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== Jeudi 12 juillet, sare et ses palombières ==
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Pique-nique animé. Jacques a porté sa gourde et propose à qui veut, de tenter de boire à la régalade. Pas si maladroits, ces BenBistes, même si le degré du très bon vin blanc est un peu élevé (15°) et surprend ! À la fin du déjeuner, nous investissons le seul café/venta présent. Le couple d’aubergistes est affolé par toutes ces abeilles qui vibrionnent; nous servons les cafés, débarrassons nos tasses, payons et quittons les lieux laissés impeccables. Merci à {{BenB}} d’offrir le café et à Anita, Jacqueline et Jacques qui nous régalent avec le Turrón et le Mazapan. Un régal dont il ne faut pas abuser !
 
Pique-nique animé. Jacques a porté sa gourde et propose à qui veut, de tenter de boire à la régalade. Pas si maladroits, ces BenBistes, même si le degré du très bon vin blanc est un peu élevé (15°) et surprend ! À la fin du déjeuner, nous investissons le seul café/venta présent. Le couple d’aubergistes est affolé par toutes ces abeilles qui vibrionnent; nous servons les cafés, débarrassons nos tasses, payons et quittons les lieux laissés impeccables. Merci à {{BenB}} d’offrir le café et à Anita, Jacqueline et Jacques qui nous régalent avec le Turrón et le Mazapan. Un régal dont il ne faut pas abuser !
 
  
 
=== Après-midi, les chasses à la palombe expliquées par Jacques Lapeyre ===
 
=== Après-midi, les chasses à la palombe expliquées par Jacques Lapeyre ===
  
13 heures 15. Après la rituelle photo pour la Voix du Nord, nous partons vers le chemin de crête à travers la forêt, au niveau du col de Lizarrieta, guidés par Jacques qui montre et explique avec précision les différentes techniques.
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13 heures 15. Après la rituelle photo pour la Voix du Nord, nous partons vers le chemin de crête à travers la forêt, au niveau du col de Lizarrieta, guidés par Jacques qui montre et explique avec précision les différentes [[La chasse à la palombe|techniques de chasse]]. Nous sommes près d’Etxalar, grand poste de chasse à la palombe aux filets.
 
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Nous sommes près d’Etxalar, grand poste de chasse à la palombe aux filets.
 
 
 
 
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''La palombe est un pigeon ramier migrateur de 400 à 500 grammes. Le goût sauvage de la chair est très apprécié. La chair est plus dure si l’oiseau a effectué beaucoup de voyages, 12 voire 15 pour certains. La chasse se déroule lors de la migration du nord vers le sud, de Russie vers l’Espagne et le Portugal, du 10 octobre au 10 novembre, principalement. En fonction des conditions climatiques, les palombes volent de 50 à 300 m d’altitude, à une vitesse pouvant atteindre 80 km/h environ et peuvent effectuer des étapes de 600 km par jour.''
 
''La palombe est un pigeon ramier migrateur de 400 à 500 grammes. Le goût sauvage de la chair est très apprécié. La chair est plus dure si l’oiseau a effectué beaucoup de voyages, 12 voire 15 pour certains. La chasse se déroule lors de la migration du nord vers le sud, de Russie vers l’Espagne et le Portugal, du 10 octobre au 10 novembre, principalement. En fonction des conditions climatiques, les palombes volent de 50 à 300 m d’altitude, à une vitesse pouvant atteindre 80 km/h environ et peuvent effectuer des étapes de 600 km par jour.''
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* cuire les morceaux de palombes sur la braise, 10 minutes de chaque côté. Saler, poivrer, ailler ;
 
* cuire les morceaux de palombes sur la braise, 10 minutes de chaque côté. Saler, poivrer, ailler ;
 
* au moment de les servir, poser les gras de jambon vieux dans l’entonnoir rougi. Ils fondent an contact de la chaleur et arroser les palombes avec ce ''jus'' de jambon qui les caramélisent :
 
* au moment de les servir, poser les gras de jambon vieux dans l’entonnoir rougi. Ils fondent an contact de la chaleur et arroser les palombes avec ce ''jus'' de jambon qui les caramélisent :
* ajouter 2 vieux cèpes.</ref>''Personne ne la connaissait.''
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* ajouter deux vieux cèpes.</ref>''. Personne ne la connaissait.''
 
