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(Nouvelle page : J2 Fort William à Gairlochy, 17 km (6 Km aller retour vers la distillerie +11 km des écluses de Neptune jusqu’à l’écluse de Gairlochy) Beau temps. Petit déjeuner écossais...)
 
 
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J2 Fort William à Gairlochy, 17 km (6  Km aller retour vers la distillerie +11 km des écluses de Neptune jusqu’à l’écluse de Gairlochy)
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Beau temps.  
 
Petit déjeuner écossais, bien servi. Nous avions des doutes : il n’a pas été possible de savoir la veille ce qui nous serait préparé…Seule la confiture est à éviter : visiblement les randonneurs font eux-mêmes leur petit déjeuner et cette confiture n’avait été ouverte depuis très longtemps.
 
Départ 9 heures pour la distillerie.
 
Nous devons attendre la visite de 11 heures. Visite en anglais. Certains comprennent tout, d’autres moins, d’autres très peu…Dégustation et achat d’une bouteille pour la route (le soir)…
 
Départ de la distillerie à 12 h 30. Nous prenons le début du canal calédonien et passons aux écluses de Neptune. Puis nous cheminons sur un sentier large et quasiment plat, le long du canal.
 
Arrêt à 13 h 30 pour une pause déjeuner rapide (mitgigs) à l’aqueduc de Shengain qui fait passer l’eau d’une rivière sous le canal calédonien ; il y a aussi un passage pour les piétons et vélos.
 
A 16 h arrivée à l’écluse de Gairlochy, puis au B & B où nous attend une charmante dame anglaise, veuve, qui complète ses revenus avec cette activité d’hôtesse. Sur le perron, elle nous explique que sa vieille mère fait la sieste ; elle nous conduit chacun/chacune à nos chmabres : très beau, très propre très confortable. Il faut aussi nous dit-elle faire attention au chat, qui pèse 7 kg, n’aime pas être caressé par les hôtes et a tendance à voulori entrer dna sles chmabres…Pendant que certains prennent lerus docuhe, patrick se fiat consuire au village en voiture por chercher du ravitaillement en boisson et nous prenons le soleil sur la terrase de la dame, qui nous apporte des sièges… Repas somptueux le soir,à 19 heures,  avec des produits du jardin, que nous avons visité : dans des petits bacs rempli de compost elle fait de la culture sinon écolo du moins raisonnée (« la carotte aime la fraise ») : potage au lentilles, saumon avec légumes du jardin, pain au beurre allé, crème à la rhubarbe du jardin, puis thé ou tisane.
 
