Raquette en Clarée (hiver 2013)/littéraire/j1
Dimanche 17 février, col de l’Échelle (1762 m)[ ]
Lever à 7 heures. Nous sommes presque tous d'attaque, à l'exception de ce pauvre Alain qui traîne une grippe tenace : il passera une grande partie de la journée à se reposer, ce qui est la meilleure thérapie. Nous ne sommes donc que 8 à partager le petit déjeuner, copieux et convivial.
Puis c'est le départ à 9 heures. Le ciel est bleu pur, très peu de vent, et le soleil remplit parfaitement son office. Nous avançons tranquillement, en veillant bien à ne pas dégrader les pistes de ski de fond. Bien nous en prend car en longeant une piste, Jean-Luc tombe dans un trou, jusqu'à la taille et même plus. Cela déclenche l'hilarité générale, et des rires qui redoublent quand Jacques qui s'est avancé pour l'aider tombe également dans un deuxième trou. Jean-Luc sortira assez facilement, mais la raquette droite de Jacques refuse catégoriquement de coopérer. La sortie à quatre pattes ne sera peut-être pas des plus glorieuses, mais elle sera efficace.
La troupe rejoint maintenant les premiers lacets de la route du col. Nous progressons tranquillement, avec quelques incursions en sous bois (pour les mauvaises langues, il ne s'agit nullement de variantes). Cela nous permet d'admirer les traineaux à chien qui nous doublent sur la route.
Nous atteignons enfin le col à 1762 m, et continuons sur un vaste plateau ensoleillé, entre les montagnes.
Nous cherchons un emplacement pique-nique, que nous trouverons au delà du plateau, à l'amorce de la descente. Repas sympa, à l'abri du vent et en plein soleil.
Après avoir admiré l'Italie du haut du col, nous levons le camp pour un retour vers le plateau. Par groupe nous nous entrainons à rechercher l'ARVA (Appareil de Recherche de Victime d'Avalanche) qui a été dissimulé auparavant. Notre manège intrigue fortement les randonneurs qui passent. Nous rangeons les pelles et les sondes, rebranchons les ARVA en émission, et repartons tranquillement vers le gîte que nous atteindrons avant 16 heures.
Douche, lessive et autres tâches, voire même petite sieste, et nous nous retrouvons pour l'apéritif offert par Roger et Marie-France. Alain qui a passé sa journée à se reposer, rentre d'un petit tour à l'extérieur, et nous avons le plaisir de constater qu'il va mieux.
Repas à 19 heures : salade de mâche, betterave rouge et orange, suivie d'un rôti de porc aux pruneaux et pommes de terre sautées, tarte à la poire. Et le patron nous offre l'infusion traditionnelle.
Coucher à 21 heures.
Le parcours[ ]
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