GR5 (printemps 2019)/parcours effectué/j21
lundi 8 juillet, refuge du Bonhomme > gîte Tupilak
Encore un lever tôt pour un petit-déjeuner préparé la veille par l'équipe du refuge, merci à eux. Une petite montée au col de la Croix du Bonhomme (2479 m) pour nous mettre en jambes et voici la descente vers le col du Bonhomme (2329 m), une descente pas facile avec rochers glissants, névés encore durs de la nuit. Prochain objectif le refuge de la Balme (1706 m), puis le refuge de Nant-Borant (1460 m). Nous commençons à croiser des randonneurs à gros sac qui parcourt GR5, Tour du Mont Blanc et Tour du Beaufortain, des groupes de randonneurs de toute nationalité, de tout âge et des deux sexes, en particulier des équipes imposantes de japonais, coréens…
C'est maintenant le tour des randonneurs à petit sac, ceux qui se baladent à la journée ou qui ont confié une partie de leur gros sac à un transport automobile, par exemple ce 4x4 qui monte des bagages depuis les Contamines puis, en redescendant, laisse traîner une grosse trace d'huile signe d'un contact de son bas de caisse avec un traître rocher. La file des randonneurs est toujours aussi nombreuse, peinant dans la partie entre le pont romain, le pont naturel et Notre-Dame-de-la-Gorge, là où la pente est la plus forte, pour s'arrêter au prétexte d'admirer et de photographier ces joyaux.
Nous, nous tentons d'arriver à l'heure de la navette qui, gratuitement, transporte les piétons pour traverser Les Contamines, une traversée de prés de sept kilomètres que le GR5 s'efforce de cacher en prenant un chemin ici, une petite route sans trop de circulation là, plutôt que de prendre le parti de traverser la ville, regarder ses charmes ou vilipender ses erreurs. La balade en ville est-elle interdite, sans intérêt, sans charme ?
Le chauffeur nous descend à Tresse pour retrouver le GR5 et ses balises, ses détours pour nous faire cheminer sur un bout de sentier montant puis descendant alors que la route directe, sans dénivellation, aurait peut-être été plus intéressante. Mais voici des hameaux, La Gruvaz, la Villette, le Champel et Bionnassay et son auberge qui nous accueuille pour notre pique-nique de ce jour. Jolie auberge où nous aimerions revenir pour profiter des talents du cuisinier. Les vttistes espagnols avec qui nous discutons à la fontaine, parcourent le Tout du Mont Blanc aves la seule assistance de leurs cuisses et ils en sont fiers.
Voici les Bettières et son parking utilisé lors d'un séjour de raquettes à neige pour marcher ver le col de Voza, dont les familles commencent à redescendre. Ce col est la dernière montée de la journée que nous franchissons. Les terrasses sont pleines pour satisfaire les touriste qui prennet le train à crémaillère qui voulait en son temps gravie le Mont Blanc, mais s'est arrêté au Nid d'Aigle. Pas de train pour nous, mais une descente sans charme, sur une piste de terre qui doit servir de piste de ski l'hiver. Nous voici aux Houches, passons devat la benne que les alpinistes attendent pour rejoindre la voie normale, pardon royale, de l'ascension du Mont Blanc, la boutique du premier skieur qui a descendu l'Aiguille Verte, un explot en son temps, et la pharmacie pour que Jacky puisse soigner sa cheville.
Nous passons l'Arve et nous montons vers le gîte de Tupilak. Nous rencontrons des japonais qui nous demandent des renseignements sur la balade qu'ils sont en train de parcourir et nous nous posons au gîte. Accueil, douche lessive, bière, discussions, puis repas et repos nocturne… La nuit fut bonne !