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-Le Vautour fauve, un des rapaces emblématiques des Pyrénées, de 2,40 m d’envergure et le Gypaète barbu de 2,90 m d’envergure sont tous deux protégés mais le devenir du gypaète, le plus rare rapace d’Europe, est incertain dans les Pyrénées. On compte 600 couples maximum de vautours fauves qui ne mangent que des animaux morts. Le département a ouvert une dizaine d’aires de nourrissage bien déterminées, où étaient amenées les bêtes réformées. Dans les années 2 000, on constate que la population de gypaète barbu a diminué. Or il niche dans les mêmes falaises que le vautour fauve à qui le nourrissage a bien profité au détriment du gypaète qui n’avait plus de place pour nicher. Le nourrissage a donc été stoppé.
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* ''le'' '''vautour fauve''', ''un des rapaces emblématiques des Pyrénées, de 2 mètres 40 d’envergure et le'' '''gypaète barbu''' de 2 mètres 90 d’envergure, sont tous deux protégés ; mais le devenir du gypaète, le plus rare rapace d’Europe, est incertain dans les Pyrénées. On compte 600 couples de vautours fauves qui ne mangent que des animaux morts. Le département a ouvert une dizaine d’aires de nourrissage bien déterminées, où étaient amenées les bêtes réformées. Dans les années {{nobr|2 000}}, on a constaté que la population de gypaète barbu a diminué. Or il niche dans les mêmes falaises que le vautour fauve à qui le nourrissage a bien profité au détriment du gypaète qui n’avait plus de place pour nicher. Le nourrissage a donc été stoppé ;''
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* ''la'' '''chaîne alimentaire''' ''est très organisée entre tous ces rapaces, grands et petits :
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** ''les corbeaux et les corneilles attaquent les bêtes de mort récente et se nourrissent des parties molles ;''
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** ''le milan, le vautour fauve ou encore le percnoptère, appelés charognards, se nourrissent des cadavres en décomposition ;''
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** ''le gypaète est un broyeur d’os et passe quand les autres ont fini de se servir. Il se nourrit de la moelle des os. Pour l’extraire, il emporte les os, les laisse choir sur les rochers pour qu’ils se brisent ;''
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** ''quant à l’aigle royal, qui n'est pas un charognard, il préfère les animaux vivants qu’il capture : lagopède, lièvre voire jeune isard !''
 
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Nous continuons d’avancer dans la forêt et croisons les palombières à ne pas confondre avec les chatars.
  
 
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-'''La chaîne alimentaire''' est très organisée entre tous ces rapaces, grands et petits.
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''La'' '''chasse en palombières''' ''a pour principe d’attirer les vols de palombes à l’aide d’appelants et de les faire se poser. En palombière, on travaille en silence :''
 
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* les appelants, pigeons ou palombes, sont disposés autour des cabanes installées dans les arbres ou sur le sol comme dans les Landes. Ils sont posés en équilibre sur une raquette, reliée à la cabane par une ficelle. Toute l’habileté est de tirer délicatement la ficelle pour faire bouger doucement l’appelant, comme s’il glanait. Ils trompent ainsi les palombes qui se laissent attirer ;''
Les corbeaux et les corneilles attaquent les bêtes de mort récente et se nourrissent des parties molles.
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* ''par ailleurs, on ne doit entendre qu’un seul tir, à portée d’un fusil de chasse soit 40 m. Aux chasseurs de la cabane de s’organiser ! Dans cette technique de chasse, il est interdit de tirer les oiseaux en vol. Ils doivent être posés ;''
 
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* ''on dénombre {{nobr|3 500}} palombières dans les Pyrénées Atlantiques avec trois ou quatre chasseurs par cabane. Ce type de chasse est très répandu dans tout le Sud-Ouest. Dans la Somme, la chasse au gibier d’eau présente des similitudes.''
Le milan, le vautour fauve ou encore le percnoptère, appelés charognards se nourrissent des cadavres en décomposition.
 
 
 
Le gypaète est un broyeur d’os et passe quand les autres ont fini de se servir. Il se nourrit de la moelle des os. Pour l’extraire, il emporte les os, les laisse choir sur les rochers pour qu’ils se brisent.
 
 
 
Quant à l’aigle royal, il préfère les animaux vivants qu’il capture : lagopède, lièvre voire jeune isard !
 
 
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Nous continuons d’avancer dans la forêt et croisons les palombières à ne pas confondre avec les chatars.
 
