Rome (hiver 2013)/informations complémentaires

De Entre Amis
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Le voyage[ ]

Quelques indications, non exhaustives…[ ]

Voyager

  • en voiture : il est prudent de prévoir un stationnement dans un garage fermé à Rome (Casa Sant'Anna n'a pas de garage) ;
  • par le train : il existait au moins jusqu'en novembre 2011 un train direct couchette Paris-Bercy -Roma Termini (= gare centrale de Rome). Il a été supprimé. Il est question de le rétablir. Pour le moment il faut faire un changement à Milan ;
  • par avion :
    • Ryan Air assure un vol depuis Paris-Beauvais (depart vers 9 h) ; arrivée à Roma Ciampino (l'ancien aéroport de Rome), qui se trouve à quelques km au sud de Rome. Bonne liaison par autocar de Ciampino à Roma Termini. Possibilité de laisser sa voiture dans les parkings de l'aéroport ou chez des "particuliers" qui organisent ce service. Demander des renseignements éventuellement à Marie Charlotte. Retour par Ryan Air en fin d'après-midi au départ de Ciampino.
    • Vueling, compagnie low coast d'Iberia, assure un vol au départ de Paris Orly. Arrivée à Roma Fiumicino-Leonardo da Vinci, grand aéroport international, qui se trouve à l'est de Roma, au bord de la mer tyrrhénienne. Pour rejoindre Rome, prendre le train direct "Leonardo" qui pour 15 euros vous conduit à la gare de Roma-Termini. C'est le moyen le plus rapide et le plus simple pour arriver au centre de Rome. Il y a d'autres moyens, moins onéreux mais plus longs et plus compliqués.
    • Air-France, Easyjet assurent aussi des vols.
    • Je ne sais pas s'il y a des départs depuis Lesquin. A vous de voir…

Casa Sant'Anna[ ]

Voici les coordonnées officielles de notre hébergement :

Casa Santa Sofia, Suore Catechiste Di Sant’Anna, License N.9936
Italia, Roma 00184, Piazza Madonna dei Monti, 3
tél. 0039 064 85 778, fax : 0039 064 87 1064
SKYPE: casa.santa.sofia ; site internet : www.casasantasofia.it

Si sur internet vous tapez "casa sant'anna" vous arrivez sur une page "casa santasofia". Puisque "sophia" veut dire "sagesse" en… grec, c'est logique, non ?

Ils sont rigolos ces italiens.


De Roma-Termini à "Casa Sant'Anna[ ]

Comment se rendre de la gare de Roma-Termini à notre hébergement : "Casa Sant'Anna : Piazza della Madonna dei Monti, 3" (NB : en Italie, dans les adresses, on indique toujours d'abord le nom de la rue, puis le numéro dans la rue ; logique, non?)

  • à pied : 1,1 km : sortir de la gare par la sortie principale qui prolonge les voies : place du Cinquecento ; puis prendre la grande avenue à gauche "Via Cavour" qui descend ; dépasser le metro "Cavour", puis tourner à droite vers la "Chiesa madonna dei Monti" (église Madonna dei Monti) ; presque en face de celle-ci vous trouvez la Piazza Madonna dei Monti, avec sa fontaine ; au n° 3 (plus ou moins en face de vous si vous suivez l'itinéraire indiqué) vous trouvez l'entrée, modeste, de Casa sant'Anna (photo ci-dessous). Google maps donne un itinéraire un peu plus court, mais plus complexe.
  • en métro : prendre le métro à la gare de Roma Termini, "ligne B direction Laurentina", descendre à la première station "Cavour" ; il reste 200 m à pied. On achète les tickets de métro dans des distributeurs automatiques, un euro le trajet.

Autre info pratique[ ]

Une rue peut changer de nom à une intersection même s'il s'agit d'une grande rue et si l'intersection est petite. Donc pas de panique.

Je vais étudier s'il existe des forfaits transports et si c'est intéressant pour nous. Personnellement, je me déplace toujours à pied dans Rome (sauf pour aller à Ostie ou Tivoli), car ce n'est pas une ville très étendue, dans son centre historique.

Bibliographie[ ]

Pour commencer, vous pouvez consulter les différents guides touristiques. Pour les repérages, je fonctionne avec le Guide Vert « Rome ».

