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   |auteurPrenom=Léon-Paul
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   |auteurPrenom=Gustave
   |auteur=Fargue
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   |auteur=Flaubert
   |livre=, Le Piéton de Paris
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   |livre=, Par les champs et par les grèves
   |extra=, Éditions Gallimard, collection « L'Imaginaire », 1932, {{nobr|p. 72.}}
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   |extra=, in ''Voyages'', Arléa, 1998, {{nobr|p. 134.}}
 
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Version du 2 octobre 2014 à 10:41

Aujourd'hui, sans trop quitter le coin de sa cheminée où on [Gustave Flaubert et Maxime Du Camp] laisse pour les y retrouver, presque tièdes encore, sa pipe et ses songeries, et sans aucun des poignants arrachements du départ, on s'en va, sac à dos, souliers ferrés aux pieds, gourdin en main, fumée aux lèvres et fantaisie en tête, courir les champs pour coucher dans les auberges dans de grands lits à baldaquin, pour écouter les oiseaux quand il a plu et pour voir, le dimanche, les paysannes sous le porche de l'église sortir de la messe avec leurs grands bonnets blancs et leurs gros jupons rouges, et quoi encore ? pour se hâler la peau à coup sûr et pour attraper des poux peut-être ?

Gustave Flaubert, Par les champs et par les grèves, in Voyages, Arléa, 1998, p. 134.