  
 
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'''2-La chasse en palombières''' a pour principe d’attirer les vols de palombes à l’aide d’appelants et de les faire se poser. En palombière, on travaille en silence.
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''La'' '''chasse au tir au vol''' ''se déroule dans les cols où il y a des passages de migration naturelle. Des'' '''talanquères''' ''faites de bois et de feuillages sont installées à distance régulière. Les chasseurs dissimulés derrière attendent que le vol passe pour tirer les derniers oiseaux, ceci pour trois raisons :
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* ''dans un vol, les dernières palombes sont plus basses de 10 à 15 mètres ;
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* ''il faut laisser quelques oiseaux pour les chasseurs des autres talanquères ;
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* ''les plombs envoyés par l’arrière rentrent dans les plumes, alors qu’envoyés à l’avant, ils sont moins pénétrants.<br />
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''L’utilisation d’appelants est formellement interdite.''
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Les appelants, pigeons ou palombes, sont disposés autour des cabanes installées dans les arbres ou sur le sol comme dans les Landes. Ils sont posés en équilibre sur une raquette, reliée à la cabane par une ficelle. Toute l’habileté est de tirer délicatement la ficelle pour faire bouger doucement l’appelant, comme s’il glanait. Ils trompent ainsi les palombes qui se laissent attirer.
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En continuant notre descente, nous passons à côté d’un petit sommet, le Saiberri et arrivons dans un sous-bois. Nous savons maintenant repérer les ''chatars'' et les emplacements de ''filets''. Nous sommes dans une hêtraie, propice aux cerfs (180 kg) et aux biches (80 kg). La hêtraie est un biotope pour les gros gibiers. C’est aussi un terrain à sangliers, à bécasses et palombes.
  
Par ailleurs, on ne doit entendre qu’un seul tir, à portée d’un fusil de chasse soit 40 m. Aux chasseurs de la cabane de s’organiser ! Dans cette technique de chasse, il est interdit de tirer les oiseaux en vol. Ils doivent être posés.
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On dénombre 3 500 palombières dans les P.A. avec 3 à 4 chasseurs par cabane. Ce type de chasse est très répandu dans tout le Sud ouest. Dans la Somme, la chasse au gibier d’eau présente des similitudes.
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''Dans les Pyrénées Atlantiques, on tire environ 3 à {{nobr|4 000}} sangliers, 300 cerfs et biches et presque un millier d’isards. Les quotas sont calculés en fonction de la reproduction, de façon à maintenir un équilibre entre l’agriculture, la forêt et la chasse. C’est l’'''''agro-syvo-cynégétique'''.
 
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'''3-La chasse au tir au vol'''
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''Les fédérations de chasse concernées déboursent environ 100 000 €/an pour étudier la migration des palombes et certaines années, il faut compter {{nobr|350 000 €}} par an de dégâts causés par le gros gibier dans les Pyrénées Atlantiques.''
 
 
Elle se déroule dans les cols où il y a des passages de migration naturelle. Des talanquères faites de bois et de feuillages sont installées à distance régulière. Les chasseurs dissimulés derrière attendent que le vol passe pour tirer les derniers oiseaux, ceci pour trois raisons :
 
 
 
-dans un vol, les dernières palombes sont plus basses de 10 à 15 m
 
 
 
-il faut laisser quelques oiseaux pour les chasseurs des autres talanquères
 
 
 
-les plombs envoyés par l’arrière rentrent dans les plumes, alors qu’envoyés à l’avant, ils sont moins pénétrants.
 
 
 
L’utilisation d’appelants est formellement interdite.
 
 
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En continuant notre descente, nous passons à côté d’un petit sommet, le Saiberri et arrivons dans un sous-bois. Nous savons maintenant repérer les chatars et les emplacements de filets. Nous sommes dans une hêtraie, propice aux cerfs (180 kg) et aux biches (80 kg). La hêtraie est un biotope pour les gros gibiers. C’est aussi un terrain à sangliers, à bécasses et palombes.
 
 
Dans les P.A., on tire environ 3 à 4 000 sangliers, 300 cerfs et biches et presque1 millier d’isards. Les quotas sont calculés en fonction de la reproduction, de façon à maintenir un équilibre entre l’agriculture, la forêt et la chasse. C’est l’'''agro-syvo-cynégétique'''.
 
 
Les fédérations de chasse concernées déboursent environ 100 000 €/an pour étudier la migration des palombes et certaines années, il faut compter 350 000 € /an de dégâts causés par le gros gibier dans les Pyrénées Atlantiques.
 