Sur la Rome antique[ ]

Pour commencer[ ]

  • Jean Noël ROBERT, Rome, Guide Belles Lettres des civilisations, 2005 (1999), 300 p., 15 €. « On croit savoir beaucoup de la civilisation romaine. C’est sans doute vrai. On pense la connaître parce qu’elle est la source vive de la nôtre. Là réside l’erreur. Il faudrait pouvoir restituer, sur les hommes et sur les choses, le regard des Romains. L’objectif de ce guide est d’initier cette démarche. » (4e de couverture). Thématique, clair, didactique ; à garder dans la poche si on coince un peu sur… la généalogie des julio-claudiens. Non, c’est bien !
  • Roger HANOUNE (prof émérite d’archéo romaine à Lille 3 ) et John Scheid, Nos ancêtres les Romains, Découverte Gallimard, 2006 (1993) ; très illustré (mais avec le défaut de la collection : les références des illustrations sont à la fin…), une approche « dépoussiérée » de la Rome antique. Très riche sous un petit format. Toujours pour commencer et excellent.
  • À voir aussi, très Pédagogiques, les reconstitutions des sites sur pellicule transparente, avec, en dessous, l’état actuel du site. Je ne sais si on trouve ces ouvrages en France. Vous en trouverez en Italie, portant sur Rome, sur Ostie, sur Tivoli. Le prix n’est pas donné !
  • Giandomenico DE TOMMASO, Cinzia CAIAZZA (ed.), L’art romain, 2009, Le Figaro. De très belles illustrations en grand format ; texte plus succinct. On n’est plus dans le livre de poche !

Des références plus savantes et spécialisées[ ]

  • Sur l’histoire de Rome, la référence est Michel CHRISTOL, Rome et son empire, nouvelle édition aoÛt 2011, Hachette, 27 €.
  • Sur l’archéologie de Rome :
    • Filippo COARELLI, Rome and environs, an archeological guide, 2007 (il existe bien sûr en italien ; en français, en bibliothèque) : la « Bible » de l’archéologie romaine par le « pape » de la dite archéologie. Coarelli est toujours vivant, et pensant et travaillant ; il est venu en juin à Lille 3, pour une thèse dirigée par mon « maître », et pour une conférence, splendide, sur le (soi-disant) Tabularium du Forum Romain ; j’en dirai quelques mots sur place. Le livre contient des plans, quartier par quartier, de la Rome antique sur le tissu urbain actuel, et le texte d’accompagnement. Il doit y avoir une nouvelle édition, car l’archéologie est une science d’interprétation, donc une discipline en mouvement, avec des découvertes, même à Rome, et des interprétations nouvelles… Une vingtaine d’euros.
    • Vincenzo FIOCCHI NICOLAI, Fabrizio BISCONTI, Danilo MAZZOLENI, Les catacombes chrétiennes de Rome, Schnell et Steiner, 1999.
  • Enfin, si vous devenez passionnés de la Rome antique, de gros livres, qui coûtent cher, donc à consulter en bibliothèque ou à vous faire offrir !
    • Pierre GROS, L’Architecture Romaine, 1. Les monuments publics, Picard, 2011 ; la Bible là-aussi, par un autre « pape », français celui-là, copain bien sûr de Coarelli. L’ouvrage était épuisé, mais une 3e édition, révisée, est sortie en 2011. 99 €. Le volume 2 porte sur les constructions privées.
    • Jean-Pierre ADAM, La construction romaine, Picard, 2011, 6e édition. Là aussi une référence classique sur les techniques de construction des Romains.

Divers[ ]

  • Gabriel FAURE, Jardins de Rome, Arthaud, 1959. Délicieusement désuet, de splendides photos en noir et blanc et une ambiance de cinéma italien. En exergue, la citation de Stendhal « Il est des jours où la beauté seule de Rome suffit au bonheur ».
  • Gilbert BOUCHARD et Jacques MARTIN, Les voyages d’Alix, Castermann ; très bien informé archéologiquement et historiquement. À ce propos, il y a en ce moment, à Bavay, une expoSITION sur Rome et la BD (jusqu’à la fin du mois d’août).

