Massif des Cerces (été 2014)/littéraire/j8
Dimanche 21 juillet, du refuge des Marches (2210 m) au Lavoir (1905 m)[ ]
Matinée, descente jusqu’au Lavoir via le col des Sarrasins (2844 m)[ ]
Nous quittons le refuge des marches à 6 heures 30. Nous nous dirigeons vers le lac des Bataillères en suivant le ruisseau et tournons très vite sur la gauche en direction du col des Sarrasins. Le sentier grimpe tranquillement à travers une succession de superbes combes et croupes. Le refuge disparaît progressivement laissé à sa solitude. 6°. Le ciel est bleu, sachons l’apprécier, le temps clair. Les cailloux et les rochers sont glissants de givre. Il ne faut pas se déconcentrer. Le schiste est traître. Nous trottons d’un bon pas. Le paysage est magnifique et grandiose. Les Aiguilles d’Arve se dressent fièrement. La brume épaisse moutonne dans les creux.
À 8 heures 20 nous atteignons le col des Sarrasins et sa croix. Courte halte pour la photo souvenir du groupe et surtout admirer la chaîne de sommets et de glaciers, véritable barrière.
En descendant nous traversons un petit névé, le seul du séjour, atteignons un lac, un ruisseau et toute une zone de marécages qui s’étalent dans la vallée. Le Fort du Télégraphe se distingue très loin. La descente met les genoux à rude épreuve.
Autre halte courte pour se sustenter un peu en regardant ces horribles nuages noirs qui montent. Ils ne décrocheront jamais !
À mesure que l’on descend, la flore réapparaît de plus en plus abondante dont le superbe lys Martagon, le chouchou de Jean-Luc, les ruines de cabanes de bergers puis une première maison, un pont une camionnette qui le traverse et grimpe la piste vers les alpages. Nous retrouvons la piste du départ, sous le soleil. Nous la descendons à vive allure, comme les chevaux qui sentent l’écurie, prenant quand même le temps des dernières photos de fleurs.
À 10 heures 40 nous retrouvons les voitures qui nous attendaient sagement. En un clin d’œil, chauffeurs et passagers embarquent et c’est le départ pour une longue route vers les logis respectifs.
Conclusion[ ]
Malgré une météo capricieuse et perturbante, le séjour fut harmonieux, agréable et sympathique. Nous avons évolué dans des sites splendides constamment entourés de hauts sommets mais sans jamais de sensation d’écrasement ni de vertige. Sous le soleil, les paysages sont certainement somptueux illuminés par cette flore variée abondante et très colorée.
Merci encore à Jean-Luc pour cette magnifique initiative, à tous pour l’ambiance chaleureuse et aux trois jeunes qui ont élégamment soulagé le poids de mon sac, pourtant peu lourd cette année, dans les montées un peu rudes. À la prochaine !
Rueil-Malmaison, jeudi 12 février 2015 | |
Renée-Claude Joly |
Du refuge des Marches au Lavoir[ ]
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