Différences entre les versions de « GR5 (printemps 2019)/parcours effectué/j20 »
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+ | Excellente nuit, petit déjeuner agréable, remerciements à notre pourvoyeuse de bande de soutien et au metteur en place professionnel, départ tranquille pour nous échauffer et tester la cheville de Jacky. Comme d'habitude nous montons, pour retrouver la Pierra Menta, le sommet emblématique des Aravis et du Beaufortain. Un coup d’œil au magnifique refuge de Presset, refuge que je retrouverai en août avec les participants au Tour du Beaufortain, et nous arrivons au col du Bresson (2469 m). | ||
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+ | Le temps est incertain, les nuages noirs n'annoncent rien de bon, et nous entendons le tonnerre gronder. Nous commençons la descente, raide et caillouteuse à souhait, l'orage se rapproche, protège-sac, veste de pluie, éclairs, il pleut, je porte le piolet sur l'épaule, la pluie devient grêlon, puis grêle, ça cogne sur la tête, les grêles remplissent le chemin d'une couche épaisse, le tonnerre s'éloigne, la pluie cesse, le soleil revient. Nous n'avons plus peur et nous pouvons enlever nos vestes. | ||
+ | La descente se termine, des randonneurs montent, le chemin devient plat, nous évitons Treicol, les chalets d'alpage se multiplient, les pistes les rejoignent pour faciliter l'emploi des trayeuses mobiles et le travail des alpagistes, les cloches des tarines carillonnent. Nous cheminons en balcon au-dessus du lac de Roselend, descentes, montées, peu de plat, puis au Mora, le sentier devient piste, s'assagit et descend tranquillement au gîte de Plan-Mya. Nous y pique-niquons, une boisson, un dessert, l'odeur des ravioles d'escargots cuisinés, du farcement cuit la veille et réchauffé dans la poêle avec du beurre, tout cela nous invite à y revenir pour tout goûter, mais quand ? | ||
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+ | Il nous faut partir, traverser la départementale (1821 m) et ses nombreuses motos, et encore monter, à travers les alpages des Chavonnes (2100 m), puis au col de la Sauce (2307 m) et enfin sur la Crête des Gittes (2538 m) ; petite descente et le refuge qui nous nargue requiert une montée d'une quarantaine de mètres. Accueil, mise à disposition de nos lits, lavage à l'ancienne − eau froide et gant de toilette − les douches étant en panne, une petite bière, repas à dix-huit heures trente avec polenta et viande en sauce, et repos bien mérité. | ||
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Version du 20 juillet 2019 à 19:16
dimanche 7 juillet, du refuge de la Balme Tarentaise au refuge du Col de la Croix du Bonhomme
Excellente nuit, petit déjeuner agréable, remerciements à notre pourvoyeuse de bande de soutien et au metteur en place professionnel, départ tranquille pour nous échauffer et tester la cheville de Jacky. Comme d'habitude nous montons, pour retrouver la Pierra Menta, le sommet emblématique des Aravis et du Beaufortain. Un coup d’œil au magnifique refuge de Presset, refuge que je retrouverai en août avec les participants au Tour du Beaufortain, et nous arrivons au col du Bresson (2469 m).
Le temps est incertain, les nuages noirs n'annoncent rien de bon, et nous entendons le tonnerre gronder. Nous commençons la descente, raide et caillouteuse à souhait, l'orage se rapproche, protège-sac, veste de pluie, éclairs, il pleut, je porte le piolet sur l'épaule, la pluie devient grêlon, puis grêle, ça cogne sur la tête, les grêles remplissent le chemin d'une couche épaisse, le tonnerre s'éloigne, la pluie cesse, le soleil revient. Nous n'avons plus peur et nous pouvons enlever nos vestes.
La descente se termine, des randonneurs montent, le chemin devient plat, nous évitons Treicol, les chalets d'alpage se multiplient, les pistes les rejoignent pour faciliter l'emploi des trayeuses mobiles et le travail des alpagistes, les cloches des tarines carillonnent. Nous cheminons en balcon au-dessus du lac de Roselend, descentes, montées, peu de plat, puis au Mora, le sentier devient piste, s'assagit et descend tranquillement au gîte de Plan-Mya. Nous y pique-niquons, une boisson, un dessert, l'odeur des ravioles d'escargots cuisinés, du farcement cuit la veille et réchauffé dans la poêle avec du beurre, tout cela nous invite à y revenir pour tout goûter, mais quand ?
Il nous faut partir, traverser la départementale (1821 m) et ses nombreuses motos, et encore monter, à travers les alpages des Chavonnes (2100 m), puis au col de la Sauce (2307 m) et enfin sur la Crête des Gittes (2538 m) ; petite descente et le refuge qui nous nargue requiert une montée d'une quarantaine de mètres. Accueil, mise à disposition de nos lits, lavage à l'ancienne − eau froide et gant de toilette − les douches étant en panne, une petite bière, repas à dix-huit heures trente avec polenta et viande en sauce, et repos bien mérité.