Calanques (automne 2015)/littéraire/j6
Vendredi 23 octobre Journée sur l’archipel du Frioul « Constitué des îles de Ratonneau, Pomègues, If et Tiboulen, l’archipel du Frioul est situé dans le Parc national des Calanques, à proximité du Vieux-Port de Marseille. Massif de calcaire blanc, balayé par les vents, surtout le mistral, et les embruns, façonné par l’érosion, il n’est en rien désertique et abrite, au contraire, une flore d’une diversité surprenante, une faune insoupçonnée et fragile et une grande richesse sous-marine. Cet archipel avec son rôle stratégique rappelle aussi l’histoire de Marseille et la vie des hommes. En témoignent le château d’If, l’Hôpital Caroline, le Fort de Pomègues…. » Hormis les quatre rendez-vous cruciaux afin d’éviter de louper le train Cassis-Marseille-Cassis et les embarquements pour aller et revenir de l’île de Pomègues, journée libre à arpenter l’île de Pomègues, chacun à sa guise et à son rythme, profitant du soleil chaud et du beau ciel bleu. Les voitures garées autour de la gare de Cassis, nous montons dans le train de 9h30. Nous apprécions déjà la douceur de la température. Depuis la gare Saint-Charles, nous descendons au port, contemplant une fois encore les immeubles du siècle dernier et plus, aux riches façades de pierre sculptée se rénovant progressivement et retrouvant ainsi leur lustre modernisé. Après une flânerie sur le port, lorgnant les étales de poissons qui font saliver, nous « admirant » dans l’étonnant plafond miroir de l’arrêt des bus, nous embarquons sur la navette qui largue les amarres à 11h. Liaison rapide, doublant l’île d’If et son château du XVIe siècle, qui nous débarque dans le Port du Frioul, anciennement port Dieudonné. Pistes et sentiers balisés cheminent à travers l’île, indiquant les bâtiments historiques, et offrant des vues merveilleuses sur la mer, la dentelle des côtes, et la cité phocéenne. Longer le minuscule village aux couleurs de Provence, proposant essentiellement des petits restaurants, pour rejoindre et traverser la digue Berry. Cheminer sur la crête de l’île de Pomègues jusqu’au fort semi-enterré et la tour du Poméguet, protégée par un large fossé et dont on devine les vestiges d’un pont-levis. Détour jusqu’à la ferme aquacole, la beauté des reflets du contre-jour sur l’eau, avant de remonter vers le sémaphore, construit en 1904, puis d’avancer jusqu’à la batterie de Cavaux installée sur le cap éponyme. Revenir par la piste sans omettre les crochets pour découvrir et admirer la succession de pointes et de calanques minuscules, côté baie du Grand Soufre et retraverser la digue Berry. Retrouvailles fortuites d’un petit groupe près du port pour avaler le pique-nique et repartir explorer la deuxième partie de l’île riche en constructions militaires, forts érigés sous Henri IV - le Fort de Brigantin à la pointe sud-ouest, l’immense Fort de Ratonneau, la Batterie de Croix au cap de Croix, ou les bunkers de la Seconde Guerre Mondiale. Les nombreux abris naturels ont fait du Frioul une escale pour la mise en quarantaine des navires provenant d’Afrique et d’Orient, les équipages soignés à l’hôpital Caroline, édifié en 1821-1828, lors de l’épidémie de fièvre jaune. Enchantés par cette journée de détente, ensoleillée, les uns ayant bien marché, d’autres ayant profité de petites criques pour déjeuner et se baigner, les benbistes se retrouvent à l’heure précise à l’embarcadère. Un court temps libre avant de remonter jusqu’à la gare Saint-Charles, compter les nombreuses marches à gravir, investir un de ces trains de banlieue tagués au point de ne plus distinguer les vitres, retrouver les voitures et les chalets.
Soirée Bouclage des valises, nettoyage des chalets avant de retrouver le restaurant, son accueil sympathique et sa bonne table. Pendant le dîner, l’excitation est à son comble ! Chargement et échanges des photos, des appréciations enthousiastes, les remerciements et distribution des cadeaux à Martine, Richard et Patrice qui ont organisé ce séjour de façon remarquable, à la mode BenB, et à la mascotte du groupe, la benjamine, Mathilde qui nous a tous époustouflés par son pas dynamique et son sens aigu de l’orientation.