Paris by Night (hiver 2004) littéraire
le 18 décembre 2004
rédigé par Bernard Tibaut
La traversée de Paris, nocturne et sans cochon[ ]
Notre sortie parisienne a rosé « À la bonne votre »[ ]
Après notre randonnée dans la capitale belge « une fois », après notre virée délugienne et tournaisienne, après notre sortie dans la capitale culturelle 2004 et flandrienne, nous voici revenus de notre nuit parisienne, les trois cars et les cent quatre-vingts randonneurs.
Pour ce faire, et après quelques réunions préparatoires, cap sur le Sud là où, paraît-il, il fait meilleur que par chez nous.
À peine partis, demi-tour : Benoît a pensé que, comme à Paris, les portes « de sa clio » se fermaient toutes seules.
Dans le car, je commence à craindre, car Marie-Charlotte distribue de belles polaires et des T-shirts bleu écosse qui nous font déjà rêver à ce que nous allons découvrir, tandis que pour les capitaines de soirée, je distribue de magnifiques gilets seyants et voyants.
Regroupement des trois cars sur l'aire de Survillers et, sur le périph', vue sur le Stade de France où Zizou et ses copains furent sacrés « champion du monde ».
Les groupes se constituent : François et Daniel avec leurs « démoniaques du jeudi », Benoît et Gérard avec la fine fleur de Bassée en Balade, Jean-Luc et Bernard avec les enfants et petits-enfants. Chaque groupe a pris un signe distinctif : le groupe JL-B a, en tête, son porte-drapeau Marie-Charlotte qui tient, au bout d'un manche à balai, un parapluie du meilleur effet, et, pour descendre l'avenue des Champs-Élysées, de la musique, l'indispensable « pouette-pouette ».
En route ! Paris mérite sa réputation de ville-lumière, les Champs sont magnifiques ! Au début de notre descente, arrêt au stand Toyota pour admirer la F1 exposée. Un petit coup de « pouette-pouette » et nous repartons vers l'Obélix de la Concorde. JL, alias Astérix, et quelques irréductibles gaulois basséens, en font le tour et découvrent la vue imprenable des Champs et de l'Arc de Triomphe. Petite pause pour une traversée impérative au passage piétons. Là, une nouvelle accompagnatrice s'invite : Dame Pluie ne nous quittera plus de la soirée.
Les monuments, le Grand Palais, le Petit Palais, la Seine, la petite halte chez Fauchon « le premier discounter de France ». Nous voici aux Grands Magasins. Quelle foule! JL nous donne vingt minutes pour traverser cet endroit stratégique. La traversée du désert se passe bien ; la troupe se regroupe, exceptés trois perdus dans la mêlée. JL part chercher ses brebis égarées alors que les autres s'offrent une pause casse-croûte. Après notre rassemblement, l'Opéra Garnier, la place Vendôme ; mais, mine de rien, l'heure tourne et nous avançons à petits pas.
Le Louvre, sa pyramide. Une rando de rollers nous saluent avec, comme musique, une antique sonnette montée sur un vélo suiveur. Je leur envoie un coup de « pouette-pouette » et nous reprenons la même direction « eux un peu plus vite que nous » vers l'île de la Cité, Quasimodo, Esméralda, le parvis de Notre-Dame, l'hôtel de ville et sa patinoire…
JL se rend compte que nous ne sommes pas du tout dans les délais. La décision : prendre le métro, une première pour certains, direction Chatelet, Opéra et École Militaire. Traversée du Champ de Mars et ses flaques d'eau, la Tour Eiffel illuminée de mille feux qui clignotent à chaque heure, le Trocadéro…
Les groupes arrivent peu à peu. Tout le monde est enchanté. Un ravitaillement : gaufres, galettes à la frangipane, gâteaux fourrés et de l'eau… ferrugineuse ! Les herliespuciens nous réchauffent de wambrechies et JL nous régale de quelques rasades de génépi et JP sort son calva. Fred prodigue quelques soins à Angéline qui s'est blessée.
Nous reprenons la direction du Nord, des lumières plein les yeux, des images plein la tête. Au revoir Paris, son histoire, ses monuments, ses autochtones un peu excités, leurs moyens de locomotion bruyants avec une drôle de musique « tut-tut-tut ».
Un somme réparateur et nous voici arrivés à Wingles. Et l'on se demande déjà : «Noël 2005 : où, quand, à quel endroit ?» Ne vous inquiétez pas, les « GO » ont déjà quelques idées qui leur trottent dans la tête.
Bonnes fêtes à tous !