Repères chronologiques[ ]

Les grandes dates[ ]

  • 753 avant notre ère : date de la fondation légendaire de Rome ;
  • 476 après notre ère : chute de l’Empire romain d’Occident ;
  • 1453 : prise de Constantinople par les Turcs, fin de l’Empire romain d’Orient.

Trois périodes dans l’histoire de Rome[ ]

  • la royauté : de 753 à 509 avant notre ère
  • la république : de 509 à 27 avant notre ère
  • l’empire : de 27 avant notre ère à 476 après notre ère.

Deux périodes dans l’histoire de l’empire[ ]

  • le haut-Empire jusqu’à 285 (Dioclétien) ou jusqu’aux Sévères ;
  • l’Antiquité tardive.

Christianisation de l’empire[ ]

  • 313, édit de Milan : Constantin autorise le culte chrétien ;
  • 380, édit de Thessalonique : Théodose interdit tout autre culte que le culte chrétien sous peine de mort et en fait la religion de l’État.

Les rois (légendaires, au moins les plus anciens)[ ]

  • Romulus et Titus Tatius ;
  • Numa Pompilius :
  • Tullus Hostilius ;
  • Ancus Marcius (fondateur d’Ostie, selon la légende) ;
  • Tarquin l’Ancien ;
  • Servius Tullius ;
  • Tarquin le Superbe ;

Les empereurs[ ]

les julio-claudiens
Auguste 1 27 av- 14 ap forum, statue, maison sur le Palatin
Tibère 14-34
Caligula 37-41
Claude 41-54
Néron 54-68 Colisée, Palatin
année des quatre empereurs
Galba, Otton, Vittelius, Vespasien 69
les flaviens
Vespasien 69-79 forum
Titus 79-81
Domitien 81-96
les antonins
Nerva 96-79 forum
Trajan 98-117 forum
Hadrien 117-138 Tivoli
Antonin 138-161
Marc-Aurèle 161-180 avec Lucius Verus, jusqu’en 169
Commode 180-192
Pertinax 192-193
Didius Julianus 193
les Sévères
Septime Sévère 193-211 Palatin
Caracalla 211-217 avec Geta de 211 à 212 thermes à Rome
Macrin 217-218
Elagabal 218-222
Sévère Alexandre 222-235
Anarchie militaire
235-253 9 empereurs
Les empereurs illyriens
Claude II
Aurélien 270-275 muraille aurélienne à Rome
Tacite
Probus
Carus
la tétrarchie
Dioclétien 284-305 thermes= MNR
Maximien 286-305
Galère
Maxence 306-312 sceptre et « cirque de Maxence » sur la Via Appia
Licinius
les constantiniens
Constantin 306-337 arc de Constantin sur la Via triumphalis, Rome
Constantin II 337-340
Constant Ier [[ 337-350
Constance II 337-361
Julien 361-363 « païen »
les Valentiniens
les théodosiens
Théodose Ier 379-395
Honorius
Arcadius
Théodose II 408-450

Si on arrive de « bonne heure à Rome »[ ]

Y a-t-il possibilité de déposer les bagages à « Casa Sant’Anna/Sa Sophia » si on arrive avant 18 heures ?[ ]

Oui, gratuit.

On peut se promener et « humer l’air » de la ville[ ]

Vous irez de surprises en surprises :

  • rien que dans la gare de Roma-Termini au niveau du métro, vous tombez nez à nez avec les gros blocs en « opus quadratum » de la muraille dite servienne (IVe siècle avant notre ère). Vous sortez de la gare, sur la place côté droit, vous la retrouvez conservée sur plusieurs dizaines de mètres !
  • Vous traversez la place devant la gare (place du Cinquecento) et vous voyez se dresser devant vous, sur plus de 15 mètres de hauteur l’abside concave d’une des salles des anciens Thermes de Dioclétien (IIIe siècle de notre ère) ; vous pouvez faire le tour de l’imposant édifice, puis entrer dans la jardin (par la Piazza della Republica), vous asseoir à côté des sarcophages, puis entrer dans la cours qui donne accès au musée (côté Viale de Nicola) : vous y verrez des dizaines de statues, des centaines de sarcophages ou cippes funéraires avec des scènes sculptées et des inscriptions à déchiffrer ! 
  • ensuite, soit par la place de la République, soit par la Via Barbieri, vous pourrez aussi entrer dans l’église Sainte-Marie-des-Anges, installée par la papauté à l’intérieur des thermes antiques « païens » (pourquoi ?), et dont les plans ont été dessinés par Michel Ange ; ne manquez pas d’aller voir la méridienne qui est tracée sur le sol, côté sud de la nef. Tout cela est en accès libre et gratuit, mais prenez le temps de regarder, de lire les explications, de toucher (là où c’est possible) : tapez sur les grandes colonnes « en porphyre » de Sainte-Marie-des-Anges : il y en a de vraies (qui sont antiques, bien sûr), et il y en a de fausses ! Et si vous avez de la chance, vous assisterez à un concert d’orgues…

