e corps d’armée français le 25 | |
− | + | septembre 1916. Rancourt a aujourd’hui le triste privilège de regrouper sur son territoire 3 | |
− | + | cimetières allemand, britannique et français (8 566 soldats dans ce dernier). | |
− | + | C’est aussi le haut-lieu (et presque le seul) du souvenir de la participation française à la Bataille de | |
− | + | la Somme. | |
− | : visite guidée de | + | LA CHAPELLE DU SOUVENIR FRANÇAIS élevée par la famille DU BOS à la mémoire de son fils |
− | + | et de ses camarades tombés le 25 septembre 1916. | |
− | + | BOUCHAVESNES-BERGEN | |
− | + | Sur la route qui mène à PERONNE, nous passons devant la STATUE DU MARECHAL FOCH | |
− | + | chef des armées françaises. | |
− | + | BOUCHAVESNES-BERGEN est libérée le 4 septembre 1918 par les Australiens. Le village est en | |
− | + | cendres. Un riche industriel norvégien originaire de BERGEN, se rend dans la Somme au | |
− | + | lendemain de la 1ère guerre mondiale pour constater les traces laissées par le conflit. Il déclare la | |
+ | commune de Bouchavesnes comme étant la plus sinistrée et décide d’aider à sa reconstruction ; | ||
+ | c’est ce qui explique les 2 médaillons sur la façade de la mairie : l’un avec le portrait du bienfaiteur, | ||
+ | et l’autre, avec une représentation de BERGEN. Cette dernière ville devient la marraine du village | ||
+ | qui décide d’associer BERGEN à BOUCHAVESNES. | ||
+ | 18h00 : AUBERGE DES REMPARTS à PERONNE | ||
+ | où nous sommes hébergés pour le dîner, la nuitée et le petit-déjeuner. Pique-nique du dimanche | ||
+ | également fourni. | ||
+ | 20h30 CIRCUIT digestif pour découvrir la ville 2,5km | ||
+ | voir l’émouvant MONUMENT AUX MORTS « LA PICARDIE MAUDISSANT LA GUERRE » | ||
+ | Dimanche 15 juin - MARAIS DE HAUTE SOMME | ||
+ | 7h30 : petit-déjeuner. Prendre le pique-nique. | ||
+ | 8h30 :départ pour FEUILLERES où nous garons les voitures ; | ||
+ | Parcours de 13,4 km autour des marais de Curlu | ||
+ | Nous traversons MONACU, village où furent utilisées pour la 1ère fois, le 30 juillet 1916, des | ||
+ | automitrailleuses qui permirent de libérer la commune | ||
+ | La source de l’Irette = puits tournant | ||
+ | Le larris de la montagne de Vaux | ||
+ | 13h00 pique-nique au château féodal de Péronne. | ||
+ | 14h00 - 16h00 : visite guidée de l’HISTORIAL installé dans le château |