Raquette en Clarée (hiver 2013)/littéraire/j2
Lundi 18 février, refuge de Ricou (2115 m) et lac Laramon (2380 m)[ ]
Lever 7 heures. Alain a bien dormi, il se sent mieux et nous accompagnera. Petit-déjeuners copieux avec toutes les confitures maison (fruits d'hiver, poire-châtaigne, abricot, pèche-groseille).
C'est le départ à 8 heures 45. Il fait -6°, très peu de vent et nous chaussons les raquettes en sortie de Névache ville-haute.
Quel contraste d'enneigement : la route qui part en fond de vallée est recouverte de 70 à 90 cm, alors qu'elle était dégagée l'an dernier. Après la petite chapelle, nous traversons le vaste champ de neige, et passons rive droite de la Clarée par le pont du Rately. Nous cheminons tranquillement en sous-bois, tangentant régulièrement la Clarée. Nous arrivons à Foncouverte, mais la cascade est masquée par la neige. Nous retraversons la Clarée et c'est la montée vers Ricou. Arrivée vers 12 heures 15. Nous retrouvons les propriétaires du refuge, et nous installons dehors pour pique-niquer : la soupe chaude est la bienvenue.
Le repas expédié, six courageux décident de redescendre tranquillement, et trois téméraires grimpent jusqu'au lac Laramon.
Les six courageux arrivent avant 16 heures, non sans avoir vu un bouquetin au dessus du village. Les trois téméraires ne tardent pas à les rejoindre.
Douche réparatrice pour tous, sieste comateuse pour certains, et enfin assemblée générale avec apéritif offert par Roger et Marie-France. Pendant ce temps Catherine, la plus sérieuse de l'équipe, corrige ses copies.
Repas à 19 heures : soupe de lentille verte, cuisse de canette avec choux rouge et blé cuit (c'est fameux car le plat est liquidé), tarte au fruit rouge à la mode Tatin et infusion de circonstance.
Coucher à 21 heures 15.
Le parcours[ ]
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