Vous pouvez aussi, tout simplement, vous promener dans les rues[ ]

Mais il faut savoir ouvrir les yeux et se poser des questions :

  • regardez les candélabres : parfois – près du Tibre −, ils portent des proues de navires antiques ; pourquoi ?
  • regardez les bouches d’égout quand vous marchez dessus (et oui !) : pourquoi portent-elles l’inscription « SPQR » ?
  • Pousser les portes des églises : vous en trouverez une tous les 25 mètres, ce sont des merveilles d’architecture, classique ou baroque, qui renferment des trésors en peinture, sculpture… Vous pourrez tomber sur le Bernin, sur Caravage, sur Borromini, sur Michel Ange… Probablement vous assisterez à un office, ils ont lieu quotidiennement, avec une assistance, certes peu nombreuse, et sont toujours concélébrés : on ne voit cela qu’à Rome !
  • Pourquoi les églises ont-elles toutes des coupoles et pourquoi n’y a-t-il quasiment pas d’églises médiévales ?

Quelques églises (chiesa = église) à voir[ ]

…dans un espace qui se situe plus ou moins entre la gare de Roma-Termini et notre hébergement (NB les églises sont en général fermées en début d’après-midi, et interdites bien sûr à la visite quand il y a des offices)

Sainte-Marie-Majeure
NB le chevet donne sur la Place de l’Esquilin, qui donne sur la Via Cavour, donc l’entrée de la basilique se trouve de l’autre côté ! Quand vous entrez dans SMM, vous êtes sur le territoire de l’État du Vatican (accords du Latran), mais vous êtes géographiquement sur la colline de l’Esquilin, et non sur celle du Vatican. OK ?
Saint-Pierre-aux-liens (San Pietro in Vincoli)
(depuis la Via Cavour, prendre l’escalier qui monte vers le sud, à hauteur de la Via Borgia, qui, elle se trouve sur le côté nord de Via Cavour ; vous arrivez sur la place : l’église est cet édifice à votre gauche, précédé d’un portique transversal, très « renaissance florentine ». Entrez, avancez jusqu’au chœur, tournez la tête à droite (là où il y a du monde) : tombeau de Jules II de Michel-Ange (encore lui !) avec le Moïse qui vous regarde avec sa terribilità…
Sa Maria della Vittoria
Via XX settembre, 17 ; depuis la gare Roma Termini : allez piazza del Cinquecento, puis Piazza della Republica, puis via VE Orlando (cad toujours tout droit vers le N) : au carrefour avec la Via XX settembre, vous voyez, à gauche devant vous, l’église Sainte-Suzanne, et vous êtes à côté d’une fontaine monumentale Renaissance imitant un nymphée antique ; Sa-Maria-della-Vittoria est l’église, dont l’entrée est peu visible, qui est à l’angle NE du carrefour Via VE Orlando/ Via XX Settembre. Entrez, avancez-vous vers le chœur, regardez la dernière chapelle à gauche, dite « Chapelle Cornaro » : « La transverbération de sainte Thérèse » par Bernini (1646-1652). Même si notre sensibilité est peu « formatée » baroque à cause de l’art moderne…, le dispositif d’ensemble est époustouflant − ne pas se contenter de regarder l’extase de sainte Thérèse ; comparez avec la chapelle de droite, aménagée plus tard par un autre artiste.

