Différences entre les versions de « GR5 (printemps 2019)/parcours effectué/j14 »
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| + | Dois-je préciser que nous nous sommes réveillés tôt ? Oui, nous nous sommes réveillés tôt, avant tout le monde et même avant Claudine et Olivier, les propriétaires du gîte d'étape La Découverte, qui nous avaient laissé les clefs de leur cuisine et de leur réfrigérateur pour préparer notre petit-déjeuner. Nous partons en direction du col des Thures, en traversant Névache endormie, ses différents hameaux, et retrouvons le balisage rouge et blanc du GR5 qui arrive de Plampinet. Nous longeons le torrent de Roubion qui a du montrer beaucoup de mauvaise humeur vu les dégâts occasionnés sur ses rives. Nous le traversons en étant prudent, et montons sur le plateau après avoir salué la Demoiselle coiffée de sa grosse pierre qui lui permet de résister à l'érosion. | ||
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| + | Nous voici sur le plateau, suivant un chemin au milieu de prés qui n'ont pas encore connu les dents de brebis ; la cabane pastorale des Thures est désertée. Il me semblait que le panneau qui marque le col était bien plus proche. C'est faux, le col des Thures (2194 m) et son lac Chavillon amorce la descente vers la Vallée Étroite et ses refuges. Ce morceau d'Italie est venu s'accocher à la France après la seconde guerre mondiale, morceau inaccessible l'hiver par la route à sa nouvelle patrie. Arrêt boisson à la fontaine des Granges de la Vallée Étroite (1755 m), puis montée au pont de la Fonderie (1910 m), au laouchet (2140 m) là où nous nous arrêtons à l'ombre des derniers mélèzes, et enfin au col de la Vallée Étroite et son lac (2433 m) point de séparation administrative entre les Alpes du Sud et les Alpes du Nord. | ||
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| + | Nous pique-niquons puis nous continuons vers Modane (1050 m) soit une dénivelée négative de près de mille quatre cents mètres. La descente est agréable, la vue du refuge du Thabor, la crête des Sarrasins à gauche et le Grand Argentier à droite, la Losa et sa prise d'eau qui envoie l'eau par une pompe dans le barrage de Bissorte, le Lavoir et son parking, les Herbiers. Puis cette descente devient beaucoup moins agréable, trop pentue, mais a le mérite d'être ombragée et nous amène sous le viaduc de Charmaix, puis à la gare de Modane. Nous arrivons à l'hôtel retenu, bain, lessive, tour en ville, repas en terrasse, puis à l'intérieur car surpris par la pluie et l'orage et nuit dans des draps ! | ||
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Version du 22 juillet 2019 à 16:52
lundi 1er juillet, de Névache à Modane
Dois-je préciser que nous nous sommes réveillés tôt ? Oui, nous nous sommes réveillés tôt, avant tout le monde et même avant Claudine et Olivier, les propriétaires du gîte d'étape La Découverte, qui nous avaient laissé les clefs de leur cuisine et de leur réfrigérateur pour préparer notre petit-déjeuner. Nous partons en direction du col des Thures, en traversant Névache endormie, ses différents hameaux, et retrouvons le balisage rouge et blanc du GR5 qui arrive de Plampinet. Nous longeons le torrent de Roubion qui a du montrer beaucoup de mauvaise humeur vu les dégâts occasionnés sur ses rives. Nous le traversons en étant prudent, et montons sur le plateau après avoir salué la Demoiselle coiffée de sa grosse pierre qui lui permet de résister à l'érosion.
Nous voici sur le plateau, suivant un chemin au milieu de prés qui n'ont pas encore connu les dents de brebis ; la cabane pastorale des Thures est désertée. Il me semblait que le panneau qui marque le col était bien plus proche. C'est faux, le col des Thures (2194 m) et son lac Chavillon amorce la descente vers la Vallée Étroite et ses refuges. Ce morceau d'Italie est venu s'accocher à la France après la seconde guerre mondiale, morceau inaccessible l'hiver par la route à sa nouvelle patrie. Arrêt boisson à la fontaine des Granges de la Vallée Étroite (1755 m), puis montée au pont de la Fonderie (1910 m), au laouchet (2140 m) là où nous nous arrêtons à l'ombre des derniers mélèzes, et enfin au col de la Vallée Étroite et son lac (2433 m) point de séparation administrative entre les Alpes du Sud et les Alpes du Nord.
Nous pique-niquons puis nous continuons vers Modane (1050 m) soit une dénivelée négative de près de mille quatre cents mètres. La descente est agréable, la vue du refuge du Thabor, la crête des Sarrasins à gauche et le Grand Argentier à droite, la Losa et sa prise d'eau qui envoie l'eau par une pompe dans le barrage de Bissorte, le Lavoir et son parking, les Herbiers. Puis cette descente devient beaucoup moins agréable, trop pentue, mais a le mérite d'être ombragée et nous amène sous le viaduc de Charmaix, puis à la gare de Modane. Nous arrivons à l'hôtel retenu, bain, lessive, tour en ville, repas en terrasse, puis à l'intérieur car surpris par la pluie et l'orage et nuit dans des draps !
Marche et Rêve / Jacky Fabis
Marche et Rêve / Jacky Fabis
Marche et Rêve / Jean-Luc Queva
Marche et Rêve / Jacky Fabis
Marche et Rêve / Jacky Fabis
Marche et Rêve / Jean-Luc Queva
Marche et Rêve / Jacky Fabis
Marche et Rêve / Jean-Luc Queva