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<center>Samedi 11</center>
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== Gavarnie, lac d'Estom ==
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Gavarnie pour ceux qui ne participent pas à la deuxième semaine, le lac d'Estom pour le revoir sous le soleil avec un principe : ne pas trop se fatiguer et garder des forces pour la semaine à venir !
  
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[[Image:2009-Estom06.jpg|thumb|left|Le lac d'Estom sous le soleil]]
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==== Matinée ====
  
<center>Mercredi 8 juillet 2009</center>
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Deux petites heures de montée jusqu’au refuge et lac d’Estom sous un ciel clair. Le soleil surgit derrière les pics, radieux et réchauffe nos os endoloris par tant d’humidité. Balade tranquille, en devisant, admirant les cascades enfin visibles. Dernier verrou un peu plus raide et enfin la joie de découvrir le paysage grandiose des pentes, aux sommets encore enneigés, qui enserrent le très intime lac d’Estom, aux eaux bleues.
  
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10 heures 30 : il est bien tôt pour redescendre.
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* Quelques uns entament le tour du lac qui demande un certain temps et impose un passage dans l’eau, très très froide, chaussures et chaussettes à la main !
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[[Image:2009-Estom07.jpg|thumb|right|Le lac d'Estom Soubiran]]
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* Gilbert, Patrice, Dominique, Bernard, Marie-Jo, Christian, Alain et Renée-Claude décident de monter jusqu’au lac supérieur d’Estom Soubiran. On ne devait pas se fatiguer mais la tentation est trop forte. La pente raide débouche dans un amas de gros rochers qui gisent dans des marigots peu sympathiques. De courageux pêcheurs nous doublent. Le petit lac de Labas apparaît derrière une croupe. Encore une grimpette pour trouver le lac d’Estom Soubiran au pied du pic du même nom. L’écho du chant de quelques autochtones, particulièrement gais, retentit dans la combe. On est bien. Le col des Gentianes tente. Deux heures de marche aller-retour ne serait pas raisonnable. Pique-nique avant la descente rapide pour retrouver les copains qui paressent sur la terrasse du refuge avec un appréciable rafraîchissement.
  
<center>'''La grande boucle autour du massif de la Cardinquère et ses lacs'''</center>
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La descente se poursuit sur un chemin, maintenant bien connu, parmi les nombreuses familles venues se ressourcer dans ce site pastoral paisible. À la Fruitière, nous sommes cueillis par Jacques et Ghislaine, boisson fraîche à la clé.
  
<center>'''Le refuge Wallon et la vallée du Marcadau'''</center>
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[[Image:2009-Estom08.jpg|thumb|left|Remerciements]]
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==== Fin d’après-midi ====
  
<center>1070 m de montées ; longue journée de 9h avec les arrêts</center>
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Préparatifs pour le départ du lendemain, les uns quittant les Pyrénées, les autres émigrant vers le cirque de Troumouse.
  
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La chambrée Arratille, Maïté et Patrice, Danièle et Jean-Pierre, offre l’apéritif, occasion de remercier chaleureusement Patrice pour cette semaine organisée d’une main de maître et Maïté qui, ayant servie de « cobaye », donna un avis éclairé.
  
'''Matinée:'''
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Au dîner, l’hôtelier, manifestement content de ses clients dont il a apprécié la bonne humeur et le bon esprit, offre le vin rouge. Nous le remercions pour la qualité de l’accueil, la cuisine et chantons en son honneur.
 
 
Départ à 7h20 du gîte pour aller garer les voitures au parking du Pont d'Espagne. Première journée où l'on découvre enfin les sommets qui entourent Cauterets. « Admirez la possibilité du soleil »! raille Patrice. Les appareils photo crépitent, au cas où.......
 
 
 
Deux groupes se séparent, l'un emmené par Patrice pour la grande boucle et l'autre emmené par Jean-Luc pour le refuge Wallon. En fait il conduira ses ouailles pique-niquer au premier lac d'Embarrat.
 
 
 
Jusqu'au premier lac, les deux groupes se suivent selon leur son rythme.
 
 
 
- Traversée du Pont d'Espagne, admirant au passage la succession de superbes cascades à la confluence des gaves de Gaube et du Marcadau dans un chaos de rocs auréolés d'écume, se déversant dans une forêt de sapins et de pins sylvestres. Le vieux pont, d'une vingtaine de mètres, soutenus par une arche unique, construit en 1886, permettait aux bergers et aux colporteurs de rejoindre la frontière espagnole par un chemin muletier.
 
