Fontbonne, forêts, gorges et bastides (automne 2010) littéraire j2
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Cordes-sur-Ciel, 12 km, dénivelée +260 m[ ]
La route qui nous conduit à Cordes traverse les vallons et coteaux du vignoble Gaillacois. La température est fraîche mais le soleil pointe…
Départ du petit village de Souel où nous garons la voiture sur la place. Départ pour le sentier du Causse arboré essentiellement de chênes et chênes verts.
On peut encore grappiller quelques raisins bien sucrés ! Et on peut aussi trouver des gants de randonneurs dans les vignes ! Pour cueillir et manger le raisin, c’est mieux sans les gants, bien vrai Gauthier !
Petit arrêt au magasin pour acheter des piles pour appareil, des fruits et même des chapeaux à fleurs pour Yvette et Marie-Charlotte ! « Ce n’est pas pour moi, je ne suis pas encore grand-mère » a dit Dominique.
Pique-nique dans une prairie ensoleillée. « Une prairie, un sandwich, une belle vue, du soleil, il ne faut pas grand-chose pour être heureux ! » dixit Yvette. Après un génépi réconfortant, remise en route vers Souel. Sur le bord du chemin, d’anciens abris nommés cazelles, faits de pierres superposées, servaient de refuge aux bergers et paysans.
Visite de Cordes-sur-Ciel[ ]
Martine nous emmène à l'assaut de Cordes pour nous faire découvrir le charme de cette cité.
Située au carrefour du Quercy, du Rouergue et de l'Albigeois, Cordes, dominant la vallée du Cérou, impressionne. Cette ville est créée en 1222 par le comte de Toulouse pour résister aux troupes de Philippe Auguste alors en croisade contre les Albigeois.
Cordes est la première et la plus importante des bastides, ville nouvelle créée pour recueillir les populations que la guerre avait privées de toit.
Dès la fin du XIIIe siècle, elle devint la plus belle, sinon la plus riche des villes nouvelles du midi, comme en témoignent les somptueuses demeures gothiques de style italien aux façades sculptées − maison du Grand Veneur avec scène de chasse, maison du Grand Écuyer −, ses imposantes portes fortifiées − porte de l’Horloge, porte de la Jane, porte de la Barbacane −, ses ruelles étroites.
On jouit de beaux panoramas sur le village de Cabanes, sur la vallée où serpente le Cérou où s’étaient installés tanneries et moulins. Dans la vallée, on cultivait le froment, le safran et le pastel. Sur les coteaux vignes, bois et récolte de truffes.
Le pastel est une plante aux fleurs jaunes dont les feuilles broyées et séchées donnent une teinture bleue : le pastel. La récolte a lieu en été et il faut une tonne de feuilles pour obtenir 2 kg de pigments bleus.
Apéro du soir offert par Annie et Christian pour la naissance de Maena et Chloe.