Samoëns en fleurs (printemps 2014)/littéraire/j4
Mercredi 25 juin, Cirque du Fer à Cheval[ ]
8 heures, départ en voitures vers le Cirque du Fer à Cheval (955 m), réserve naturelle protégée.
Début de la randonnée en terrain humide, nous évitons quelques tourbières où semble se complaire la linaigrette à houppe cotonneuse d'où son nom d'herbe à coton (famille des Cyperaceae), puis nous nous séparons rapidement en deux groupes :
- le premier, via le Pas du Boret, sentier qui se hisse jusqu'au sommet de la falaise par d'étroits lacets parfois vertigineux (donc pas pour Jojo) et où, suivant les dires de J-Luc, « il faudra mettre les mains » Hi, hi, n'est-ce pas Miss Christine. Quelques sensations comme le passage de plusieurs échelles et passerelles. Brrr… pas trop pour moi !
- le second, via le Fond de la Combe (1050 m). Plus long (16 km), plus de dénivelé (575 m), mais la beauté du paysage est somptueuse tout au long du parcours, et tellement diversifiée. De multiples cascades alimentées par des glaciers jaillissent des parois calcaires ; il nous arrive de croiser de doux moutons et nous pouvons profiter d'une grande richesse de la flore : orchidées, ancolie noir violâtre, lys martagon, spirée sylvestre, lotier et églantier des Alpes, foison de rhododendrons. Parfois accrochés aux falaises, quelques bouquetins. Nous nous retrouvons au point ultime du Bout du Monde et avalons sous une pluie fine le casse-croûte bien mérité. Nous redescendons rapidement.
Certains d'entre nous poussent faire un saut au Col de Joux Plane où de jolies vaches se prêtent volontiers à la pose ainsi que, un peu plus haut, d'attendrissants moutons. Enfin une grande croix se dresse devant nous ainsi qu'une table d'orientation, nous avons atteint le sommet de La Bourgeoise (1770 m). Le brouillard s'est installé, il fait froid et nous ne verrons décidément pas le Mt Blanc. Descente rapide qui nous fait recroiser moutons et vaches et un couple perdu à qui nous indiquons la voie à suivre.
À 17 heures, nous apprécierons un pot à la Cascade du Rouget, au surnom de « Reine des Alpes » (par son débit impressionnant au printemps) avant de retrouver nos autos, nos sandales, la douche et la routine du soir.
Le parcours[ ]
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