Conseil pour visiter les églises : tenue adaptée, évidemment, et se munir de pièces de 50 cts, pour l’éclairage, sans compter les bonnes œuvres…(certes, l’Église à Rome n’est pas pauvre…)

Quand vous déambulez dans la Ville, où que vous alliez, ne déambulez pas trop vite sur les trottoirs : regardez les façades que vous longez, vous verrez de multiples ouvertures d’églises, mais aussi des ouvertures de porche : entrez dans les cours, levez le nez ; avec un peu de chance, vous rencontrerez un « cortile » (une cours) aménagée par un cardinal italien du XVIe siècle avec des statues antiques et des morceaux de sarcophage qui sont scellés dans les murs, sur le modèle du cortile du Belvédère du Vatican, ou comme on en trouve à la Villa Medicis. Et tout cela mêlé avec la vie contemporaine.

Je reconnais que pour voir ce qu’il faut voir, il faut savoir ce qu’il faut voir, − oui, oui, la phrase tient debout −, et donc avoir déjà quelques clés. Vous pouvez donc préférez garder la déambulation pour le dernier jour et le premier jour aller visiter des musées, puisque la visite des « grands musées » n’est pas prévue dans notre programme.

On peut visiter les « grands musées »[ ]

Sans établir de hiérarchie, les deux grands ensembles de musées sont « Les musées du Vatican » et « Le Musée National Romain ».

Museo Nazionale Romano (MNR)[ ]

C’est un musée des Antiquités. Il y a quatre sites :

  • « Crypta Balbi » (musée de l’Antiquité tardive),
  • « Museo Altemps » (musée des collections d’antiques des cardinaux),
  • « Museo Massimo alle Terme » et
  • « Museo Nazionale Terme di Diocleziano » (musée national thermes de Dioclétien).

Sur les 4 sites du MNR, ce sont ces deux derniers qu’il faut voir. S’il faut faire un choix entre les deux, je ne peux pas vous dire lequel il faut privilégier. Ils sont tous les deux très proches de la gare Roma-Termini, le « MNR Massimo » se trouve à gauche de la place du Cinquecento (quand on sort de la gare) et le « MNR Thermes de Dioclétien » a son entrée en face de la gare, de l’autre côté de la place du Cinquecento (traverser le jardin qui contient les sarcophages et les cippes funéraires, dont il a été question ci-dessus).

Le « MNR Massimo »
contient de merveilleuses fresques antiques, celles de la Maison de Livie en particulier (épouse d’Auguste), ainsi que des sculptures admirables.
Le « MNR Terme di Diocleziano »
contient de la sculpture, du mobilier, des inscriptions…et en plus il est installé dans les anciens thermes impériaux ; certaines salles sont conservées en élévation : c’est splendide !

Pour ces deux musées

  1. vous ne ferez pas la queue pour entrer, car il y a peu de monde ;
  2. vous ne rencontrerez quasiment personne à l’intérieur, car ils sont immenses ;
  3. ils sont ouverts jusqu’à 19 heures.

Le conseil : regardez un plan du musée que vous visitez pour mesurer votre effort. Car ces musées sont immenses ! Donc, faites d’abord un choix.

Les Musées du Vatican[ ]

Pour une visite approfondie, il faut une journée entière, et encore ! pour une visite « éclair », il faut 3 heures ! A cette époque de l’année et si vous arrivez vers midi, vous ne ferez pas la queue, mais vous ne serez pas tout seul à l’intérieur ! Il y a un parcours obligatoire, avec une option « Chapelle Sixtine direct » mais je déconseille, car vous risquez de manquer les « Chambres (Stanze) » de Raphaël. A ne pas manquer aussi, le musée Pio Clementino, et la Pinacothèque

