Différences entre les versions de « Raquette à Saint-Gervais (hiver 2016)/littéraire/j6 »

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== L'Aiguillette des Houches ==
 
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'''Parking du Bettey (1325 m) - L'Aiguillette des Houches (2285 m)'''
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N’ayant pu participer à cette journée, je transmets les impressions qui m’ont été rapportées :
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« ''L’apothéose, journée extraordinaire avec un spectacle sur le Massif du Mont Blanc à couper le souffle.'' »
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Météo de rêve : grand soleil, ciel bleu et pas de vent.
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Vers 9 heures, les voitures sont montées vers les Houches jusqu’au parking du Bettey (1340 m) sous La Flatière.
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Les raquettes chaussées ont vite été ôtées car la neige a beaucoup fondu et après une marche de 20 minutes elles sont renfilées.
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Une heure et demie de montée régulière dans la forêt vers le Plan du Cry et les chalets du Chailloux (1931 m), posés sur l’alpage face au massif du Mont Blanc. Spectacle vertigineux de ces aiguilles qui piquent le ciel − la Verte, du Midi, de Chamonix, de Bionnassay −, des glaciers − du Goûter, des Bossons −, des monts − Maudit, Blanc du Tacul, Mont Blanc, dôme du Goûter… jusqu’au Mont Joly. Spectacle féérique de cet ensemble imposant, tout blanc de neige et de glace, étincelant au soleil.
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Le groupe de Jean-Luc continue de grimper sur la pente au-dessus des chalets et s’installe tranquillement pour pique-niquer et déguster le paysage. Puis il continue de grimper un peu au dessus des chalets.
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Les autres infatigables et attirés par le sommet attaquent la montée vers une brèche qui offre une belle vue sur la chaîne des Fiz, les Aravis, le désert de Platé. En obliquant à droite, ils continuent sur la pente raide jusqu’à l’arête de l'Aiguillette des Houches. Il faut faire la trace avec les raquettes dans la poudreuse. Les coulées de neige sur les pentes sont nombreuses. Deux prudents s’arrêtent à la brèche et regardent grimper les autres, Daniel A. en tête, j’imagine. La montée au sommet est délicate car la neige est mauvaise, lourde, fondante, glissante et la déclivité est importante. De là-haut, ils peuvent admirer les prairies enneigées de la réserve du Carlaveyron qui s’étalent sur l’autre versant de l'Aiguillette des Houches au pied de l’Aiguillette du Brévent. En se retournant, ils retrouvent la chaîne des Fiz avec la Pointe d’Anterne, le massif des Aiguilles Rouges jusqu’au Mont Buet et tout près l’arrivée du téléphérique du Brévent. L’effort est bien récompensé !
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Pour descendre, il est prudent de déchausser les raquettes jusqu’au niveau de la brèche. Un peu plus bas, dans la combe, les pentes sont plus douces et arrondies et permettent de se défouler un peu, de s’amuser en se laissant glisser sur les fesses.
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=== Après-midi ===
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Descente jusqu’aux voitures en suivant les traces du matin, et en coupant quelques lacets dans la forêt.
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=== Soirée ===
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Les bagages sans doute déjà bien préparés, retrouvailles près de la cheminée autour de l’apéritif en compagnie des hôtes qui offrent un souvenir de Saint-Gervais : une très belle frontale aux couleurs de la ville.
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Au dîner, découverte d’un plat traditionnel de la région : le ''Berthoud''. La recette :
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<blockquote>« ''Garnir de petites assiettes à feu dites '''à berthoud''', frottées avec de l’ail écrasé, des lamelles de VRAI fromage d'Abondance indispensable pour son goût particulier. Bien tasser. Arroser de vin blanc sec, de préférence de Savoie et d'une goutte de Madère. Poivrer et cuire 8 à 10 minutes à 210°. Servir avec des pommes de terre cuites à l’eau et de la charcuterie de Savoie.'' »
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== Les parcours ==
 
== Les parcours ==

Version actuelle datée du 10 avril 2016 à 11:10



L'Aiguillette des Houches[ ]

Parking du Bettey (1325 m) - L'Aiguillette des Houches (2285 m)

N’ayant pu participer à cette journée, je transmets les impressions qui m’ont été rapportées :

« L’apothéose, journée extraordinaire avec un spectacle sur le Massif du Mont Blanc à couper le souffle. »

Météo de rêve : grand soleil, ciel bleu et pas de vent.

