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<center>Vendredi 18 juillet</center>
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==Falla de Pelay dans le canyon d’Ordesa et Monte Perdido (3355 m) ==
  
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Falla de Pelay : 8h de randonnée ; 770 m de dénivelée ; Monte Perdido : 1200 m de dénivelée.
  
<center>'''Falla de Pelay dans le canyon d’Ordesa'''</center>
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Grand beau, malgré fraîcheur matinale ! Patrice emmène une cordée de neuf décidés au Mont Perdu (CR par Joëlle).
  
<center>8h de randonnée ; 770 m de dénivelée</center>
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==== Matinée ====
 
 
<center>groupe guidé par Jean-Luc</center>
 
 
 
<center>et</center>
 
 
 
<center>'''Monte Perdido''' (3355 m)</center>
 
 
 
<center>? de randonée ; ? de dénivelée</center>
 
 
 
Grand beau, malgré fraîcheur matinale! Patrice emmène une cordée de neuf décidés  (CR par Joëlle)
 
 
 
 
 
'''Matinée ''': Départ 7h30
 
  
 
Du refuge, nous regardons un moment les copains s’éloigner vers le Mont Perdu puis nous commençons la descente dans le Canyon d’Ordesa. La météo glacée annoncée la veille est en fait bien agréable. Pas de vent. Quelques nuages qui voyagent.
 
Du refuge, nous regardons un moment les copains s’éloigner vers le Mont Perdu puis nous commençons la descente dans le Canyon d’Ordesa. La météo glacée annoncée la veille est en fait bien agréable. Pas de vent. Quelques nuages qui voyagent.
  
Premiers 300 m de dénivelée descendus rapidement dans un sentier « caillasseux » à travers les rochers. Paysage minéral constitué de falaises ravinées, colonisé par de gros chardons et de mignonnes fleurs roses. Ce sentier, que nous suivrons jusqu’à l’heure du déjeuner se polisse. Il s’accroche à des pentes qui s’étirent sous les falaises. Le paysage est grandiose. Le cirque du fond de la vallée s’ouvre sur une immense pelouse verte où serpentent en parallèle un large chemin et un ruisseau alimenté par la cascade qui surgit d’entre les échancrures des falaises. Des vaches y paissent paisiblement. Le versant à l’adret, plus exposé au soleil est un tapis jaune. Nous évoluons sur le versant de l’ubac couvert d’iris bleus, de la flore des Pyrénées et des timides edelweiss ! Plusieurs milans surgissent de derrière les pitons et s’élèvent dans les airs à la faveur des courants ascendants…..comme nos plastiques au col de Gela ! Un isard se repose puis se dresse, observe et disparaît. Quelques marmottes s’enfilent rapidement sous les rochers. A mesure que l’on avance, des sapins puis quelques feuillus isolés se dressent sur les pentes jusque là bien dénudées. La vallée se resserre, les falaises se rapprochent, les sapins se densifient. Le ruisseau enjambe des ressauts de roches et se déverse dans des baignoires semblables à des lacs de barrages. Selon la couleur du fond, la teinte de l’eau de ces cuvettes évolue du bleu au cuivré.
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Premiers 300 m de dénivelée descendus rapidement dans un sentier « caillasseux » à travers les rochers. Paysage minéral constitué de falaises ravinées, colonisé par de gros chardons et de mignonnes fleurs roses. Ce sentier, que nous suivrons jusqu’à l’heure du déjeuner se polisse. Il s’accroche à des pentes qui s’étirent sous les falaises. Le paysage est grandiose. Le cirque du fond de la vallée s’ouvre sur une immense pelouse verte où serpentent en parallèle un large chemin et un ruisseau alimenté par la cascade qui surgit d’entre les échancrures des falaises. Des vaches y paissent paisiblement. Le versant à l’adret, plus exposé au soleil est un tapis jaune. Nous évoluons sur le versant de l’ubac couvert d’iris bleus, de la flore des Pyrénées et des timides edelweiss ! Plusieurs milans surgissent de derrière les pitons et s’élèvent dans les airs à la faveur des courants ascendants… comme nos plastiques au col de la Géla ! Un isard se repose puis se dresse, observe et disparaît. Quelques marmottes s’enfilent rapidement sous les rochers. À mesure que l’on avance, des sapins puis quelques feuillus isolés se dressent sur les pentes jusque là bien dénudées. La vallée se resserre, les falaises se rapprochent, les sapins se densifient. Le ruisseau enjambe des ressauts de roches et se déverse dans des baignoires semblables à des lacs de barrages. Selon la couleur du fond, la teinte de l’eau de ces cuvettes évolue du bleu au cuivré.  
 
 
A 1930 m, des rochers parmi les sapins offrent un site confortable et ensoleillé propice au pique-nique bien apprécié.  
 
  
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À 1930 mètres d'altitude, des rochers parmi les sapins offrent un site confortable et ensoleillé propice au pique-nique bien apprécié.
  
'''Après-midi :'''
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==== Après-midi ====
  
Retour par le même chemin…ou presque ! Le soleil est toujours présent. Quelques nuages continuent leur ronde et parfois le vent se lève.  
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Retour par le même chemin… ou presque ! Le soleil est toujours présent. Quelques nuages continuent leur ronde et parfois le vent se lève.  
  
