Tour du Mont-Blanc (été 2006) littéraire j9
Lundi 28 août : depuis le refuge du Lac Blanc (2352 m) jusqu’au CIALC « Don Bosco », Les Houches (1050 m).[ ]
Deux itinéraires sont possibles :
- l’itinéraire dit « normal » : par la Flégère (1877 m) et le Brévent (2525 m), 7 h 30, +648 m, -2000 m ;
- l’itinéraire par le « super balcon », Index (2385 m), cols de la Glière (1877 m) et du Lac Cornu (2414 m), Clocher de Planpraz (2219 m), col et sommet du Brévent, 8 h ;
mais il y a la possibilité de prendre la benne à Planpraz ou au Brévent, puis les autocars de la vallée.
Nuit calme. Réveil 6 h 15. Petit déjeuner 7 h. Départ prévu à 7 h 30 pour une grande étape qui doit nous mener au Brévent et peut-être à pied jusqu’aux Houches.
Il faut s’habiller sans lumière car l’électricité est coupée entre 21 h et 7 h. Température extérieure, à l’abri du refuge, à 7 h 40 : 4° ; l’eau, résidu des pluies d’hier, sur les tables de la terrasse non abritée, est gelée. Tenue en conséquence.
Le chef hésite, car la météo ne sera accessible qu’à 7 h 45, mais nous partons à 7 h 30. D’après le cuisinier du refuge il ne devrait pas pleuvoir avant 12 heures. Finalement lorsque nous sommes en route Jean-Luc téléphone au refuge : la pluie est effectivement prévue pour l’après-midi. Bien couverts, nous prenons l’itinéraire initialement choisi. Nous passons par le col de l’Index, où Jean-Michel nous quitte pour redescendre par le téléphérique à Chamonix. Pour atteindre le col de la Glière (2461 m), il faut franchir un passage un peu délicat, aidé d’une main courante fixe et de reposes pied. Tout le monde passe sans problème. Depuis le col de la Glière, nous avons une belle vue sur le lac Cornu, ainsi nommé à cause de sa forme et sur la barrière rocheuse des Fiz, dans un paysage très sauvage ; nous marchons sur de grosses dalles de schiste. Nous passons ensuite près des Lacs Noirs. Nous continuons vers Planpraz. Nous mangeons rapidement un morceau car il fait bien froid et compte tenu des conditions météo, nous décidons de ne pas monter au Brévent (+500 m), mais de descendre au téléphérique de Planpraz, et de là tout le monde descend à pied sur Chamonix (-1000 m), par un bon chemin en lacets. Arrivés à la ville, nous interrogeons l’Office de Tourisme pour savoir où se trouve l’arrêt de la navette pour les Houches. Nous n’avons pas le temps de nous arrêter dans un café. Pause à l’arrêt du bus. Mais la « Bande des Cinq », à laquelle s’ajoute Marie-Jo, décide de poursuivre à pied jusqu’aux Houches, et, comme prévu, après avoir suivi la rivière, nous arrivons sous la pluie au centre de vacances Don Bosco, où les copains sont déjà installés. Douche chaude à volonté, des espaces de lecture, de jeu, de repos. Nous ne sommes plus qu’à 1000 m, certes, et non dans un refuge à plus de 2000 m d’altitude.
Nous sommes les seuls occupants des lieux, ou à peu près. Repas du soir : crudités variées, couscous au raisin et viande de mouton, fromage en grande quantité, yaourt et fruits.
Nuit calme.