Saint-Point

De Entre Amis
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Le château de Saint-Point[ ]

Nous partons ensuite vers Saint-Point, mais le château est fermé à la visite. Nous nous rendons alors à la petite église de Saint-Point (photo) entourée de son cimetière, à l’entrée duquel se trouve le caveau néo gothique de la famille Lamartine et la tombe du poète. À l’intérieur de l’église, une très vieille chaise avec prie Dieu près du bénitier à l’entrée (photo) me fait imaginer Lamartine dans cette église…

Lamartine a reçu ce château à son mariage. En 1822-25, il partage sa vie entre Paris et Saint-Point ; à la suite d’un échec dans sa carrière diplomatique, il demande un congé et rentre à Saint-Point en 1828 pour y vivre en gentilhomme campagnard, où il continue son activité littéraire et politique. Lorsqu’à la fin de sa vie il donne dans le roman social, il écrit, entre autres, Le tailleur de pierre de Saint-Point (1851).

Lorsqu’il meurt à Paris en 1869, son épouse refuse des funérailles nationales dont il ne voulait pas. Lamartine est inhumé dans le caveau familial à Saint-Point, au milieu d’une foule immense.

Le château de Monceau[ ]

A un kilomètre environ à l’est de La-Roche-Vineuse, se trouve le château de Monceau, autre domaine lamartinien. Au décès de sa tante, Lamartine hérite en 1833 du domaine de Monceau, dans la famille depuis 1662. Député et président du Conseil général de Saône-et-Loire, Lamartine installe au domaine de Monceau le « quartier général » de son action politique. Le domaine et ses 47 hectares de vignes devient également le centre de son activité vinicole.

À Monceau, Lamartine reçoit ses amis personnels et politiques ; pour s’abstraire de l’agitation permanente qui y règne, il fait construire une « Solitude », petit pavillon octogonal, au toit d’ardoise et aux murs de briques, lieu de travail et de médiations. La « Solitude » est également appelée le « pavillon des Girondins » parce que c’est là que fit rédigée, en vers et en prose, une partie de l’Histoire des Girondins.