 
 
- Puis traversée d’un vaste espace pastoral où paissent tranquillement les vaches : le plateau du Clot qui conduit au chalet du Clot Nous passons devant un rocher école planté dans cette immense prairie et observons l'atterrissage de l'hélicoptère, ravitailleur du refuge. Nous traversons le plan d'eau et débouchons très vite sur le long plateau de Cayan à 1632m. Sur notre droite, nous découvrons nettement les grandes parois de la Cardinquère et une mignonne cascade qui descend des sommets. « Nous allons monter au dessus d'elle », annonce Patrice. Cris d'horreur!!!!!!!!!
 
 
 
- Au bout du plateau de Cayan, nous laissons sur la gauche le sentier qui monte au refuge Wallon et franchissons le pont de Cayan à droite. Nous montons en lacets sur la rive gauche du torrent de l'Embarrat pour atteindre un beau belvédère qui surplombe le plateau de Cayan. De là, nous apercevons tout en bas, un ensemble de silhouettes: c'est le groupe de Jean-Luc qui réfléchit !!
 
 
 
- Montée à travers les rochers, dans les pins, sur un vrai sentier de montagne. Deux salamandres égarées sur le chemin ont échappé aux chaussures. A chaque virage, le plateau de Cayan se découvre sous un angle différent. Au fond d'un cirque, nous franchissons un petit col et arrivons au premier lac d'Embarrat à 2078 m. La montée est assez abrupte. Nous atteignons très vite le lac supérieur. Et encore une croupe derrière laquelle se dissimule un lac minuscule au fond d'une combe. Devant nous, un immense cirque et le chemin qui serpente sur le flanc d'un sommet vers un col. Voilà enfin le lac du Pourtet à 2420 m adossé au pic Soum de Bassian, et aux aiguilles du Pic d'Arrouy. Le soleil nous a accompagné tout le long du chemin permettant d'admirer les cimes, les névés, la flore variée et éclatante. En revanche, peu d'animaux en vue.
 
 
 
- Pique-nique sur les rives du lac, dérangeant deux pêcheurs. Jacques repère les énormes truites qui le nargue et Christian bombarde sa femme de boules de neige. Les nuages arrivent s'effilochent dans les aiguilles. Le vent se lève et la température chute.
 
 
 
 
 
Pendant ce temps, le groupe de Jean-Luc a traversé le plateau de Clot jusqu'au chalet refuge et a assisté aux manoeuvres de l'hélicoptère. Il a continué jusqu'au pont de Cayan. Il est tôt. Le chef propose donc une alternative: soit monter au refuge Wallon, comme prévu, soit monter au premier lac d'Embarrat, même temps de marche mais un peu plus de dénivelé. D'un commun accord la petite troupe suit à un rythme lent et régulier et gagne le lac d'Embarrat sans embarras. Pique-nique tranquille au soleil, puis descente un peu acrobatique par le même chemin. Cet exploit mérite bien un pot que Pierre offre au chalet-refuge du Clot. Tout le monde rentre, ravi.
 
 
 
 
 
'''Après-midi:'''
 
 
 
- Descente dans la caillasse, en aplomb du lac, juste au dessus du névé. Nous admirons une dernière fois cette combe superbe encore bien ensoleillée. Au détour d'un lacet, à 2309m, nous découvrons le lac Nère qui signifie noir en occitan. En effet, le reflet de la roche lui donne cette couleur très sombre. Maité fait remarquer que ce lac baigne dans le silence contrairement aux autres, bruyamment alimentés par les torrents environnants. Descente à découvert dans les rochers. Nous perdons de l'altitude pour atteindre le refuge Wallon à 1865 m. une petite chapelle émerge d'entre les pins, certains bien inclinés sous la poussée de la neige.
 
 
 
- Une bonne boisson, bue au soleil, requinque. Le refuge est situé au carrefour de trois vallons montants, celui qui conduit au lac d'Arratille, celui qui conduit au col de la Fache et un autre qui remonte vers le col de Cambalès. L'environnement pastoral paisible décontracte.
 
 
 
- Longue et lente descente jusqu’au plateau de Cayan, en suivant le gave du Marcadau, à travers les rochers et les bois. Puis c'est l'interminable traversée du plateau de Cayan jusqu'au Pont d'Espagne et vers 17h nous retrouvons les voitures, harassés mais grandement satisfaits.
 
