GR5 (printemps 2019)/parcours effectué/j18
vendredi 5 juillet, du refuge de la Leisse au refuge de Rosuel[ ]
Petit déjeuner à six heures où nous retrouvons le couple de hollandais avec qui nous avions si bien conversé la veille. Nous continuons la discussion, elle qui aime tant la montagne et la Haute-Maurienne. Nous partons sans oublier de saluer notre italien compteur de billets de banque et le couple marcheur.
Il fait froid ce matin, la polaire nous réchauffe, la montée aussi. Nous franchissons des névés peu pentus de neige dure, glacée, et nous nous demandons comment va se passer la descente. Le soleil réchauffe un peu la neige. Le col est atteint. Un randonneur arrive et nous rassure : suivre les traces... Le soleil a réchauffé une fine couche de neige, ce qui suffit à marcher dans de bonnes conditions de sécurité, d'autant plus que la pente est faible.
Nous arrivons à Val Claret, un ensemble d'immeubles et de remontées mécaniques de Tignes. Le bruit de la ville, ce bruit qui nous avait quitté depuis dix-neuf jours, remonte à nos oreilles. La ville qui nous fait profiter de communications électroniques rapides pour rassurer nos proches.
C'est maintenant la montée au col du Palet, régulière, sous le soleil et le ciel immensément bleu. Des travaux sur l'arrivée d'un télésiège, le col qui approche, des névés à franchir, le col est là et le refuge cinq minutes plus bas. Pique-nique d'exception au refuge. Et maintenant trois heures de descente. Une jolie descente douce, tranquille, sur un chemin large, gravillonné, dans un vallon merveilleux. Puis une gorge, chemin rugueux, de grosses pierres, des pièges. Le chemin s'élargit, Rosuel apparaît, repos.
Et toujours accueil, douche, lessive, le pantalon y passe, repas, repos…