Théâtre 2011
L'Emprunt russe[ ]
Le Grenier, la troupe du Foyer Rural Jean Monnet de Magnicourt-en-Comté, présente à la salle Vox, avenue Jean-Baptiste Lebas à La Bassée, L'emprunt russe, une comédie en deux actes de Dominique Ghesquières et Pascal Chivet et mise en scène de Jacqueline Guillemant. Deux séances sont prévues :
- le samedi 9 avril 2011 : ouverture des portes à 19 heures 30, début de représentation 20 heures précises ;
- le dimanche 10 avril : ouverture des portes à 14 heures 30, début de représentation à 15 heures précises.
Les billets sont en vente ici :
- boulangerie Delmaere, place Lefèvre d'Orval , tél. 03 20 29 18 53 ;
- institut de beauté Marie-Charlotte, 86 rue du Général Leclerc, tél. 03 20 29 00 70 ;
au prix de 8 €, 5 € pour les enfants accompagnés de moins de 12 ans.
Résumé[ ]
Paris, janvier 1910. Belle Époque mais mauvais temps! Il pleut, la Seine est en crue, la capitale inondée et la circulation difficile. Un banal accident de fiacre fait soudain culbuter tout un passé de bourgeois... irréprochables.
La presse en parle[ ]
À Magnicourt, sur scène et en coulisses, Le Grenier prépare son retour sur les planches[ ]
Voilà bientôt quarante ans que la troupe théâtrale Le Grenier sévit au sein du Foyer rural Jean-Monnet à Magnicourt-en-Comté. Quatre décennies que le public guette la nouvelle pièce de ce sympathique groupe de comédiens amateurs. La prochaine échéance approche : J - 10 avant la grande première magnicourtoise de L'Emprunt russe. Petit détour dans l'intimité des répétitions.
Les costumes sont pour le moment sommaires, le décor n'est pas terminé, les textes causent encore quelques soucis aux mémoires des comédiens... Rien d'anormal, heureusement. C'est bien parce que tout n'est pas encore parfait que la préparation et le stress vont aller crescendo dans les dix jours à venir pour les huit comédiens amateurs et Jacqueline Guillemant, metteur en scène. Ou plutôt « chargée de la direction des comédiens », corrige-t-elle. Depuis une dizaine d'années, elle a cessé d'évoluer à leurs côtés pour se concentrer sur la prestation des acteurs. « Quand ils jouent, je suis attentive à leurs déplacements, à leur position, aux entrées et sorties... » À tous ces détails qui n'en sont pas et dont dépend le succès final. Les soirs de représentation, ç'en sera fini des approximations. « Il y a toujours des impondérables possibles, un trou de mémoire ou un problème technique, mais il n'est pas question que notre travail ait l'air « bricolé »... » Ce recul et cette exigence lui permettent de vivre sa passion autrement, mais toujours aussi pleinement. C'est elle aussi qui choisit chaque année la nouvelle pièce, en partant d'un premier critère très concret : le nombre de comédiens. « Je sélectionne quelques pièces dans les catalogues Art et comédie, en choisissant la plus drôle. On joue souvent des vaudevilles, c'est ce que le public aime le plus, même si nous, on aime aussi jouer des pièces policières. Quand je lis une pièce, je vois déjà qui va faire quoi... ».
Pour cette nouvelle pièce, L'Emprunt russe, les comédiens de la troupe se plongent dans l'ambiance du Paris de 1910. Au mois de janvier précisément, mois au cours duquel Paris est inondé tandis qu'à la bourse, c'est le cours de ce fameux emprunt russe qui prend l'eau. Ces deux éléments ne sont que le point de départ d'une série de rebondissements. Le public n'est pas au bout de ses surprises, ce qui plaît forcément aux acteurs. Parmi eux, Isabelle Hoguet, cinq ans de présence dans la troupe, qui regrette aujourd'hui de s'être lancée un peu tard dans l'aventure, à 38 ans. « J'aime jouer sur scène. Mon entourage m'a encouragée, parce que j'ai de la repartie ! », explique-t-elle. Dans L'Emprunt russe, elle est omniprésente dans son rôle de gouvernante, affiche son plaisir de jouer qui a valu bien des efforts. « C'est du travail, ce n'est pas facile de se mettre dans la peau du personnage. Mais la meilleure école, c'est encore ici, lors des répétitions. Ensuite, ça se fait naturellement. » Reste à surmonter le stress et à ne pas perdre le fil de la pièce. « Il faut être concentré du début à la fin, bien écouter tout ce que les autres disent. Le premier week-end, je ne regarde même pas dans la salle, je fixe un point... Ensuite, quand on a passé la première, c'est que du bonheur ! » Un bonheur partagé. Depuis bientôt quarante ans.