 
 
 
 
'''Soirée:'''
 
 
 
La présentation du programme du lendemain soulève beaucoup de questionnement et d'agitation. Finalement, décision est prise pour une randonnée facile permettant un repos bien mérité avant d'attaquer une course plus corsée vendredi.
 
 
 
La chambrée Chabarou, Bernard et Jean-Luc, offre l'apéritif, un bon petit rosé.
 
 
 
Michel présente ensuite la minute culturelle: Cauterets, la cité des ''Frétayrés''. Dès le XVIe siècle, la station détenait l'exclusivité des soins par frottements, massage à l'eau thermale que prodiguaient les ''frétayrés'' ou frotteurs, recrutés parmi les bergers. Ces pionniers de la kinésithérapie, soignaient avec un zèle qui les portait « aux frictions en tous genres ». L'eau de Cauterets favorisait les grossesses, disait-on et les ''frétayrés ''aidèrent sans doute à asseoir cette réputation. Lorsque la reine Hortense, femme de Louis Bonaparte, roi de Hollande, mis au monde le futur Napoléon III, neuf mois après son passage à Cauterets, on se posa quelques questions !
 
 
 
Dans la bonne humeur habituelle, nous retrouvons le restaurant: excellente soupe, melon et poule au pot d’Henri IV suivis d'un moelleux au chocolat maison, succulent et d'une crème anglaise.  
 
  
 
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Version actuelle datée du 9 septembre 2009 à 11:10

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Gavarnie, lac d'Estom[ ]

Gavarnie pour ceux qui ne participent pas à la deuxième semaine, le lac d'Estom pour le revoir sous le soleil avec un principe : ne pas trop se fatiguer et garder des forces pour la semaine à venir !

Le lac d'Estom sous le soleil

Matinée[ ]

Deux petites heures de montée jusqu’au refuge et lac d’Estom sous un ciel clair. Le soleil surgit derrière les pics, radieux et réchauffe nos os endoloris par tant d’humidité. Balade tranquille, en devisant, admirant les cascades enfin visibles. Dernier verrou un peu plus raide et enfin la joie de découvrir le paysage grandiose des pentes, aux sommets encore enneigés, qui enserrent le très intime lac d’Estom, aux eaux bleues.

10 heures 30 : il est bien tôt pour redescendre.

  • Quelques uns entament le tour du lac qui demande un certain temps et impose un passage dans l’eau, très très froide, chaussures et chaussettes à la main !
Le lac d'Estom Soubiran
  • Gilbert, Patrice, Dominique, Bernard, Marie-Jo, Christian, Alain et Renée-Claude décident de monter jusqu’au lac supérieur d’Estom Soubiran. On ne devait pas se fatiguer mais la tentation est trop forte. La pente raide débouche dans un amas de gros rochers qui gisent dans des marigots peu sympathiques. De courageux pêcheurs nous doublent. Le petit lac de Labas apparaît derrière une croupe. Encore une grimpette pour trouver le lac d’Estom Soubiran au pied du pic du même nom. L’écho du chant de quelques autochtones, particulièrement gais, retentit dans la combe. On est bien. Le col des Gentianes tente. Deux heures de marche aller-retour ne serait pas raisonnable. Pique-nique avant la descente rapide pour retrouver les copains qui paressent sur la terrasse du refuge avec un appréciable rafraîchissement.

La descente se poursuit sur un chemin, maintenant bien connu, parmi les nombreuses familles venues se ressourcer dans ce site pastoral paisible. À la Fruitière, nous sommes cueillis par Jacques et Ghislaine, boisson fraîche à la clé.

Remerciements

Fin d’après-midi[ ]

Préparatifs pour le départ du lendemain, les uns quittant les Pyrénées, les autres émigrant vers le cirque de Troumouse.

La chambrée Arratille, Maïté et Patrice, Danièle et Jean-Pierre, offre l’apéritif, occasion de remercier chaleureusement Patrice pour cette semaine organisée d’une main de maître et Maïté qui, ayant servie de « cobaye », donna un avis éclairé.

Au dîner, l’hôtelier, manifestement content de ses clients dont il a apprécié la bonne humeur et le bon esprit, offre le vin rouge. Nous le remercions pour la qualité de l’accueil, la cuisine et chantons en son honneur.