Calanques (automne 2015)/littéraire/j3

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== Mardi 20 octobre La montagne de Marseilleveyre ==

Matinée Départ prévu à 9h mais, selon l’habitude des BenBistes, cinq minutes avant, le convoi de voitures piaffe devant la grille de la résidence. Il se dirige vers la route de la Gineste, en corniche sinuant dans le maquis vallonné, une tendre végétation rose recouvrant les croupes. Nous sommes à nouveau dans le parc national des Calanques. De gros nuages noirs côtoient des mouchoirs de ciel bleu. Un rayon de soleil se faufile, illumine Marseille, toute blanche, ainsi qu’une église perchée sur son piton. Nous traversons la banlieue Est de Marseille, arrivons à la Pointe Rouge et distinguons en mer l’archipel du Frioul et le château d’If. Nous longeons le port de plaisance. Puis les voitures suivent la côte, doublent l’anse des Goudes et se dirigent vers le parking du port de Callelongue, très étroit. Le groupe de la rando plus « soft » monte se garer un peu plus loin. À 10 h le groupe de Patrice quitte le parking en direction de falaises blanches. Imaginerait-on que cette montagne soit si abrupte. Elle porte bien son nom. Après avoir grimpé à flanc de falaises, escaladé quelques pierriers, s’être faufilé en désescalade dans deux goulets dont un équipé d’un câble d’acier - les plus inquiets du groupe bien assurés par les messieurs -, à 11h30 nous atteignons le sommet de cette falaise. Pendant une bonne demie heure nous admirons l’environnement : la mer et la ville qui s’étalent à nos pieds ainsi que les îles Maire, de la Jarre, Calseraigne et de Riou. Puis nous reprenons le sentier qui grimpe toujours à flanc de falaise, offrant quelques passages de cheminée à monter ou à descendre, faisant battre quelques cœurs mais la prévenance et l’aide efficace des copains ont fait oublier la peur. À 13 h nous arrivons au sommet de la montagne de Marseilleveyre, sous la grande croix, contents de pouvoir sortir le pique-nique du sac. Nous devions retrouver l’autre groupe, monté jusqu’ là par un sentier moins escarpé, mais l’attente devenant trop longue, ils sont redescendus.

Après-midi Faim assouvie et soif étanchée, le groupe de Patrice quitte le sommet pour redescendre dans le vallon par un sentier de montagne qui serpente dans la falaise, nous entraînant à l’escalade ou la désescalade dans quelques goulets. Il continue en pente douce vers la plage, à travers un champ de pins calcinés jusqu’à un cabanon bar, aux terrasses accueillantes : « chez le Belge ». Nous retrouvons les copains de l’autre groupe qui ont déjà dégusté les glaces, une bonne bière bien fraîche et pour certains et certaines, goûté l’eau de la Grande Bleue. Nous reprenons le sentier vers Callelongue, pavé de pierres blanches, brillantes comme un marbre lustré par les pas des randonneurs. Grimpettes et descentes ne nous sont guère épargnées et à 16h30 nous arrivons sur le port de Callelongue à travers les maisons. Encore une très belle journée, bien que la brume grise ait réduit la visibilité au loin mais la pluie nous a épargnés. Retour à Cassis, en espérant ne pas se perdre en traversant Marseille, ses belles avenues mais aussi ses barres d’immeubles serrées bien peu humaines.

Soirée Dîner à notre restaurant favori de Cassis et encore un menu bien appétissant.