Différences entre les versions de « GR5 (printemps 2019)/parcours effectué/j19 »

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=== samedi 6 juillet, refuge de Rosuel > refuge de la Balme tarentaise ===
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=== samedi 6 juillet, du refuge de Rosuel au refuge de la Balme tarentaise ===
  
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Nous nous sommes levés tôt ce matin pour prendre notre petit-déjeuner avant l'horaire officiel, petit-déjeuner préparé la veille par l'équipe du refuge. La gardienne vient nous dire bonjour, elle qui a accueilli cette nuit un groupe de randonneurs. Nous partons, une longue étape nous attend, et nous prenons la route pour raccourcir la distance par du stop. Il fait frais, soleil caché, les hameaux s'enchaînent, et sur un petit décalage de goudron d'une petite ornière, Jacky se tord la cheville. Il peut repartir mais en marchant moins vite, nous continuons notre route et à Peisey-Nancroix, un automobiliste s'arrête, nous prend dans son automobile et son coffre, nous descend dans la vallée et nous dépose à Bellentre (750 m). Neuf kilomètres gagnés, merci à lui.
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Nous sommes maintenant sur le versant sud de la vallée de la Tarentaise, montant au soleil et à l’ombre, en forêt et à découvert. Arrêt à l'auberge de Valezan (1200 m) pour nous ravitailler, discussion avec l'aubergiste venue du Nord. Puis nous continuons dans les prés pour gagner de l'altitude, le pont de la Cluze (1350 m), le hameau de la Lance (1513 m), les Fours, la Crête Merry… Personne à rencontrer, pas de ''Bonjour''. Pique-nique à l'ombre aux Plans d'en haut pour manger la baguette de l'aubergiste, notre ''Vache qui Rit'', notre ou nos rondelles de saucisson, un délice !
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Quelques randonneurs descendent pour regagner le parking et leur voiture. La montée devient plus sévère, le refuge s'approche et nous l'apercevons au détour d'un lacet. Nous y sommes bientôt. Nous n'avons pas de places attitrées en dortoir, mais deux places dans une mezzanine au-dessus de la salle à manger, accessibles avec une échelle après le repas du soir. Douche, lessive, Jacky met sa cheville malade dans l'eau froide du torrent, bière, discussion, une randonneuse suisse qui parcourt le GR5 propose une bande de maintien, un ''dottore'' italien en randonnée itinérante avec ses enfants, parlant parfaitement le français, veut bien poser cette bande, ce qu'il fait parfaitement, et le gardien nous propose deux places dans un dortoir. Plus besoin de jouer aux équilibristes sur l'échelle de la mezzanine !
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Excellent repas, discussions recommencées, et… repos.
 
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Version du 20 juillet 2019 à 18:12




 

samedi 6 juillet, du refuge de Rosuel au refuge de la Balme tarentaise

Nous nous sommes levés tôt ce matin pour prendre notre petit-déjeuner avant l'horaire officiel, petit-déjeuner préparé la veille par l'équipe du refuge. La gardienne vient nous dire bonjour, elle qui a accueilli cette nuit un groupe de randonneurs. Nous partons, une longue étape nous attend, et nous prenons la route pour raccourcir la distance par du stop. Il fait frais, soleil caché, les hameaux s'enchaînent, et sur un petit décalage de goudron d'une petite ornière, Jacky se tord la cheville. Il peut repartir mais en marchant moins vite, nous continuons notre route et à Peisey-Nancroix, un automobiliste s'arrête, nous prend dans son automobile et son coffre, nous descend dans la vallée et nous dépose à Bellentre (750 m). Neuf kilomètres gagnés, merci à lui.

Nous sommes maintenant sur le versant sud de la vallée de la Tarentaise, montant au soleil et à l’ombre, en forêt et à découvert. Arrêt à l'auberge de Valezan (1200 m) pour nous ravitailler, discussion avec l'aubergiste venue du Nord. Puis nous continuons dans les prés pour gagner de l'altitude, le pont de la Cluze (1350 m), le hameau de la Lance (1513 m), les Fours, la Crête Merry… Personne à rencontrer, pas de Bonjour. Pique-nique à l'ombre aux Plans d'en haut pour manger la baguette de l'aubergiste, notre Vache qui Rit, notre ou nos rondelles de saucisson, un délice !

Quelques randonneurs descendent pour regagner le parking et leur voiture. La montée devient plus sévère, le refuge s'approche et nous l'apercevons au détour d'un lacet. Nous y sommes bientôt. Nous n'avons pas de places attitrées en dortoir, mais deux places dans une mezzanine au-dessus de la salle à manger, accessibles avec une échelle après le repas du soir. Douche, lessive, Jacky met sa cheville malade dans l'eau froide du torrent, bière, discussion, une randonneuse suisse qui parcourt le GR5 propose une bande de maintien, un dottore italien en randonnée itinérante avec ses enfants, parlant parfaitement le français, veut bien poser cette bande, ce qu'il fait parfaitement, et le gardien nous propose deux places dans un dortoir. Plus besoin de jouer aux équilibristes sur l'échelle de la mezzanine !

Excellent repas, discussions recommencées, et… repos.