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=== vendredi 12 juillet, Buvette Lapisa > La Chapelle d'Abondance ===
 
=== vendredi 12 juillet, Buvette Lapisa > La Chapelle d'Abondance ===
  
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Le petit-déjeuner de ce matin est le meilleur de tous ceux de ce périple : charcuteries, fromage frais de vache, beurre, confitures, muffins, croissants, tous produits par l'alpage et cuisinés par la gardienne ; sans oublier jus de fruit, pain et yaourts. Nous sommes prêts pour une excellente journée.
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Nous voici partis et le chemin nous permet de digérer empruntant une piste montant très doucement pouvant être empruntée par les voitures ordinaires. Bientôt, nous arrivons à Chaupalin où nous aurions dû coucher. Mais le chemin décide que nous avions suffisamment digéré : la pente se raidit pour atteindre les Portes de l'Hiver. Du haut du col, nous apercevons les lac et refuge de Chésery. En croisant un groupe de randonneurs, la cheville rie de Jacky cède encore. Il juge de suite qu'il aura beaucoup de mal à terminer notre voyage.
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Retour en France, descente vers les remontées mécaniques d'Avoriaz qui transportent des vttistes amateurs de descentes rapides et techniques. Jacky décide de s'arrêter. Nous montons au départ du télésiège de la Chaux Fleurie sans gêner les pilotes qui dévalent. L'opérateur permet la descente aux Lindarets et Danièle, avertie, viendra rechercher notre marcheur à la cheville invalide.
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Je continue seul, empruntant pistes et chemins connus lors une semaine de raquettes à neige passée dans la région. Pique-nique au col de Bassachaux dont la gardienne du refuge est interdite de cuisine par le préfet en attendant l'avis de l'hydrogéologue sur la bonne tenue de la source.
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Le chemin flâne ; tantôt légère descente tantôt légère montée, il m'invite à rester dans cette montagne à vaches, vertes, aux belles forêts, aux vallées habitées. Vue sur Châtel, remontée à 1918 m, dédain du refuge de Trébentaz, descente raide vers les chalets de la Torrens, les Crottes et  Sur Bayard, enfin traversée de la Drance d'Abondance. Je choisis de parcourir les deux derniers kilomètres sur la départementale qui mène au rendez-vous fixé avec Jacky. Les voitures me semblent rouler vite et l'une d'entre elles me rase. Assis sur les marches du cinéma, je retrouve mon compagnon et nous partons à Thonon.
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Danièle nous attend et me laisse leur chambre pour la nuit ; douche, bière et un excellent repas : apéritif, entrée, onglet pommes de terre sautées et salade, fromages de la région, tarte aux cerises apportées d'Armentières, infusion et une Williamine pour clôturer les agapes ; enfin une excellente nuit pour affronter la dernière étape.
 
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Version du 15 juillet 2019 à 17:07




 

 vendredi 12 juillet, Buvette Lapisa > La Chapelle d'Abondance

Le petit-déjeuner de ce matin est le meilleur de tous ceux de ce périple : charcuteries, fromage frais de vache, beurre, confitures, muffins, croissants, tous produits par l'alpage et cuisinés par la gardienne ; sans oublier jus de fruit, pain et yaourts. Nous sommes prêts pour une excellente journée.

Nous voici partis et le chemin nous permet de digérer empruntant une piste montant très doucement pouvant être empruntée par les voitures ordinaires. Bientôt, nous arrivons à Chaupalin où nous aurions dû coucher. Mais le chemin décide que nous avions suffisamment digéré : la pente se raidit pour atteindre les Portes de l'Hiver. Du haut du col, nous apercevons les lac et refuge de Chésery. En croisant un groupe de randonneurs, la cheville rie de Jacky cède encore. Il juge de suite qu'il aura beaucoup de mal à terminer notre voyage.

Retour en France, descente vers les remontées mécaniques d'Avoriaz qui transportent des vttistes amateurs de descentes rapides et techniques. Jacky décide de s'arrêter. Nous montons au départ du télésiège de la Chaux Fleurie sans gêner les pilotes qui dévalent. L'opérateur permet la descente aux Lindarets et Danièle, avertie, viendra rechercher notre marcheur à la cheville invalide.

Je continue seul, empruntant pistes et chemins connus lors une semaine de raquettes à neige passée dans la région. Pique-nique au col de Bassachaux dont la gardienne du refuge est interdite de cuisine par le préfet en attendant l'avis de l'hydrogéologue sur la bonne tenue de la source.

Le chemin flâne ; tantôt légère descente tantôt légère montée, il m'invite à rester dans cette montagne à vaches, vertes, aux belles forêts, aux vallées habitées. Vue sur Châtel, remontée à 1918 m, dédain du refuge de Trébentaz, descente raide vers les chalets de la Torrens, les Crottes et Sur Bayard, enfin traversée de la Drance d'Abondance. Je choisis de parcourir les deux derniers kilomètres sur la départementale qui mène au rendez-vous fixé avec Jacky. Les voitures me semblent rouler vite et l'une d'entre elles me rase. Assis sur les marches du cinéma, je retrouve mon compagnon et nous partons à Thonon.

Danièle nous attend et me laisse leur chambre pour la nuit ; douche, bière et un excellent repas : apéritif, entrée, onglet pommes de terre sautées et salade, fromages de la région, tarte aux cerises apportées d'Armentières, infusion et une Williamine pour clôturer les agapes ; enfin une excellente nuit pour affronter la dernière étape.