Îles en Morbihan (printemps 2010) littéraire j7
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Annexes[ ]
Un peu d’histoire[ ]
Les Gaulois ont donné le nom d’Armor − voisin de la mer − à toute la partie côtière et celui d’Argoat à la partie intérieure de la presqu’île.
Au Ier siècle avant J.-C., les Vénètes, descendus d’Europe Centrale, deviennent le peuple le plus puissant d’Armor et donnent leur nom à Vannes − Vénétis puis Vannes.
En 56 avant J.-C., bien que marins accomplis, ils sont battus par les galères de César.
La ville antique, Darioritum, fut fondée à la fin du Ier s. avant J.-C.. Vannes s’organise autour d’un vaste forum, centre administratif et politique avec le port en contrebas, centre commercial. Du temps des Vénètes, elle est très prospère jusqu’aux Invasions Barbares des IIIe et IVe s. qui ruinent la Bretagne et Vannes.
Au IIIe s. la construction d’un castrum s’impose sur la colline voisine du Méné.
Au IVe s. les Bretons, Celtes venus d’Outre-Manche, réaniment et évangélisent l’Armor, lui donnant un nouveau nom Petite Bretagne. Ils s’emparent de Vannes. De leurs chefs religieux, les bretons ont fait les saints patrons de nombreuses villes de Bretagne. Voir le Tro Breiz.
Au VIIIe s. Charlemagne soumet la Bretagne.
Au IXe s. il fait comte Nominoé, un breton vannetais qui devient Duc de Bretagne en 826, sous Louis Le Pieux. À la mort de celui-ci, Nominoé met 10 ans pour réaliser son rêve, l’Unité de la Bretagne. Le Duché atteint les limites de la Province jusqu’en 1790, date du découpage de la France en départements. La dynastie ducale, indépendante durera plus d’un siècle.
Érispoé, fils de Nominoé, prend le titre de roi de Bretagne et Vannes devient capitale du Royaume.
En 857, il est assassiné par son cousin Salomon, dit Saint Salomon, qui lui succède. Sous son règne, la Bretagne atteint son apogée.
Le dernier roi, Alain Barbe-Torte, chasse les Normands mais à sa mort en 952, les Seigneurs retranchés dans leur forteresse pour résister aux invasions normandes, bravent l’autorité de ses successeurs. Désordre et misère règnent jusqu’au XIVe s.
Au XIVe s. à la mort du Duc Jean III, sa nièce Jeanne de Penthièvre, mariée à Charles de Blois se dispute la succession avec son frère Jean de Montfort, alliés aux Anglais. En 1364, la bataille d’Auray met fin à cette guerre de succession. Charles de Blois est tué ; son beau-frère le Duc de Montfort prend le pouvoir. Les Ducs de Montfort relèvent une Bretagne ruinée.
En 1488, le duc François II entré dans la coalition féodale contre la Régente de France, Anne de Beaujeu, est battu et meurt. Sa fille Anne de Bretagne lui succède.
Anne de Bretagne épouse successivement deux rois de France : Charles VIII et Louis XII, mais garde le Duché de Bretagne indépendant de la couronne.
En 1532, c’est sa fille, Claude de France, qui, épousant François Ier, céda son Duché à la France.
La légende de l’Hermine[ ]
Elle raconte qu’une petite Duchesse aurait recueillie une blanche hermine blessée qui avait préféré braver les flèches des chasseurs et les sabots des chevaux plutôt que de trouver le salut en traversant un chemin boueux ! En 1505, lorsque la Régente Anne de Beaujeu vint en pèlerinage à Morlaix, parmi les cadeaux offerts par la ville se trouve une petite hermine apprivoisée qui porte un collier de diamants.
Le drapeau breton date de 1925[ ]
Les cinq bandes noires symbolisent les cinq évêchés de Haute Bretagne : Rennes, Nantes, Dol, Saint-Malo et Saint-Brieuc. Les quatre bandes blanches symbolisent ceux de Basse Bretagne : Léon, Cornouaille, Vannes, Tréguier. Et les hermines.