  
 
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Jacques nous parle aussi de '''la coopération entre les chasseurs et l’INRA''' pour améliorer et comprendre les processus de développement de la faune et ses habitudes. Ils baguent des palombes attrapées dans les filets, avec des petites balises de 20 à 25g qui ont une durée de vie de 2 à 3 ans. Toutes les 4 h, ces balises émettent un signal et les palombes sont suivies très précisément. Ils baguent aussi les bécasses bloquées de nuit avec des phares.
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''Jacques nous parle aussi de'' '''la coopération entre les chasseurs et l’INRA''' ''pour améliorer et comprendre les processus de développement de la faune et ses habitudes. Ils baguent des palombes attrapées dans les filets, avec des petites balises de 20 à 25 grammes qui ont une durée de vie de 2 à 3 ans. Toutes les 4 heures, ces balises émettent un signal et les palombes sont suivies très précisément. Ils baguent aussi les bécasses bloquées de nuit avec des phares.''
 
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Deux anecdotes :
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''Deux anecdotes :''
* la superfétation, qui se produit chez un couple de lièvre, la hase et le bouquin. C’est une nouvelle grossesse dans un utérus qui contient déjà une grossesse. Le mâle bouquine et deux mois après la hase mêt bât ; mais 15 jours avant la naissance des petits, le mâle peut à nouveau fertiliser la femelle ;
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* ''la'' '''superfétation''', ''qui se produit chez un couple de lièvre, la hase et le bouquin. C’est une nouvelle grossesse dans un utérus qui contient déjà une grossesse. Le mâle bouquine et deux mois après la hase met bât ; mais 15 jours avant la naissance des petits, le mâle peut à nouveau fertiliser la femelle ;
* la gravidité prolongée du chevreuil : le brocard monte la chevrette vers fin septembre et les petits naissent vers mai juin. Or l’ovulation se produit en janvier et la gestation dure 6 mois donc les spermatozoïdes restent inactifs pendant 3 mois. La nature est bien faite car si les petits naissaient à la fin de l’hiver, ils auraient peu de chance de survivre.
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* ''la'' '''gravidité prolongée du chevreuil''' : le brocard monte la chevrette vers fin septembre et les petits naissent vers mai juin. Or l’ovulation se produit en janvier et la gestation dure 6 mois donc les spermatozoïdes restent inactifs pendant 3 mois. La nature est bien faite car si les petits naissaient à la fin de l’hiver, ils auraient peu de chance de survivre.''
 
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Et les ours !!
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Et les ours ? En vallée d’Aspe et d’Ossau, ils ne sont pas les bienvenus : plus des trois quarts des communes sont contre leur réintroduction. Les brebis retrouvées mortes sont payées deux fois et demie leur prix.''
 
 
En vallée d’Aspe et d’Ossau, ils ne sont pas les bienvenus : plus de 3/4 des communes sont contre leur réintroduction. Les brebis retrouvées mortes sont payées 2 fois et demie leur prix ».
 
 
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Tout en écoutant les propos passionnants de Jacques nous regagnons les voitures avec une dernière information importante : « n’oubliez pas de goûter le Pacharan avec deux glaçons, excellent apéritif ! »
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Tout en écoutant les propos passionnants de Jacques nous regagnons les voitures avec une dernière information importante : « N’oubliez pas de goûter le Pacharan avec deux glaçons, excellent apéritif ! »
  
 
Remerciements chaleureux avant de se quitter. Après-midi captivante. Merci aussi à Maïté et Patrice pour cette idée géniale. Et en plus, le soleil était au rendez-vous !
 
Remerciements chaleureux avant de se quitter. Après-midi captivante. Merci aussi à Maïté et Patrice pour cette idée géniale. Et en plus, le soleil était au rendez-vous !
 
  
 
Au dîner, les choses intéressantes continuent : Anita, François I et François II offrent la sangria pour remercier de leur séjour et de l’accueil. C’est leur premier séjour et bientôt leur première année d’inscription. Ils remercient aussi pour l’attention portée à François II, le jeune cabri, infatigable ou presque, une pomme ou une banane le remettant en selle, presque toujours en tête dans les pas de Marine et de Gauthier.
 
Au dîner, les choses intéressantes continuent : Anita, François I et François II offrent la sangria pour remercier de leur séjour et de l’accueil. C’est leur premier séjour et bientôt leur première année d’inscription. Ils remercient aussi pour l’attention portée à François II, le jeune cabri, infatigable ou presque, une pomme ou une banane le remettant en selle, presque toujours en tête dans les pas de Marine et de Gauthier.
  