Matinée[ ]

Vers 9 heures, les voitures sont montées vers les Houches jusqu’au parking du Bettey (1340 m) sous La Flatière.

Les raquettes chaussées ont vite été ôtées car la neige a beaucoup fondu et après une marche de 20 minutes elles sont renfilées.

Une heure et demie de montée régulière dans la forêt vers le Plan du Cry et les chalets du Chailloux (1931 m), posés sur l’alpage face au massif du Mont Blanc. Spectacle vertigineux de ces aiguilles qui piquent le ciel − la Verte, du Midi, de Chamonix, de Bionnassay −, des glaciers − du Goûter, des Bossons −, des monts − Maudit, Blanc du Tacul, Mont Blanc, dôme du Goûter… jusqu’au Mont Joly. Spectacle féérique de cet ensemble imposant, tout blanc de neige et de glace, étincelant au soleil.

Le groupe de Jean-Luc continue de grimper sur la pente au-dessus des chalets et s’installe tranquillement pour pique-niquer et déguster le paysage. Puis il continue de grimper un peu au dessus des chalets.

Les autres infatigables et attirés par le sommet attaquent la montée vers une brèche qui offre une belle vue sur la chaîne des Fiz, les Aravis, le désert de Platé. En obliquant à droite, ils continuent sur la pente raide jusqu’à l’arête de l'Aiguillette des Houches. Il faut faire la trace avec les raquettes dans la poudreuse. Les coulées de neige sur les pentes sont nombreuses. Deux prudents s’arrêtent à la brèche et regardent grimper les autres, Daniel A. en tête, j’imagine. La montée au sommet est délicate car la neige est mauvaise, lourde, fondante, glissante et la déclivité est importante. De là-haut, ils peuvent admirer les prairies enneigées de la réserve du Carlaveyron qui s’étalent sur l’autre versant de l'Aiguillette des Houches au pied de l’Aiguillette du Brévent. En se retournant, ils retrouvent la chaîne des Fiz avec la Pointe d’Anterne, le massif des Aiguilles Rouges jusqu’au Mont Buet et tout près l’arrivée du téléphérique du Brévent. L’effort est bien récompensé !

Pour descendre, il est prudent de déchausser les raquettes jusqu’au niveau de la brèche. Un peu plus bas, dans la combe, les pentes sont plus douces et arrondies et permettent de se défouler un peu, de s’amuser en se laissant glisser sur les fesses.

Après-midi[ ]

Descente jusqu’aux voitures en suivant les traces du matin, et en coupant quelques lacets dans la forêt.

Soirée[ ]

Les bagages sans doute déjà bien préparés, retrouvailles près de la cheminée autour de l’apéritif en compagnie des hôtes qui offrent un souvenir de Saint-Gervais : une très belle frontale aux couleurs de la ville.

Au dîner, découverte d’un plat traditionnel de la région : le Berthoud. La recette :

« Garnir de petites assiettes à feu dites à berthoud, frottées avec de l’ail écrasé, des lamelles de VRAI fromage d'Abondance indispensable pour son goût particulier. Bien tasser. Arroser de vin blanc sec, de préférence de Savoie et d'une goutte de Madère. Poivrer et cuire 8 à 10 minutes à 210°. Servir avec des pommes de terre cuites à l’eau et de la charcuterie de Savoie. »

Les parcours[ ]

L'Aiguillette des Houches[ ]

L'Aiguillette des Houches au départ du Bettey ; grand beau temps ; montée au Plan de la Cry, puis aux chalets de Chailloux ; montée au collet sous l'Aiguillette puis à l'Aiguillette elle-même ; descente par le même chemin.

  • Durée : 6 h 10 dont 1 h 55 de pause
  • Longueur de l'itinéraire : 10,5 km
  • Dénivelé positif cumulé : 980 m
  • Dénivelé négatif cumulé : 980 m
  • Altitude maxi : 2285 m
  • Altitude mini : 1325 m
  • Altitude moyenne : 1855 m

Au-dessus des chalets de Chailloux[ ]

Les chalets de Chailloux au départ du Bettey ; montée au Plan de la Cry, puis aux chalets de Chailloux et au plateau du dessus ; descente par le même chemin.

  • Durée : 6 h 10 dont 2 h 50 de pause
  • Longueur de l'itinéraire : 8 km
  • Dénivelé positif cumulé : 700 m
  • Dénivelé négatif cumulé : 700 m
  • Altitude maxi : 2015 m
  • Altitude mini : 1350 m
  • Altitude moyenne : 1700 m