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   |phrase=Ah ! de l'air ! de l'air ! de l'espace encore ! Puisque nos âmes serrées étouffent et se meurent sur le bord de la fenêtre, puisque nos esprits captifs, comme l'ours dans sa fosse, tournent toujours sur eux-mêmes et se heurtent contre ses murs, donnez au moins à mes narines le parfum de tous les vents de la terre, laissez s'en aller mes yeux vers tous les horizons !
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   |phrase=En cet endroit, le vallon s'arrondissait en s'élargissant et faisait un coude sur lui-même. Nous montâmes sur une butte pour découvrir au-delà ; mais l'horizon vite s'arrêtait, enclos par une autre colline, ou bien étendait de nouvelles plaines. Cependant nous prîmes courage et continuâmes à avancer, tout en pensant à ces voyageurs abandonnés dans les îles, qui grimpent sur les promontoires pour apercevoir au loin quelques voile venant à eux.
 
   |auteurPrenom=Gustave
 
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   |auteur=Flaubert
 
   |auteur=Flaubert

Version actuelle datée du 3 mai 2015 à 16:54

En cet endroit, le vallon s'arrondissait en s'élargissant et faisait un coude sur lui-même. Nous montâmes sur une butte pour découvrir au-delà ; mais l'horizon vite s'arrêtait, enclos par une autre colline, ou bien étendait de nouvelles plaines. Cependant nous prîmes courage et continuâmes à avancer, tout en pensant à ces voyageurs abandonnés dans les îles, qui grimpent sur les promontoires pour apercevoir au loin quelques voile venant à eux.

Gustave Flaubert, Par les champs et par les grèves, in Voyages, Arléa, 1998, p. 134.