Différences entre les versions de « GR5 (printemps 2019)/parcours effectué/j22 »

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=== mardi 9 juillet, gîte Tupilak > refuge de Moëde Anterne ===
 
=== mardi 9 juillet, gîte Tupilak > refuge de Moëde Anterne ===
  
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Lever tôt, petit déjeuner à prendre comme des grands - les responsables du gîte étant partis -, discussions, au revoir et nous voici à monter le chemin qui doit nous emmener au refuge de Bellachat, puis au téléphérique du Brévent et au col du même nom.
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Ce chemin monte tranquillement, passe près de l'immense statue en béton armé du Christ Roi, longe le parc animalier de Merlet. Le pied de Jacky va mieux, il me suit sans mal et me dépassera plus tard. Le côté tranquille du chemin s'arrête pour devenir raide, cassant. Nous soufflons, souffrons dans les parties difficiles, puis la forêt disparaît et nous voici au refuge. Arrêt boisson et repos, en route pour le téléphérique...
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Beaucoup de randonneurs descendent, le traffic s'intensifie. Un coup d'œil au lac du Brévent, un effort pour terminer l'ascension et nous voici à la gare. La foule, les touristes en petites chaussures, short et t-shirt, le demi-litre d'eau à trois euro cinquante, une discussion avec une québécoise et ses deux filles qui viennent de terminer Chamonix-Zermatt, et c'est reparti pour le col et ses échelles dont je ne me souvenais plus, des échelles à descendre avec les bâtons que je n'ai ni repliés ni attachés au sac. Jacky caracole en tête et nous nous attaquons aux névés restants qui sont gentils avec nous ; peu de pente, de la neige pas trop dure... Et nous voici au col du Brévent.
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C'est maintenant la descente de près de huit cents mètres jusqu'au pont d'Arlevé, descente raide sur les premiers trois cents mètres, puis plus tranquille ensuite. Pique-nique, un peu de repos et nous voici au pont qui franchit la Diosaz. Et c'est à cet endroit que le pied droit de Jacky, toujours le même, se tord dans un trou caché par un peu d'herbe. L'amélioration n'est plus qu'un souvenir. Jacky repart doucement sur la montée qui doit nous amener à Moëde-Anterne, met son pied endolori dans un torrent pendant plusieurs minutes et rejoint le refuge.
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Accueil, douche, lessive, bière, fondue savoyarde commandée il y a deux jours, repos bien mérité après une intervention de la mamie gardienne nous décrivant le paysage et les sommets environnants.
 
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Version du 15 juillet 2019 à 13:16




mardi 9 juillet, gîte Tupilak > refuge de Moëde Anterne

Lever tôt, petit déjeuner à prendre comme des grands - les responsables du gîte étant partis -, discussions, au revoir et nous voici à monter le chemin qui doit nous emmener au refuge de Bellachat, puis au téléphérique du Brévent et au col du même nom.

Ce chemin monte tranquillement, passe près de l'immense statue en béton armé du Christ Roi, longe le parc animalier de Merlet. Le pied de Jacky va mieux, il me suit sans mal et me dépassera plus tard. Le côté tranquille du chemin s'arrête pour devenir raide, cassant. Nous soufflons, souffrons dans les parties difficiles, puis la forêt disparaît et nous voici au refuge. Arrêt boisson et repos, en route pour le téléphérique...

Beaucoup de randonneurs descendent, le traffic s'intensifie. Un coup d'œil au lac du Brévent, un effort pour terminer l'ascension et nous voici à la gare. La foule, les touristes en petites chaussures, short et t-shirt, le demi-litre d'eau à trois euro cinquante, une discussion avec une québécoise et ses deux filles qui viennent de terminer Chamonix-Zermatt, et c'est reparti pour le col et ses échelles dont je ne me souvenais plus, des échelles à descendre avec les bâtons que je n'ai ni repliés ni attachés au sac. Jacky caracole en tête et nous nous attaquons aux névés restants qui sont gentils avec nous ; peu de pente, de la neige pas trop dure... Et nous voici au col du Brévent.

C'est maintenant la descente de près de huit cents mètres jusqu'au pont d'Arlevé, descente raide sur les premiers trois cents mètres, puis plus tranquille ensuite. Pique-nique, un peu de repos et nous voici au pont qui franchit la Diosaz. Et c'est à cet endroit que le pied droit de Jacky, toujours le même, se tord dans un trou caché par un peu d'herbe. L'amélioration n'est plus qu'un souvenir. Jacky repart doucement sur la montée qui doit nous amener à Moëde-Anterne, met son pied endolori dans un torrent pendant plusieurs minutes et rejoint le refuge.

Accueil, douche, lessive, bière, fondue savoyarde commandée il y a deux jours, repos bien mérité après une intervention de la mamie gardienne nous décrivant le paysage et les sommets environnants.