Tendresse
De Entre Amis
« La tendresse », paroles et musique de Noël Roux et Hubert Giraud. La version de Marie Laforêt et celle d'André Bourvil.
- On peut vivre sans richesse,
- Presque sans le sou.
- Des seigneurs et des princesses,
- Y en a plus beaucoup.
- Mais vivre sans tendresse, on ne le pourrait pas.
- Non, non, non, non: on ne le pourrait pas.
- On peut vivre sans la gloire
- Qui ne prouve rien.
- Être inconnu dans l'histoire
- Et s'en trouver bien.
- Mais vivre sans tendresse, il n'en est pas question.
- Non, non, non, non: il n'en est pas question.
- Quelle douce faiblesse,
- Quel joli sentiment,
- Ce besoin de tendresse
- Qui nous vient en naissant.
- Vraiment, vraiment, vraiment.
- Le travail est nécessaire,
- Mais s'il faut rester
- Des semaines sans rien faire,
- Eh bien... on s'y fait.
- Mais vivre sans tendresse, le temps vous paraît long,
- Long, long, long, long : le temps vous parait long.
- Dans le feu de la jeunesse,
- Naissent les plaisirs,
- Et l'amour fait des prouesses
- Pour nous éblouir.
- Oui mais sans la tendresse, l'amour ne serait rien.
- Non, non, non, non: l'amour ne serait rien.
- Quand la vie impitoyable,
- Vous tombe dessus.
- On est plus qu'un pauvre diable,
- Broyé et déçu.
- Alors sans la tendresse, d'un cœur qui nous soutient,
- Non, non, non, non: on n'irait pas plus loin.
- Un enfant vous embrasse,
- Parce qu'on le rend heureux.
- Tous nos chagrins s'effacent,
- On a les larmes aux yeux.
- Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu...
- Dans votre immense sagesse,
- Immense ferveur,
- Faites donc pleuvoir sans cesse,
- Au fond de nos cœurs,
- Des torrents de tendresse pour que règne l'amour…
- Règne l'amour… jusqu'à la fin des jours.