Massif des Cerces (été 2014)/littéraire/j0
Samedi 19 juillet, du Lavoir au refuge du Thabor
Matinée : arrivée au parking du Lavoir
Matinée libre pour celles et ceux qui avaient passé la semaine précédente à Aussois, trajet pour les autres afin de se retrouver à 13 heures 30 à la gare de Modane où nous cueillons Klaus arrivé en train.
Trois voitures filent vers Valfréjus et continuent de vrombir sur une piste qui mène au lieu-dit Le Lavoir où elles nous attendrons, a priori en sécurité, pendant notre périple. Elles ont beaucoup de copines !
Après-midi : montée au refuge du Thabor
14 heures 37 − admirez la précision − nous démarrons par une chaleur lourde, sous la houlette du chef qui stresse en regardant le ciel s’assombrir de façon inquiétante.
Nous montons cette piste très raide qui devient ensuite un sentier. Il traverse des rondeurs couvertes d’une flore commune aux couleurs éclatantes, des pissenlits orange, des boutons d’or, des trèfles aux fleurs blanches énormes. Évidemment, les trois lascars, Quentin, Adrien et Benjamin nous distancent largement tout en discutant, décontractés ! Jeunes et dotés d’enjambées de sept lieux !
Nous prenons quand même le temps d’admirer les trois Rois Mages sur notre gauche et sur notre droite les chalets du Mounioz (2386 m) en ruines et le Thabor. Profitons-en car nous ne le verrons pratiquement plus de la semaine ! Où se cache le refuge ? « Il se protège bien » dit Jean-Luc. En effet, bien « planqué » dans la combe de la Grande Montagne, il est un des rares refuges inaccessibles en voiture, été comme hiver. Après une grande descente, il faut attaquer une montée particulièrement abrupte pour l’atteindre, aiguillonnés par la pluie qui s’est invitée. L’accueil sympathique et le dîner excellent font oublier la douche froide. La soupe aux lentilles corail a fait un tabac. Jean-Luc semble bien connaître le jeune couple qui tient ce refuge en compagnie de leur petite fille de quelques mois. L’entraînement commence jeune !
Pendant le repas, les nuages noirs surgissent de derrière les sommets et emprisonnent le paysage donnant une sensation d’étouffement. Que nous réserve la météo du lendemain ? Pas terrible, a priori !
Du Lavoir au refuge du Thabor
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