Massif des Cerces (été 2014)/littéraire/j4
Mercredi 23 juillet, du refuge de Ricou (2115 m) au refuge de Laval (2000 m)[ ]
Matinée, les lacs Laramon, Serpent et les Gardioles[ ]
Enfin un magnifique soleil accompagne notre lever à 7 heures. Il illumine tous les sommets qui se découpent sur un ciel magnifique. Alain mitraille !
Annie courageuse et téméraire nous quitte et redescend seule dans la vallée, après maintes explications et recommandations de ces messieurs.
Vers 8 heures 30, sacs allégés, nous partons explorer deux lacs de la vallée de la Clarée. Une demi-heure de grimpette et voici le lac Laramon (2359 m). Montée agréable sur un sentier qui se redresse au dessus du refuge Ricou et serpente dans un vallon herbeux. Une cascade et des sifflements de marmottes, repérées par Brigitte et Alain agrémentent encore ce bonheur bucolique.
Une demi-heure d’efforts en plus pour découvrir le lac Serpent (2448 m), qui tient son nom de sa forme.
Retour au refuge par les alpages des Gardioles (2688 m) qui imposent encore une belle montée. Les Gardioles sont un ensemble de lacs blottis dans les creux entre les monts qui composent le paysage où le sentier se perd facilement. Recherche que nos trois jeunes gaillards mènent rondement ; sentier balisé vite retrouvé. Depuis les lacs, vue magnifique presque dégagée sur la Barre des Écrins, le Pic des Agneaux, le glacier du Monêtier et on devine la Meije. La flore multicolore nous enchante et laisse quelques traces sur les pellicules.
À midi nous avons regagné le refuge Ricou. Nous pique-niquons sur les tables de la terrasse en compagnie des poules, sous un ciel qui noircit de plus en plus. Décidément le beau temps boude. Ce temps toujours instable, plus souvent mauvais qu’ensoleillé a fait éliminer le Pic du lac Blanc et la crête de la Cula prévus dans les festivités.
Après-midi, descente sur le refuge de Laval[ ]
Depuis le Ricou nous suivons un chemin en pente douce qui traverse un vallon magnifiquement fleuri. Nous traversons un torrent sur une passerelle construite et entamons la descente sur le refuge de Laval. Le sentier très pierreux serpente à travers une flore superbe, colorée. La pointe des Cerces, l’Aiguille Noire et bien d’autres sommets se dessinent à l’horizon et offrent un cadre enchanteur.
À 15 heures nous arrivons au refuge sous un ciel de plus en plus noir, attaqués par les mouches et les taons qui sentent l’orage. Refuge magnifique, entièrement restauré, ouvert depuis quatre ans. La route monte jusqu’à lui. Accueil très chaleureux. Dans cette ambiance hôtelière, les filles s’offrent un bon chocolat chaud et une délicieuse tartelette aux fruits rouges. Les messieurs sont fidèles à leur bière. Difficile de remettre le nez dehors car la brume enserre à nouveau tout le panorama et la pluie s’en donne à cœur joie ! Donc chacun s’occupe à lire, somnoler ou jouer aux cartes ou au scrabble en attendant le dîner et vite aller dormir.
Les parcours[ ]
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