7 jours de
randonnée en Vanoise
entre 1400 m et
3000 m d’altitude
On trouvera ici le descriptif complet du Tour de la Vanoise tel que nous l’avons réalisé, des propositions d’amélioration, notre avis sur les refuges fréquentés, quelques photographies, des considérations pratiques.
Nous avons réalisé ce Tour de la Vanoise en sept étapes à la fin du mois de juillet 2003. Nous étions trois marcheurs sans aptitudes sportives particulières. Nous sommes partis de Val d’Isère. Nous avons choisi la formule refuges plutôt que tentes. Le trajet que nous décrivons est celui que nous avons effectivement suivi.
Première étape : Val d’Isère - Refuge de la Leisse
Deuxième étape : Refuge de la Leisse - Pralognan
Troisième étape : Pralognan - Refuge de Péclet-Polset
Quatrième étape :
Refuge de Péclet-Polset - Refuge du Fond d’Aussois
Cinquième étape :
Refuge du Fond d’Aussois - Refuge de l’Arpont
Sixième étape : Refuge de l’Arpont - Refuge de la Femma
Septième étape : Refuge de la Femma - Val d’Isère
Pour
tous les refuges (PNV, CAF ou privé), la réservation
est très fortement conseillée.
A Pralognan-même, il est nécessaire de s'y
prendre le plus tôt possible.
le calme et la beauté de la Vanoise;
les équipements mécaniques de Tignes et Val d'Isère;
la route du Chenal à Sainte-Foy-en-Tarentaise, sinueuse, raide, étroite et donc scabreuse;
le type qui dévale cette même route au point de marquer le bitume avec le châssis de son véhicule;
les poules qui égaient la terrasse des refuges;
la poule qui pique la randonneuse installée sur une chaise longue;
les rencontres de passage et les retrouvailles plus ou moins fortuites;
la viande en sauce et la tomme, communs à tous les refuges, qui fut notre ordinaire cette semaine;
le chef de groupe pétardier qui demande un réveil à 3h00 du matin pour monter au col d'Aussois, se lève puis se recouche à trois reprises et n'est finalement pas levé quand nous quittons le refuge à 7h00;
la randonneuse qui porte dans son sac un énorme livre de lecture;
le bulletin météorologique de Pralognan qui, après une journée de marche marquée par cinq épisodes orageux, nous annonce le même temps pour le lendemain;
le temps chaud et ensoleillé dudit lendemain;
le génépi du Fond d'Aussois;
le garde du parc croisé en chemin, que nous laissons passer en nous mettant de côté et qui nous fait remarquer que nous sommes en dehors du sentier;
l'homme qui courre pour sauter au dessus d'un torrent, surestime son élan et tombe à pieds joints dans l'eau;
les douches chaudes et gratuites;
les douches chaudes à deux euros et demi;
les douches froides et gratuites;
les douches froides à deux euros et demi;
le bouquetin esseulé rencontré au plateau du Mauvais-Berger;
le ruisseau Saint-Benoît qui, malgré les ablutions pratiquées, ne guérit pas les maux de pieds;
la batterie d'appareil photographique qu'il faut ménager et le flash qui se déclenche inopportunément;
la vis de lunette qui saute soudainement et l'homme qui "voit" son verre tomber sur la table pendant le repas;
le troupeau de vaches descendues tout au bas de l'alpage car l'une d'elles avait une patte arrière cassée;
la dame qui, au refuge de la Vanoise, tance très vertement son fils qui ne l'avait pas attendue pendant l'orage;
le blockhaus enterré au-dessus du Pont de Croë-Vie, resté étonnamment propre;
l'orage qui éclate à proximité alors qu'on traverse à guet le lac des Vaches et qu'on ne désire pas finir comme Claude François;
la soupe trop épicée d'un certain refuge;
l'Anglais qui aurait du goûter la soupe avant de la poivrer;
la casquette qui se laisse oublier à Pralognan et qu'il faut redescendre chercher après une heure de montée soutenue.