Museo Gregoriano egizio 
on peut se contenter de la salle III avec reconstitution du Canope de la Villa Adriana de Tivoli (que nous visiterons).
Museo Chiaramonti
(on passe).
Braccio Nuovo 
ne pas manquer le Doryphore et l’Auguste de Prima Porta.
Museo Pio Clementino 
prendre son temps dans cet espace ; voir, entre autres, l’Apoxyomène ; dans le cortile del Belvedere, prendre le temps d’admirer la disposition d’ensemble, l’Apollon (dit du Belvédère), le Laocoon, Hermès et Persée, les sarcophages, les reliefs, enfin tout quoi ! la Venus de Cnide, le Torse du Belvédère (wouah !); dans la Sala Rotonda, l’immense vasque de porphyre, et dans la Sala a Croce Greca, les deux grands sarcophages de porphyre, dont l’un est dit d’Hélène, mère de Constantin.
Salle du Bige
char du 1er s. de notre ère.
Chambres de Raphaël
Salle de la Signature : Dispute du St sacrement, École d’Athènes (monument du « classicisme » en peinture !), Le Parnasse, œuvres de Raphaël ;
Salle de l’Incendie du Borgo : L’incendie du Borgo, de Raphaël (qui n’est déjà plus classique, ici !) ;
Salle d’Eliodore : La délivrance de St Pierre (clair obscur fantastique !), Héliodore chassé du temple, œuvres de Raphaël ;
Salle de Constantin, avec des œuvres de Jules Romain, car Raphaël est déjà mort (Apparition de la croix, Bataille du Pont Milvius).
Chapelle Sixtine
se munir d’un petit plan de la voûte, et comparer la voûte (création du monde et histoire de la Bible) et le Jugement dernier (paroi verticale côté chœur), réalisé 20 ans après, par le même homme, Michel-Ange, peut-être l’artiste à la fois le plus génial et le plus complet de tous les temps.
Pinacothèque
Transfiguration de Raphaël, Mise au tombeau de Caravage.

Et pour terminer, vous descendez par l’escalier de Bramante !

Le conseil : Ces musées, le MNR comme les musées du Vatican, sont des « monstres » : n’épuisez pas vos forces dans les premières salles, prenez le temps de faire un choix parmi ce que vous voulez voir et prenez le temps d’étudier les plans qui vous seront fournis, allez directement à ce qui vous intéresse, sinon vous risquez d’être vite épuisés et de… ne plus rien voir !

César assassiné[ ]

Vous avez probablement entendu l’information, qui date de mercredi 10 octobre : une équipe d’archéologues espagnols aurait retrouvé le lieu précis de l’assassinat de César, plus exactement la structure que Octave Auguste aurait fait ériger sur ce lieu après l’assassinat. On connaissait l’emplacement par les textes : la Curie de Pompée ; on savait localiser dans la Rome actuelle cette curie (côté ouest de la zone des temples républicains du Largo Torre Argentina). Mais si on a effectivement retrouvé cette structure, on peut localiser l’endroit « au mètre près » (au moins l’endroit choisi par Octave Auguste pour en faire le lieu de l’événement).

Il était prévu, le jour de notre pérégrination vers le Vatican, de passer par le Largo Torre Argentina. Donc nous pourrons voir l’endroit en question. Je vais déjà aller y jeter un œil dans 15 jours.

Sur internet vous trouverez plusieurs sites qui communiquent l’information, avec plus ou moins de lyrisme…Par ex http://www.lefigaro.fr/sciences/2012/10/11/01008-20121011ARTFIG00738-le-lieu-de-l-assassinat-de-jules-cesar-localise.php.

Les Romains à Amiens[ ]

Le Musée de Picardie à Amiens présente du 27 octobre 2012 au 17 mars 2013 une exposition sur les cadrans solaires portatifs à l’époque romaine (= les « montres » de l’époque), sous le titre « Le temps des Romains »

Cette exposition est organisé par Madame Hoet Van Cauwemberghe, maître de conférence à l’Université Lille 3 Charles de Gaulle et présente quelques-uns de ces objets assez étonnants, dont un a été retrouvé récemment à Amiens.

Des conférences sont prévues en marge de l'exposition, au Musée de Picardie :

  • le jeudi 8 novembre à 19 h : Les cadrans solaires de l’Antiquité à nos jours, par Denis Savoie, chef du département astronomie et astrophysique du Palais de la Découverte à Paris.
  • Jeudi 15 novembre 19h : « Le cadran solaire portatif d’Amiens » par Christine Hoet Van Cauwemberghe.
  • jeudi 13 décembre 19 h : conférence de Jérôme Bonnin, docteur en archéologie romaine qui a soutenu sa thèse en juin à Lille 3, dans laquelle il a étudié 600 cadrans solaires romains (non portatifs).

