Calanques (automne 2015)/littéraire/j1

De Entre Amis
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Dimanche 18 octobre Les trois Calanques de Cassis : Port-Miou, Port-Pin, En-Vau

Météo annoncée peu réjouissante ; Finalement, la journée se déroulera sous un ciel sombre, encombré de nuages très noirs qui auront la délicatesse de ne s’épancher que le soir. Quelques passages de crachin nous aspergerons, sans dommage.

Matinée  A 9h nous quittons les Odalys après avoir petit-déjeuné dans les chalets. 40 mn plus tard les voitures sont garées dans les rues près de la calanque de Port-Miou. Les randonneurs se repartissent en deux groupes emmenés par Martine et Richard. Le but est que chacun puisse profiter du paysage à son rythme ! Le groupe de Martine, un peu plus rapide, attaque une descente raide dans un défilé après être passé au dessus de la calanque de Port-Miou. Une petite pluie démarre transformant les pierres en patinoire. Martine recommande une grande vigilance. Nous longeons l’ancienne carrière Solvay qui exploitait le calcaire servant à fabriquer la chaux, active de 1900 à 1981, puis des fortifications et suivons le sentier de crête qui mène vers la presqu’île de Cacau. Nous avançons jusqu’à un trou minuscule mais bruyant, situé sur l’isthme qui sépare les deux calanques. C’est le « trou du souffleur », nom emprunté au théâtre. Facétie de la nature. En file indienne, nous contournons ce trou magique, tendant l’oreille pour écouter la mer qui s’engouffre sous le rocher dans un souffle puissant. Vue plongeante sur l’autre rive de Port-Miou et sa chapelle, Notre-Dame de Bon Voyage et sur la côte en face avec la pointe Canaille qui offre son flanc, magnifique superposition de strates de roches rouge-oranger. Nous revenons un peu sur nos pas, retrouver le sentier et descendons vers le bord de mer dans la Calanque de Port-Pin. Un peu de plat dans le fond de la calanque de Port-Pin avant de reprendre un chemin en corniche, raide et dérapant qui nous hisse sur le plateau de Cadeyron. Il longe et domine la calanque Port-Pin et offre une vue imprenable sur la pointe Canaille, la presqu’île de Cassis, la calanque de Port-Miou et l’embouchure de la calanque d’En-Vau. Dommage que la brume et la grisaille brouillent la visibilité. Vers la mer, le ciel est un peu plus dégagé. Nous descendons dans la calanque d’En-Vau par un sentier étroit sinuant dans la végétation. Le sol, de la caillasse et des plaques de pierre lisses comme un crâne chauve, est glissant comme une savonnette mais aucune chute n’est à signaler. Les falaises abruptes d’En-Vau sont impressionnantes. Nous remontons et terminons la boucle jusqu’à la calanque de Port-Pin retrouvée vers midi et demi. Le groupe de Richard a suivi une boucle plus courte et croque déjà à belles dents dans le pique-nique. Nous les imitons avec ardeur, d‘autant qu’il faut faire vite. Départ 13 h !

Après-midi  Deux choix : Le sentier découverte du Petit Prince (1h de marche) proposé par Martine

            Le cap Canaille (7 km pratiquement sans dénivelé) proposé par Patrice

1) Les aventures du groupe de Patrice. Le sandwich au fond du gosier, deux raidillons nous attendent pour remonter en haut de la calanque de Port-Miou, la longer puis grimper jusqu’au parking. Coup d’œil sur la baie de Cassis, profitant d’un vague rayon de soleil vite terni par les nuages noirs accompagnés d’un vent fort. Souvenons-nous : Patrice a promis peu de dénivelés !!!! Question d’appréciation ! Pendant deux heures et demie, nous évoluons sur la crête du cap Canaille, succession de cols et de sommets peu élevés, à travers les bruyères, les asters et autre flore variée sur un chemin très rocailleux. Autant de belvédères naturels qui offrent toujours un panorama exceptionnel sur la côte très découpée, les îles de Riou, la Calseraigne et la Jarre, l’anse et la ville de la Ciotat, le phare des Lecques et tout au fond, dans les terres, le massif de la Sainte Baume. Scrutant le ciel où des nuages peu encourageants s’amoncellent, nous redescendons sur la route qui suit la côte et jouxte les cols. Nous n’irons pas jusqu’au sémaphore ni au cap du bec de l’aigle. Nous nous répartissons en trois commandos qui longent la route au pas de hussard, jusqu’au parking. Course contre la pluie !! À 17h30 nous voici aux chalets, harassés, assommés par le grand bol d’air mais contents.

2) Pendant ce temps, Martine emmène son groupe découvrir les mystères du sentier du Petit Prince. Pourquoi ce nom ?

Dîner Animé. Langues infatigables.