Le repas et d’autres spécialités basques nous attendent : la salade de crudités et ses anchois, suivie d’une pipérade avec saucisses confites et haricots verts, d’un caillé de brebis au caramel et d’une part de gâteau basque à la cerise.
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Le repas et d’autres spécialités basques nous attendent : la salade de crudités et ses anchois, suivie d’une piperade avec saucisses confites et haricots verts, d’un caillé de brebis au caramel et d’une part de gâteau basque à la cerise.
 
 
Le « 20 h » de Patrice pour les nouvelles du lendemain
 
  
21h30, rassemblement à l’accueil pour terminer cette journée très chargée :
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Le ''20 heures'' de Patrice pour les nouvelles du lendemain.
  
1-L’intronisation des nouveaux, Anita et les deux François
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21 heures 30, rassemblement à l’accueil pour terminer cette journée très chargée :
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# l’intronisation des nouveaux, Anita et les deux François.
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#: C’est Michel qui procède à la cérémonie. Ce séjour est placé sous le signe des métaux :
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#:: ''Nous aurons une santé de fer après cet agréable séjour.''
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#:: ''Il faut des nerfs d’acier pour marcher sous un soleil de plomb qui donne un teint cuivré ou doré.''
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#:: ''Nous logeons dans un gîte nickel.''
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#::  ''Si la parole est d’argent, le silence est d’or.''
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#: Puis il appelle les trois impétrants, qui, après avoir juré de tout, sont jugés dignes de faire partie de notre confrérie. Ils reçoivent leur petit cadeau, tee-shirt du Pays basque et piment d’Espelette ;
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# les remerciements très sincères à Maïté et Patrice, les ardents organisateurs de ce séjour : variété des sorties, les notes culturelles, l’amour de la région qui transpire. Nous leur offrons un livre sur le Pays basque pour approfondir encore leurs connaissances !
  
C’est Michel qui procède à la cérémonie. Ce séjour est placé sous le signe des métaux :
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La soirée se termine par la chanson fétiche, le fandango ''Il est un coin de France''.
 
 
«  Nous aurons une santé de fer après cet agréable séjour. Il faut des nerfs d’acier pour marcher sous un soleil de plomb qui donne un teint cuivré ou doré. Nous logeons dans un gîte nickel. Si la parole est d’argent, le silence est d’or ». Puis il appelle les trois impétrants, qui, après avoir juré de tout, sont jugés dignes de faire partie de notre confrérie. Ils reçoivent leur petit cadeau, tee-shirt du Pays Basque et piment d’Espelette.
 
 
 
2-Les remerciements très sincères à Maïté et Patrice, les ardents organisateurs de ce séjour : variété des sorties, les notes culturelles, l’amour de la région qui transpire. Nous leur offrons un livre sur le Pays basque pour approfondir encore leurs connaissances !!!!!!!!!!
 
 
 
La soirée se termine par la chanson fétiche, le fandango « Il est un coin de France ».
 
  
 
== Le parcours ==
 
== Le parcours ==
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Version actuelle datée du 26 mars 2013 à 12:12

Jeudi 12 juillet, Sare et ses palombières[ ]

Matinée[ ]

Le moral de la troupe est sérieusement regonflé : un coin de ciel bleu perce à travers les nuages qui se retirent. Les voitures sont garées dans une superbe forêt après Sare, autre village typique, où les traditions basques restent très vivaces. Le village servit de modèle à Pierre Loti pour le cadre de son roman Ramuntcho.

9 heures 15, nous démarrons par une belle grimpette dans la forêt, sous un beau soleil qui nous booste. L’allure est vive. Une halte pour admirer cette vue dégagée jusqu’à l’océan, et, après un bon raidillon dans la végétation haute, nous sommes déjà à un col (altitude 605 m), marqué par la borne frontière 39 et situé à l’ouest du sommet de l’Ibanteli. Patrice attire notre attention sur les bornes qui jalonnent la crête frontière ; leur numérotation facilite le repérage sur les cartes IGN. Les plus en forme poussent une pointe jusqu’au sommet de l’Ibanteli (698 m)par un chemin qui se redresse dans une zone un peu rocheuse. Beau belvédère avec son repère géodésique, d’où l’on découvre le col de Lizarrieta où nous allons déjeuner, la Rhune, la baie de Saint-Jean-de-Luz. Temps idéal !

Nous quittons notre sommet, rejoignons les copines qui ont sagement surveillé nos sacs et Patrice nous entraîne au col de Lizarrieta, à l’abri d’immenses tas de rondins de bois, des fûts de pins empilés, pour un pique-nique ombragé. Nous sommes à la limite du Labourd français et de la Navarre espagnole, la Communauté forale de Navarre. Sur l’adjectif foral et les fueros, Patrice rappelle les indications données le dimanche précédent.