  
Petit déjeuner de même nature : d’abord céréales de toutes sorte, confiture, croissant, pain grillé, puis déjeuner écossais, fruits…Nous somes lesté pour ma journée.
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== vendredi 30 mai,  Fort William ‒ Caproch par la montée au Ben Nevis ==
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[[Image:IMGP0308.jpg|thumb|right|Des écossais]]
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Petit déjeuner.
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Beau temps. Départ à allure assez vive… mais la pente qui commence très vite apprend la sagesse. L’enthousiasme nous donne des ailes et nous avalons les 1320 m de dénivelée en 4 h 15 minutes, ce qui n’est pas si mal puisque nous portons nos gros sacs. Des rencontres curieuses : des hommes descendent en kilt.
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D’abord des prairies.
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Patrick avait prévu la descente par l’Ouest du Ben Nevis, mais cela nous ferait faire un grand détour pour rejoindre notre hébergement et le parcours valait plus comme solution de repli si les conditions météo nous avaient empêché de monter au sommet du Ben Nevis.
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Nous descendons par le même chemin qu’à l’aller mais vers la fin nous obliquons vers la route de Fort William ; il faut encore traverser la ville pour aller de l’autre côté : la carte indique qu’il y a des écluses qui doivent permettre un passage à pied, mais il est tard, la journée a été très longue, nous ne connaissons pas encore la configuration du parcours ; nous envisageons de prendre la route, mais Patrick questionne un cyclorandonneur qui vient de franchir les écluses. Nous nous engageons donc le long de l’estuaire, arrivons aux écluses qui sont effectivement traversables pour les piétons et les cyclistes (ce qui sera le cas tout le long du parcours). Là est amarré un bateau qui accueille des cadets de la Royal Navy : un coup d’œil assez rapide car nous voulons atteindre notre hébergement, un « guest house », ce qui est chose faite sans problème. Nous cherchons un pub dans les environs : les indications qu’on nous donnent sont peu fiables, nous revoilà près de nos cadets, des parents et de l’encadrement, des messieurs en cravate et costume, fort distingués dont l’un parle admirablement français et passe ses vacances (ou tient un hôtel) à Samoens… Le monde est petit ! Nous aurons d’autres occasions de la constater. Nous discutons sur les cadets (garçons et filles qui font un  stage d’une semaine sur un bateau, ce qui leur fait paraît-il beaucoup de bien – mais ça a l’air d’être des jeunes d’un certain milieu… Quelques indications pour un pub : le premier ne sert que de la boisson, le second est fermé. Décision est prise ; nous envoyons nos troupes boire une bière à autre  pub pendant que nous faisons les courses pour faire le repas du soir : entrée avec pain anglais, pâtes avec sauce, yaourt, vin blanc. Retour au Bunkhouse : une équipe fait la cuisine, les autres prennent la douche. Problème qui n’en est pas un : on nous dit qu’il est interdit d’apporter de la boisson alcoolisée de l’extérieur ; nous transformons notre vin blanc en innocente boisson servie dans des mugs. Et mangeons de très bon appétit.
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AG : tenant compte de l’état de fatigue des troupes, nous proposons deux options pour le lendemain : soit visite de la distillerie mais détour vers Fort William donc six km de plus, soit trajet direct le long du canal calédonien. A l’unanimité, c’est l’option distillerie qui est choisie (nous sommes encore naïfs).
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Beau temps. Départ à allure assez vive…mais la pente qui commence très vite apprend la sagesse. L’enthousiasme nous donne des ailes et nous avalons les 1320 m de dénivelée en 4 h 15 minutes, ce qui n’est pas si mal puisque nous portons nos gros sacs. Des rencontres curieuses : des hommes descendent en kilt
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Patrick avait prévu la descente par l’Ouest du Ben Nevis, mais cela nous ferait faire un grand détour pour rejoindre notre hébergement et le parcours valait plus comme solution de repli si les conditions météo nous avaient empêché de monter au sommet du Ben Nevis.
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Nous descendons par le même chemin qu’à l’aller mais vers la fin nous obliquons vers la route de Fort William ; il faut encore traverser la ville pour aller de l’autre côté : la carte indique qu’il y a des écluses qui doivent permettre un passage à pied, mais il est tard, la journée a été très longue, nous ne connaissons pas encore la configuration du parcours ; nous envisageons de prendre la route, mais Patrick questionne un cyclo-randonneur qui vient de franchir les écluses. Nous nous engageons donc le long de l’estuaire, arrivons aux écluses qui sont effectivement traversables pour els piétons et les cyclistes (ce qui sera le cas tout le long du parcours). Là est amarré un bateau qui accueille des cadets de la Royal Navy : un coup d’œil assez rapide car nous voulons atteindre notre hébergement, un « guest house », ce qui est chose faite sans problème. Nous cherchons un pub dans les environs : les indications qu’on nous donnent sont peu fiables, nous revoilà près de nos cadets, des parents et de l’encadrement, des messieurs en cravate et costume, fort distingués  dont l’un parle admirablement français et passe ses vacances (ou tient un hotel à  Samoens…le monde est petit ! Nous aurons d’autres occasions de la constater. Nous discutons sur les cadets (garçons et filleuls qui font un stage d’une semaine sur un bateau, ce qui leur fait paraît-il beaucoup de bien –mais ça a l’air d’être des jeunes d’un certain milieu….Quelques indications pour un pub : le 1°ne sert que de la boisson, le second est fermé. Décisions prise : nous envoyons nos troupes boire une bière ou autre au pub pendant que nous faisons les courses pour faire le repas du soir : entrée avec pain anglais, pâtes avec sauce, yaourt, vin blanc. Retour au Bunkhouse : une équipe fait la cuisine, les autres prennent la douche. Problème qui n’en est as un : on nous dit qu’il est interdit d’apporter de la boisson alcoolisée de l’extérieur : nous transformons notre vin blanc en innocente boisson servie dans des mugs. Et mangeons de très bon appétit.
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AG : tenant compte de l’état de fatigue des troupes, nous proposons deux options pour le lendemain : soit visite de la distillerie mais détour vers Fort William donc 6 Kms de plus, soit trajet direct le long du canal calédonien. A l’unanimité, c’est l’option distillerie qui est choisie (nous sommes encore naïfs).