Voir par exemple http://culturecommunication.gouv.fr/Media/DRACs/Drac-Picardie/Files/culture-en-picardie/Expositions/musee-de-Picardie/Communique-de-presse-Le-temps-des-Romains

À voir en ce moment au Louvre de Paris, en rapport avec le séjour Rome 2013.[ ]

1° Dans le Panthéon d’Hadrien, nous verrons, entre autres choses, la tombe de Raphaël, mort en 1520. Si vous allez aux Musées du Vatican vous verrez des œuvres de Raphael (la décoration des Stanze et des tableaux d’église dans la Pinacothèque… (voir Info Rome 5).

Le Musée du Louvre de Paris présente actuellement et jusqu’au 12 janvier, une exposition « Raphaël, les dernières années », et deux expositions en « complément » : « Dessins de Giulio Romano », un disciple de Raphaël et « Luca Penni, un disciple de Raphaël à Fontainebleau ». La « grande expo » est évidement celle qui est consacrée à Raphaël.

2° A Tivoli, Villa Adriana, nous évoquerons l’intérêt de l’empereur Hadrien pour l’Orient (= la partie orientale de son empire). A Ostie, nous évoquerons l’Orient, avec le trafic du grand port de Rome, et la présence de cultes orientaux, culte à Isis et surtout culte à Mithra.

Au Louvre de Paris vous pouvez voir actuellement les salles consacrées à « L’Orient méditerranéen dans l’empire romain », salles qui ont été inaugurées il y a un mois. Il s’agit en fait de la réunion des collections du Proche-Orient de l’empire romain, qui étaient dispersées auparavant dans trois départements (Antiquité orientales, antiquités égyptienne, antiques grecques, étrusques et romaines). Car le Louvre de Paris est organisé par départements, ce qui n’est pas le cas du Louvre Lens. On en reparlera…Les objets réunis proviennent des sites fouillés dans les pays suivants : Turquie, Syrie, Liban, Palestine, Israël, Jordanie, Egypte.

Il ne s’agit pas d’une exposition, mais d’une réorganisation, donc il n’y a pas de limite dans le temps pour visiter. Vous trouverez plus d’information sur le site : http://www.louvre.fr/sites/default/files/medias/medias_fichiers/fichiers/pdf/louvre-omer.pdf

Les sept collines de Rome

Les collines de Rome[ ]

Il y en a traditionnellement 7 (en commençant par le Capitole et en tournant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre) : Capitole, Palatin, Aventin, Caelius, Esquilin,Viminal, Quirinal.

Et les autres, le Janicule et le Vatican rive droite du Tibre. L’Esquilin est prolongé par le Cispius et l’Oppius

Pour raffiner, dans l’antiquité, sur le Capitole, il y avait deux sommets, le Capitole proprement dit au sud et l’Arx au nord, et une dépression centrale, l’Asylum ; la dépression est comblée donc on ne voit qu’une surface plate au sommet de la colline. Le Palatin avait aussi deux sommets, le Germal et le Palatual, que l’on ne distingue plus guère. Entre le Capitole et l’Esquilin il y avait une petite colline, la Velia, qui a été arasée à l’époque de la construction du forum de Trajan (début 2e siècle de notre ère).

Le Sermon sur la chute de Rome, prix Goncourt 2012[ ]

Le prix Goncourt vient d’être attribué aujourd’hui à Jérôme Ferrari pour Le Sermon sur la chute de Rome (Actes sud).

Le titre fait référence au sermon prononcé par Augustin, évêque, dans son église d’Hippone (Tunisie actuelle) en 410, à l’occasion de ce que, traditionnellement, on appelle le « sac de Rome ». En fait il s’agit de l’entrée de force dans Rome du chef wisigoth Alaric. Certes, les Romains ont été choqués car la dernière fois qu’on était entré chez eux sans leur consentement c’était…700 ans plus tôt ! Rétrospectivement, en amplifiant l’événement, on en a fait la date marquant la chute de l’empire romain d’occident. Mais c’est Odoacre, ministre d’Attila, qui dépose le dernier empereur d’Occident, Romulus Augustule, en 476.

Le roman primé ne traite pas de la chute de l’empire romain ; c’est une histoire corse, qui, si j’ai bien compris, médite sur le caractère transitoire des choses humaines, dont les empires… Son auteur est corse et par ailleurs professeur de philosophie à Abou-Dhabi.