 
Jean-Luc propose une variante. Ce serait trop monotone ! S’économiser quelques mètres en franchisant la « clavejas » : de l’escalade, sur une vingtaine de mètres, pour passer à l’étage supérieur, agrippés aux chaînes et pitons fixés dans la paroi bien verticale. Belle initiation pour les novices, fortement encouragés et conseillés par Marie-Charlotte très experte en la matière.  
 
Jean-Luc propose une variante. Ce serait trop monotone ! S’économiser quelques mètres en franchisant la « clavejas » : de l’escalade, sur une vingtaine de mètres, pour passer à l’étage supérieur, agrippés aux chaînes et pitons fixés dans la paroi bien verticale. Belle initiation pour les novices, fortement encouragés et conseillés par Marie-Charlotte très experte en la matière.  
  
Retour au refuge vers 16h. Arrivée parfaitement coordonnée avec les copains du Mont Perdu qui descendent tranquillement rougis et flapis.  
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Retour au refuge vers 16 heures. Arrivée parfaitement coordonnée avec les copains du Mont Perdu qui descendent tranquillement rougis et flapis.  
  
 
Après moult hésitations certains affrontent courageusement la douche glacée.  
 
Après moult hésitations certains affrontent courageusement la douche glacée.  
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Le temps se couvre vite. Il pleut par intermittence. L’arrivée massive des nuages modifie étrangement le paysage qui devient lunaire sous l’effet de l’éclairage filtrant. L’atmosphère devient menaçante. Les montagnards de fortune investissent le refuge plein à craquer et étouffant.
 
Le temps se couvre vite. Il pleut par intermittence. L’arrivée massive des nuages modifie étrangement le paysage qui devient lunaire sous l’effet de l’éclairage filtrant. L’atmosphère devient menaçante. Les montagnards de fortune investissent le refuge plein à craquer et étouffant.
  
Après le dîner rapide pour laisser la place au 2<sup>ème</sup> service, nous apprécions le confort modeste de la chambre.  
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Après le dîner rapide pour laisser la place au second service, nous apprécions le confort modeste de la chambre.  
  
 
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Version du 11 septembre 2009 à 09:06

Accueil > Pyrénées, de Troumouse et Gavarnie au Monte Perdido > Compte rendu




Falla de Pelay dans le canyon d’Ordesa et Monte Perdido (3355 m)

Falla de Pelay : 8h de randonnée ; 770 m de dénivelée ; Monte Perdido : 1200 m de dénivelée.

Grand beau, malgré fraîcheur matinale ! Patrice emmène une cordée de neuf décidés au Mont Perdu (CR par Joëlle).

Matinée

Du refuge, nous regardons un moment les copains s’éloigner vers le Mont Perdu puis nous commençons la descente dans le Canyon d’Ordesa. La météo glacée annoncée la veille est en fait bien agréable. Pas de vent. Quelques nuages qui voyagent.

Premiers 300 m de dénivelée descendus rapidement dans un sentier « caillasseux » à travers les rochers. Paysage minéral constitué de falaises ravinées, colonisé par de gros chardons et de mignonnes fleurs roses. Ce sentier, que nous suivrons jusqu’à l’heure du déjeuner se polisse. Il s’accroche à des pentes qui s’étirent sous les falaises. Le paysage est grandiose. Le cirque du fond de la vallée s’ouvre sur une immense pelouse verte où serpentent en parallèle un large chemin et un ruisseau alimenté par la cascade qui surgit d’entre les échancrures des falaises. Des vaches y paissent paisiblement. Le versant à l’adret, plus exposé au soleil est un tapis jaune. Nous évoluons sur le versant de l’ubac couvert d’iris bleus, de la flore des Pyrénées et des timides edelweiss ! Plusieurs milans surgissent de derrière les pitons et s’élèvent dans les airs à la faveur des courants ascendants… comme nos plastiques au col de la Géla ! Un isard se repose puis se dresse, observe et disparaît. Quelques marmottes s’enfilent rapidement sous les rochers. À mesure que l’on avance, des sapins puis quelques feuillus isolés se dressent sur les pentes jusque là bien dénudées. La vallée se resserre, les falaises se rapprochent, les sapins se densifient. Le ruisseau enjambe des ressauts de roches et se déverse dans des baignoires semblables à des lacs de barrages. Selon la couleur du fond, la teinte de l’eau de ces cuvettes évolue du bleu au cuivré.

À 1930 mètres d'altitude, des rochers parmi les sapins offrent un site confortable et ensoleillé propice au pique-nique bien apprécié.

Après-midi

Retour par le même chemin… ou presque ! Le soleil est toujours présent. Quelques nuages continuent leur ronde et parfois le vent se lève.

Jean-Luc propose une variante. Ce serait trop monotone ! S’économiser quelques mètres en franchisant la « clavejas » : de l’escalade, sur une vingtaine de mètres, pour passer à l’étage supérieur, agrippés aux chaînes et pitons fixés dans la paroi bien verticale. Belle initiation pour les novices, fortement encouragés et conseillés par Marie-Charlotte très experte en la matière.

Retour au refuge vers 16 heures. Arrivée parfaitement coordonnée avec les copains du Mont Perdu qui descendent tranquillement rougis et flapis.

Après moult hésitations certains affrontent courageusement la douche glacée.

Le temps se couvre vite. Il pleut par intermittence. L’arrivée massive des nuages modifie étrangement le paysage qui devient lunaire sous l’effet de l’éclairage filtrant. L’atmosphère devient menaçante. Les montagnards de fortune investissent le refuge plein à craquer et étouffant.

Après le dîner rapide pour laisser la place au second service, nous apprécions le confort modeste de la chambre.