Roches vignobles et art roman (printemps 2006) littéraire j3

De Entre Amis
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Mardi 25 avril, la randonnée des Quatre Montagnes[ ]

Le matin[ ]

Départ du Centre à pied, La Grange au bois, par le GR16a nous passons à proximité de l’Ancien Télégraphe, puis dans le Bois de Cenves ; à Prémessin nous retrouvons la D 627 que nous quittons pour passer à proximité des Grandes Terres et de Rontecolon (743 m) et nous descendons sur la vallée de la Petite Grosne en voyant à travers les arbres sur l’autre versant le but de notre matinée, le village de Cenves avec sa belle église. Mais il faut remonter le versant d’abord jusqu’à l’école, puis jusqu’à l’église où sont garées trois de nos voitures et, toujours en montant malgré le chaud soleil qui a amené une couleuvre (une vipère ?) presque sous mes pieds, nous trouvons un endroit agréable pour pique-niquer.

Le repas, tiré du sac, est pris à Cenves, en haut du village, sur un terrain aménagé en aire de loisir, avec des tables de bois (photos), sous une vierge dorée et devant un très vaste panorama.

Après midi[ ]

Deux options : trajet court, en voitures retour vers Serrières, et trajet long, à pieds, par La Mère Boîtier. Nous suivons le chemin balisé qui nous conduit par le col du Carcan (645 m) au-dessus des Luquet, où un panneau nous indique 45 minutes aller-retour pour la Mère Boîtier. Un petit groupe fera l’aller en 11 minutes, avec plus ou moins de palpitations sur les 50 derniers mètres de dénivelée… Une table d’orientation, un panorama à 180°, mais les arbres qui ont poussé cachent quelques peu la vue. Un miraculeux thé chaud servi par Danielle et Jean-Pierre réconforte la troupe.

Nous redescendons par le même chemin mais continuons jusqu’aux Luquets : le vallon est splendide, nous avons l’impression d’être au bout du monde, bien loin de la « civilisation », de la vallée de la Saône et des « sentiers Lamartine ». En descendant vers les Millards ou après les Guérins, nous rencontrons… la mère Boîtier. Nous entendons, très proche, le bruit d’une tronçonneuse ; je vois un arbre tomber en travers du chemin ; il est plus prudent de s’arrêter et la mère Boîtier apparaît sous l’aspect d’une femme sans âge coiffée d’une sorte de feutre ou de melon, recouvert d’un bonnet en laine ; elle commande la manœuvre de deux hommes qui tronçonnent au-dessus du chemin ; nous discutons quelques instants

– « Pouvez-vous nous dire pourquoi le sommet de la montagne s’appelle la Mère Boîtier ? »

– « Oh ! c’est très vieux ! » – !!.

Nous abandonnons notre enquête toponymique. La vieille dame veut faire couper l’arbre pour nous laisser le passage, nous passons allègrement par dessus, en ayant bien soin d’indiquer qu’il y a encore des randonneurs derrière, Nous préférons d’ailleurs attendre tout le monde pour éviter que l’un de nous ne prennent un arbre sur la tête. Réunis, nous continuons à descendre par le lieu dit l’Oiseau vers les Guérins, puis La Chaux, La Farge et retour direct par la départementale jusqu’à Serrières.

Arrivée vers 16 heures au Centre Jean Macé.

Soirée bourguignonne « Les Moches de Solutré »[ ]

Daniel en Michel Drucker ou Jacques Martin, Marie-Charlotte, Michèle, Chantal, Dominique, Yvette et Danielle nous ont offert un spectacle hilarant. La surprise fut totale puisqu’il s’agissait, croyions-nous, simplement de danses bourguignonnes. En réalité il fallait élire « Miss Roche de Solutré », pardon « Miss Moche de Solutré ». Affublées comme les Vamps de bas arrivant à mi jambes, de combinaisons dépassant des jupes, de rembourrages divers pour se donner de l’embonpoint ou des poitrines tombantes, de fichus de nos grands mères, de lunettes rétro et d’un maquillage outrancier, elles ont rivalisé d’ingéniosité pour nous faire rire aux larmes, sur un texte de Michel et une mise en scène collective.