Maïté part à la rencontre de sa belle-sœur, de son frère Christian et d’un ami, Jacques, Directeur à la retraite de la Fédération départementale des chasseurs des Pyrénées Atlantiques. Marie-Madeleine et Jacqueline nous ont rejoints en voiture.

Pique-nique animé. Jacques a porté sa gourde et propose à qui veut, de tenter de boire à la régalade. Pas si maladroits, ces BenBistes, même si le degré du très bon vin blanc est un peu élevé (15°) et surprend ! À la fin du déjeuner, nous investissons le seul café/venta présent. Le couple d’aubergistes est affolé par toutes ces abeilles qui vibrionnent; nous servons les cafés, débarrassons nos tasses, payons et quittons les lieux laissés impeccables. Merci à Bassée en Balade d’offrir le café et à Anita, Jacqueline et Jacques qui nous régalent avec le Turrón et le Mazapan. Un régal dont il ne faut pas abuser !

Après-midi, les chasses à la palombe expliquées par Jacques Lapeyre[ ]

13 heures 15. Après la rituelle photo pour la Voix du Nord, nous partons vers le chemin de crête à travers la forêt, au niveau du col de Lizarrieta, guidés par Jacques qui montre et explique avec précision les différentes techniques de chasse. Nous sommes près d’Etxalar, grand poste de chasse à la palombe aux filets.

En continuant notre descente, nous passons à côté d’un petit sommet, le Saiberri et arrivons dans un sous-bois. Nous savons maintenant repérer les chatars et les emplacements de filets. Nous sommes dans une hêtraie, propice aux cerfs (180 kg) et aux biches (80 kg). La hêtraie est un biotope pour les gros gibiers. C’est aussi un terrain à sangliers, à bécasses et palombes.

Tout en écoutant les propos passionnants de Jacques nous regagnons les voitures avec une dernière information importante : « N’oubliez pas de goûter le Pacharan avec deux glaçons, excellent apéritif ! »

Remerciements chaleureux avant de se quitter. Après-midi captivante. Merci aussi à Maïté et Patrice pour cette idée géniale. Et en plus, le soleil était au rendez-vous !

Au dîner, les choses intéressantes continuent : Anita, François I et François II offrent la sangria pour remercier de leur séjour et de l’accueil. C’est leur premier séjour et bientôt leur première année d’inscription. Ils remercient aussi pour l’attention portée à François II, le jeune cabri, infatigable ou presque, une pomme ou une banane le remettant en selle, presque toujours en tête dans les pas de Marine et de Gauthier.

Le repas et d’autres spécialités basques nous attendent : la salade de crudités et ses anchois, suivie d’une piperade avec saucisses confites et haricots verts, d’un caillé de brebis au caramel et d’une part de gâteau basque à la cerise.

Le 20 heures de Patrice pour les nouvelles du lendemain.

21 heures 30, rassemblement à l’accueil pour terminer cette journée très chargée :

  1. l’intronisation des nouveaux, Anita et les deux François.
    C’est Michel qui procède à la cérémonie. Ce séjour est placé sous le signe des métaux :
    Nous aurons une santé de fer après cet agréable séjour.
    Il faut des nerfs d’acier pour marcher sous un soleil de plomb qui donne un teint cuivré ou doré.
    Nous logeons dans un gîte nickel.
    Si la parole est d’argent, le silence est d’or.
    Puis il appelle les trois impétrants, qui, après avoir juré de tout, sont jugés dignes de faire partie de notre confrérie. Ils reçoivent leur petit cadeau, tee-shirt du Pays basque et piment d’Espelette ;
  2. les remerciements très sincères à Maïté et Patrice, les ardents organisateurs de ce séjour : variété des sorties, les notes culturelles, l’amour de la région qui transpire. Nous leur offrons un livre sur le Pays basque pour approfondir encore leurs connaissances !

La soirée se termine par la chanson fétiche, le fandango Il est un coin de France.

Le parcours[ ]

Temps total : près de 8 heures en comptant les arrêts
Météo : magnifique journée, comme on les aime surtout quand on marche !

  • Longueur de l'itinéraire : 15 km
  • Dénivelée positive cumulée : 700 m
  • Dénivelée négative cumulée : 700 m
  • Altitude maxi : 700 m
  • Altitude mini : 120 m
  • Altitude moyenne : 500 m