Version actuelle datée du 18 juin 2008 à 06:39



vendredi 30 mai, Fort William ‒ Caproch par la montée au Ben Nevis[ ]

Des écossais

Petit déjeuner.

Beau temps. Départ à allure assez vive… mais la pente qui commence très vite apprend la sagesse. L’enthousiasme nous donne des ailes et nous avalons les 1320 m de dénivelée en 4 h 15 minutes, ce qui n’est pas si mal puisque nous portons nos gros sacs. Des rencontres curieuses : des hommes descendent en kilt.

D’abord des prairies.

Le sommet

Patrick avait prévu la descente par l’Ouest du Ben Nevis, mais cela nous ferait faire un grand détour pour rejoindre notre hébergement et le parcours valait plus comme solution de repli si les conditions météo nous avaient empêché de monter au sommet du Ben Nevis.

Une petite pause
Josette derrière son sac.

Nous descendons par le même chemin qu’à l’aller mais vers la fin nous obliquons vers la route de Fort William ; il faut encore traverser la ville pour aller de l’autre côté : la carte indique qu’il y a des écluses qui doivent permettre un passage à pied, mais il est tard, la journée a été très longue, nous ne connaissons pas encore la configuration du parcours ; nous envisageons de prendre la route, mais Patrick questionne un cyclorandonneur qui vient de franchir les écluses. Nous nous engageons donc le long de l’estuaire, arrivons aux écluses qui sont effectivement traversables pour les piétons et les cyclistes (ce qui sera le cas tout le long du parcours). Là est amarré un bateau qui accueille des cadets de la Royal Navy : un coup d’œil assez rapide car nous voulons atteindre notre hébergement, un « guest house », ce qui est chose faite sans problème. Nous cherchons un pub dans les environs : les indications qu’on nous donnent sont peu fiables, nous revoilà près de nos cadets, des parents et de l’encadrement, des messieurs en cravate et costume, fort distingués dont l’un parle admirablement français et passe ses vacances (ou tient un hôtel) à Samoens… Le monde est petit ! Nous aurons d’autres occasions de la constater. Nous discutons sur les cadets (garçons et filles qui font un stage d’une semaine sur un bateau, ce qui leur fait paraît-il beaucoup de bien – mais ça a l’air d’être des jeunes d’un certain milieu… Quelques indications pour un pub : le premier ne sert que de la boisson, le second est fermé. Décision est prise ; nous envoyons nos troupes boire une bière à autre pub pendant que nous faisons les courses pour faire le repas du soir : entrée avec pain anglais, pâtes avec sauce, yaourt, vin blanc. Retour au Bunkhouse : une équipe fait la cuisine, les autres prennent la douche. Problème qui n’en est pas un : on nous dit qu’il est interdit d’apporter de la boisson alcoolisée de l’extérieur ; nous transformons notre vin blanc en innocente boisson servie dans des mugs. Et mangeons de très bon appétit.

AG : tenant compte de l’état de fatigue des troupes, nous proposons deux options pour le lendemain : soit visite de la distillerie mais détour vers Fort William donc six km de plus, soit trajet direct le long du canal calédonien. A l’unanimité, c’est l’option distillerie qui est choisie (nous sommes encore naïfs).




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